Au démarrage ce matin, les moines bouddhistes comme à l’accoutumée, sont en tête, rythmant de leur mantra l’avancée de la marche. Et derrière, comme pour tester leur concentration, se déchaine le groupe de danseurs du Madhya Pradesh. Tambours, cymbales, ghungru (clochettes attachées autour des chevilles) résonnent sur la “high way” pour la grande joie des curieux. Nous voyons passer sur l’autre côté de la route des cars blancs étincelants de propreté, de touristes indiens et étrangers, appareils photos collés contre les vitres (les cars sont climatisés), des rickshows débordant de tous côtés de clients chargé de paquets et entassés comme tels, des motos avec toute la petite famille, le laitier avec quatre ou cinq énormes bidons accrochés de chaque côté de la moto. Tous ceux qui s’arrêtent, en plein sur l’autoroute qui n’est qu’à une voie dans chaque sens, provoquent des cacophonies de klaxons. Et alors peuvent se trouver de front, un camion chargé de briques, qui double la voiture arrêtée, un énorme poids lourd dans l’autre sens et deux motos qui se faufilent entre tout çà.
La circulation, que ce soit en Inde du Sud ou ici est toujours aussi folle. Avant-hier le chauffeur de notre jeep, nous ramenant à l’hôtel, peu attentif à la route (on a quelques specimens de chauffeurs pas tristes… ), au lieu de reprendre la voie d’autoroute normale après la fin de la déviation, a continué tout droit, et donc à contre-sens. A l’intérieur de la jeep, chacun hurlait, ou riait d’angoisse à chaque face à face avec un poids lourd, tous phares allumés. On se serait cru dans un jeu video, du complètement virtuel hallucinatoire, sauf que nous étions vraiment sur la route… Ce qui aurait inexorablement provoqué un accident en France, ici on klaxonne, on frôle, mais on évite ! Quel soulagement quand enfin le chauffeur trouva un passage pour reprendre le sens normal ! On ne peut même pas dire que nous avons respiré car il y a tellement de poussière et de pollution que nous portons un foulard sur le visage, surtout dès que la nuit tombe et qu’apparait alors dans les lumières blafardes l’opacité de l’air.
La circulation, que ce soit en Inde du Sud ou ici est toujours aussi folle. Avant-hier le chauffeur de notre jeep, nous ramenant à l’hôtel, peu attentif à la route (on a quelques specimens de chauffeurs pas tristes… ), au lieu de reprendre la voie d’autoroute normale après la fin de la déviation, a continué tout droit, et donc à contre-sens. A l’intérieur de la jeep, chacun hurlait, ou riait d’angoisse à chaque face à face avec un poids lourd, tous phares allumés. On se serait cru dans un jeu video, du complètement virtuel hallucinatoire, sauf que nous étions vraiment sur la route… Ce qui aurait inexorablement provoqué un accident en France, ici on klaxonne, on frôle, mais on évite ! Quel soulagement quand enfin le chauffeur trouva un passage pour reprendre le sens normal ! On ne peut même pas dire que nous avons respiré car il y a tellement de poussière et de pollution que nous portons un foulard sur le visage, surtout dès que la nuit tombe et qu’apparait alors dans les lumières blafardes l’opacité de l’air.
Côté environnement vous pouvez toujours aller faire un tour sur ce blog !
3 commentaires:
Tout ça, pas tres rassurant (le chauffeur de jeep) pour les mères de delphine et stephanie. Vous etes formidable de nous transmettre autant d'informations et photos, vu les circonstances. Faites moi un grand plaisir. Prenez ces deux jeunes marcheurs en photos car leur comité de soutien en réclame et trouve que Delhi est encore loin. mille merci et bonne continuation.!!
Je vois que je ne suis pas la seule (niais) de vouloir etre si près de ma fille. Je lis que Christian a découvert le meme plaisir de vous lire. Voila, vous savez ce qu'il vous reste à faire! Prendre et.. stephanie et.. delphine et.. clothilde en photo. Bon courage pour trouver une bonne connexion.
Mille encouragements de
FEMIE
Oui, j'ai un peu regretté de l'avoir mis en ligne car à distance on se fait beaucoup de soucis. Mais en Inde prendre l'autoroute à contre-sens se fait tous les jours ! et les vitesses sont réduites aussi par rapport aux notres ! Mais aujourd'hui, ils étaient tous très prudents, ils avaient dû avoir quelques remarques je suppose !
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