vendredi 31 août 2007

Incendies en Grèce


Depuis le 24 août, la Grèce connaît une vague d'incendies de forêt sans précédent. Touchant principalement le Péloponnèse, ceux-ci ont déjà fait 63 victimes et menacé certains sites antiques comme le village d'Olympie. Depuis l'espace, ces incendies sont parfaitement visibles.© ESA (image réalisée le 24 août 2007 par le satellite Envisat). Image trouvée sur le site de la cité des sciences.

jeudi 30 août 2007

Le retour


Et oui, retour en France depuis quelques petits jours... décalage horaire (3 h 30) à peine sensible car nous rentrons (presque) pour nous mettre au lit. Peu de dépaysement à cause de... la pluie. Infernale ! A croire qu'il pleut partout !
Soirée au cinéma voir le dernier Lelouch, roman de gare. Un policier. Déjà dans l'ambiance pour aller au cinéma, nuit quasi noire, pluie sur le pare-brise, essuie-glaces, phares des voitures dans des halos mouillés, une vraie ambiance hitchcockienne... J'ai bien aimé le film et il m'a donné des idées pour écrire !
N'oubliez pas la fête du cinéma du 16 au 23 septembre, une place achetée, la 2e place a un euro. N'hésitez pas à soudoyer votre voisin de file d'attente...

lundi 27 août 2007

Il faut sauver les bébés filles !

Cette publicité du planning familial dans une rue de Pondichéry montre le changement par rapport aux années 80-90. On y voyait un couple avec deux enfants, un garçon et une fille. Maintenant seule reste la fille, tout sourire, avec les parents heureux, et la recommandation "un seul enfant c'est bien". D'autres indications concernant la grossesse (manger correctement, passer 3 examens au cours de la grossesse), et la protection infantile font suite à des conseils pour dire qu'une fille c'est bien... Malheureusement, le proverbe indien qui dit qu'avoir une fille c'est arroser le jardin du voisin est toujours dans les mémoires...
Dans le journal "New Sunday express" de Madras du 19 août 2007, je trouve un article concernant le taux de naissance des filles qui diminue encore au Tamil Nadu entre 2001 et 2006. Dans certains districts, le taux est descendu jusqu'à 785 filles (pour 1000 garçons). Pour les ONG ceci est le signe que la pratique de "foeticide femelle" et d'infanticide pour les bébés filles est en augmentation, due aux avortements sélectifs à la suite d'échographie (pratiquée par des cliniques privées car dans le public il est maintenant interdit de révéler le sexe de l'enfant à naître). En France, pour information, les naissances se répartissent en moyenne ces dix dernières années en 105 garçons pour 100 filles. Et sur 100 naissances féminines, 99 filles survivent à l'âge de 30 ans, qui est approximativement l'âge moyen des mères à la maternité. Pour les filles indiennes c'est encore bien pire car non seulement on les supprime en tant que foetus ou à la naissance, mais une fois née, il n'est pas rare qu'on s'occupe peu d'elles, qu'on les nourrissent moins bien et qu'on ne les soignent pas. La situation est extrêmement critique et malheureusement contrairement à ce que l'on pourrait croire, cela dessert extrêmement les femmes restant. Sur ce même journal, la semaine précédente, un article indiquait qu'il y avait 32% d'augmentation de sévices, d'injures et de coups sur les femmes en Inde... Cela ne signifie pas forcément qu'il y en a plus qu'avant, mais que les femmes, comme cela a été le cas en France, se sentent plus en confiance pour déclarer les mauvais traitements qu'elles subissent.
A lire sur ce sujet :
Quand les femmes auront disparu. L'élimination des filles en Inde et en Asie de Bénédicte Manier.
« Cent millions de femmes manquent en Asie. » Bénédicte Manier, journaliste spécialisée dans les transformations sociales, explore les raisons de ce rejet collectif des petites filles. Tradition patriarcale, coût financier de la dot notamment transforment, depuis des siècles, la naissance d’une fille en un fardeau, celle d’un garçon en un cadeau du ciel. Avec l’arrivée de l’échographie en 1979, l’infanticide actif ou passif a, sans disparaître, souvent laissé la place à l’avortement sélectif. Dopé par le détournement des techniques de connaissance prénatale du corps médical, qui en a fait un « business florissant », le déficit de filles s’est creusé depuis vingt-cinq ans, amenant l’utilisation du terme « fœticide ». De l’Inde à la Chine, en passant par le Pakistan, l’Afghanistan, le Bangladesh, etc., l’auteure analyse les conséquences politiques et sociales de cette fracture démographique jamais observée dans l’histoire.
Léonore Mahieux, Le Monde Diplomatique de mars 2007

samedi 25 août 2007

La circulation en Inde : un pari fou contre l'infarctus

Photos : un parking à vélo devant un collège à Pondy et la circulation le soir à Madras (une heure et demie pour traverser la ville... )
J'ai vraiment raté des occasions de photos mais tout le monde a vu ces bus indiens archi-bondés, autant de gens dehors que dedans, sur le toit, accrochés aux portes... ce matin en allant sur Gingee, il y en avait même qui se tenaient sur les vitres arrières, collés comme des taons sur le cul d'une vache. Mais le plus impressionnant c'est l'allure générale du bus, penché du côté où il va tomber, les amortisseurs ayant rendu l'âme et les ressorts les lames. Hier dans le journal, trois morts dans un accident de moto contre un camion, les 3 passagers de la moto... Par chance il n'était que 3, mais ils auraient pu être 5 : le papa conduit avec un enfant entre ses bras, derrière, en amazone, se tient la maman avec le dernier-né serré contre elle, et le plus grand s'accroche encore derrière à la mère comme il peut. Plus le parapluie s'il fait une averse...
La circulation, à pied, en vélo, en voiture ou en bus sur les routes indiennes est une gageure pour notre bon sens. Non, le code de la route n'est pas une invention des dieux, le permis ne se trouve pas dans un paquet de thé en promotion. Il existe des autos-écoles qui affichent un grand L (learner) rouge permettant peut-être aux débutants d'éviter la crise cardiaque. Oui, il existe aussi la corruption qui permet de soudoyer l'inspecteur, mais c'est juste parce qu'on est pressé et qu'on conduit depuis longtemps.
La principale règle de circulation est simple : il faut rouler à gauche. Mais après des années de pratique je ne sais toujours pas s'il existe une priorité à droite ou à gauche. C'est le plus gros qui passe d'abord. On se débrouille pour le reste, le premier souci restant d'éviter les vaches dans les ronds-points.
Si par hasard, quelqu'un arrive à contre-sens sur votre voie, surtout laissez le sur votre gauche et tout ira bien. Cela requiert simplement un peu plus de sang-froid...

Grimpettes à Gingee


Gingee, situé à 67 km de Pondichéry est constitué par trois collines, type gros tas de cailloux, et constitue une formidable forteresse avec plus de 15 km de remparts.

Sa fondation date du XIe siècle puis l'essentiel des constructions se fait au XVIe grâce aux rois de Vijayanagar. Histoire à rebondissements puisque après les Nayaks, une dynastie au XVIe siècle, viennent en 1658 les musulmans de Bijapur, puis en 1667 les Marathes (hindouistes) l'occupent pour laisser la place en 1698 à Aurangzeb, grand moghol de Delhi. De 1750 à 1761 grâce à la vaillance du marquis de Bussy, le drapeau à fleur de lys flotte sur la citadelle. Les Britanniques prennent la place après la prise de Pondichéry en 1761.
Gingee est maintenant aux prises avec les touristes. Il est préférable de venir en semaine pour goûter la paix des lieux et à certains endroits on se prend à rêver au film de David Lean, la route des Indes...
Sur la première colline escaladée (nous y sommes restés deux heures aller-retour compris) on est surpris de voir que toutes les marches d'escaliers ont été taillées dans les blocs de pierre à disposition et posées pour former un gigantesque escalier menant à de belles constructions au sommet.

Sur la 2e colline, plus haute, il faut bien 45 minutes de montée, nous traversons les 7 portes fortifiées traditionnelles pour accéder au sommet de la colline de Rajagiri et entrons dans le fort par une passerelle et découvrons avec plaisir le panorama en profitant du souffle frais du vent.

mardi 21 août 2007

Pour embaumer la fin des vacances


Pour changer un peu de l'odeur des égoûts, la délicate fragrance du jasmin, le soir dans le jardin de l'hôtel... un parfum d'une douceur inouïe et suave dont l'empreinte est à jamais imprégnée au fond de mes narines et dans ma tête.

lundi 20 août 2007

Scènes de rue à Pondichéry

Partis sur nos vieilles bécanes de location rouillées pour aller à la découverte d'un Pondichéry hors sentiers battus, nous commençons par l'exploration de notre quartier, qui fait partie de la "ville blanche" avec les noms des rues écrits en français et en tamoul. Sur notre chemin une belle église catholique du Sacré-Coeur toute ripolinée de neuf pour son centenaire. Un panneau lumineux au-dessus du portail d'entrée m'intrigue. Il s'affiche comme sur nos parkings modernes en chiffres lumineux : 728. Est-ce le nombre de places restant libres pour le prochain office ? En fait, après une savante déduction, il s'agit du numéro du chant en cours pour les fidèles assistant à la messe a l'extérieur de l'église. Car, oui, mes bien chères soeurs, mes bien chers frères, ici les églises sont pleines et archi-pleines pour les messes dominicales...
Nous arrivons ensuite à la gare, traversons le passage à niveau et entrons dans la "ville noire", celle des pauvres en majorité. Tout est plus sale, les routes moins entretenues, le canal transformé en égout.

Les vendeuses de poissons jettent de l'eau de temps en temps sur cette future friture installée au soleil. Le boucher, sympa, propose une pleine casserole de sang (font-ils du boudin ?? Non !)
Et puis, il y a tous les boiteux, les mendiants, les bigleux, les claudiquants. Une femme sur le trottoir vivant sur son mètre carré avec ses deux garçons s'enroule dans son beau sari du dimanche. Une autre, accroupie, fait bouillir une marmite entre deux briques. Et celle-la vautrée sur son tas de sable qui me fixe d'un air hagard...
Tout ce peuple de la rue qui survit à quelques centaines de mètres des boutiques de luxe, des supermarchés offrant du chocolat Lindt et des crèmes de beauté ayurvédiques, des connexions haut débit, des restaurants qui servent des filets de boeuf et de la crème caramel.
Tous ceux là ne se promènent pas le soir sur la promenade du front de mer et leurs gamins mangent la brioche restée au fond de notre sac et pas les barbes à papa d'un rose fuschia emballées sous plastique !
Et puis youpii ! j'ai trouvé un clavier français chez Flo notre copine de Pondy !

vendredi 17 août 2007

Luxe, calme et beauté
















Le 15 août : fête de l'indépendance de l'Inde, le 16 août : fête de l'indépendance de Pondicherry où nous sommes, donc grand pont pour tous... Et pour nous, petit week-end de luxe avec des amis français dans un merveilleux hôtel en pleine nature. Le dessin traditionnel de bienvenue (kolam) est en train d'etre élaboré à l'accueil de l'hôtel avec des poudres de couleurs.

Visite du grand temple de Tanjore très animé. Le son des mantras en fond sonore, accompagné des cris des enfants qui galopent autour des statues nous change des silences "religieux" de chez nous ! Ici, la religion fait partie intégrante de la vie quotidienne et le soir tout le monde vient prendre l'air au grand temple ou y pique-niquer.

mardi 14 août 2007

Il fait soif aujourd'hui !


Ce malin petit singe avait repéré le thermos de loin... ! et il ne s'agit pas de le contrarier quand il vous saute dessus !

Nous sommes passés par la grâce du vol aéronautique d'une côte à l'autre de l'Inde du sud. Entre une heure trente d'avion et 19 heures de train... nous avons craqué pour la voie rapide ! (mais nous avons payé les suppléments pour pollution et fuel supplémentaire, oui, oui ! c'était facturé sur le billet d'avion !)

Nous voici donc sur la côte de Coromandel entre Madras et Pondicherry, à profiter d'une plage de sable fin déserte et des trésors architecturaux du VIIe siècle de Mahabalipuram (sculptures taillées directement dans le rocher).
















Au centre le lingam noir symbole de Shiva, l'une des trois divinités hindoues principales (Brahma, Vishnou et Shiva)

dimanche 12 août 2007

Après le tintamarre de la fête


la sérénité du soir sur les back-waters...

La course

La course a eu lieu toute l'après-midi sous un soleil radieux, sauf une bonne ondée subite juste pour la demi-finale mais qui n'a en rien perturbé les résultats : les gagnants le sont pour la 3e année consécutive...
Après 3 heures debout sur le toit du bateau à prendre des centaines de photos, j'ai eu l'impression de tanguer toute la soirée, et pourtant je n'avais pas bu de paddy, (alcool de riz).
Quelques images d'une après-midi inoubliable...
Les équipes en plein effort...



Dans l'attente du départ :



Quelques photos supplémentaires pour donner une idée de la longueur des plus grands bateaux (ceux à 100 rameurs), une vue de la finale :

Visiblement, pas d'autre photo acceptée dans ce message... Les photos seront publiées plus tard dans un album à disposition sur internet.



Samedi le grand jour !

Au saut du lit, vite, voir à la fenêtre si le temps gris est vraiment gris, ou pluvieux, déjà... Visiblement toutes les prières faites a Vishnou, Krishna, Marie, Allah, Yahveh, car au Kerala toutes les traditions religieuses se mixent joyeusement, ont ete exaucées et le sol semble sec, les nuages pas trop pesants.
A 9 heures, nous voilà sur l'embarcadère, notre petit bateau est là, le ménage pas encore tout à fait terminé. Nous embarquons une demi-heure plus tard, et nous filons sur le "champ de courses" voir les équipes à l'entraînement. C'est vraiment étonnant car c'est comme si, aux Jeux Olympiques, les coureurs de 100 m montraient toute la matinée comme ils savent courir vite ! Peut-être pour impressionner les adversaires ? Mais cela nous permet de comprendre toutes les catégories de bateaux en compétition : ceux qui ont une centaine de rameurs, ceux d'une cinquantaine, ceux entre trente et vingt rameurs. Et il y a les sponsorisés et les habitants d'un quartier. Ces derniers n'ont aucune chance de gagner mais l'essentiel est bien de participer !
Nous allons ensuite prendre notre déjeuner chez notre "capitaine". Là, nous trouvons une équipe de neuf femmes européennes qui habitent à Dubai et qui depuis plusieurs années viennent aider les femmes de ce quartier à completer leur bateau !

Nous sommes dans le QG de ce bateau de quartier et nous pouvons constater que toutes les femmes rameuses ne sortent pas d'une salle de fitness. Ce sont des paysannes, qui travaillent dans les rizières ou des mères de famille qui vont défendre l'honneur de leur quartier. Elles reçoivent toutes un sari neuf et vont s'habiller pour se préparer a la course. C'est cette équipe qui va gagner la course des femmes !


pas de chance !

C'était au tout début de l'après-midi, la petite affiche publicitaire collée sur l'arrière de la barque, pour dire de gagner quelques roupies et se payer un coup à boire....
En fin d'après-midi, les roupies pas encore gagnées ont certainement servi à fêter la victoire de la future équipe gagnante !
Le hasard a voulu que je sois là...

vendredi 10 août 2007

La photo du jour

s'il pouvait etre annonciateur de beau temps !

il pleut, il pleut !

Vendredi dernier j'ecrivais dans notre charmant bungalow dans les collines de the de Munnar :
Il pleut sans discontinuer sur les plantations de the... Dans la semi-obscurite les bourgeons deviennent argentes. Quand soudain survient le soleil, alors la, merveille ! le vert si tendre des jeunes pousses jette sur la colline douce son eclat mordore.
Sept jours plus tard, dix heures du matin, Alleppey
10 h du matin :
Depuis tot ce matin, il pleut, il pleut sans discontinuer sur les larges feuilles des bananiers. Il pleut sur les toits de tuiles rouges aux bords recourbes, un style pagode chinoise, a la keralaise. Il pleut sur les vieux bus rouges aux toits jaunes. Comme les fenetres vitrees n'existent pas, ce sont des volets de fer qui protegent de la pluie ou, pour certains, de vastes toiles impermeables deroulees le long des fenetres. Il pleut sur les motos, les velos, les ricksaws (taxis a 3 roues). Chacun circule, son parapluie bien au-dessus de la tete, qu'il soit pieton ou cycliste. Meme sur les scooters, le passager arriere tient fermement le parapluie.














Au Kerala la pluie fait partie du quotidien quatre mois par an. La vegetation, tropicale, exuberante, s'en rejouit, les sangsues aussi.
Le ciel est uniformement gris perle. Sans trouee, sans l'espoir d'une amorce d'une esquisse de coin de ciel bleu, immensement et uniformement gris.
De ma fenetre d'hotel j'apercois des saris eclatants surmontes d'un parapluie noir, des hommes d'affaires en pantalon gris et parapluie bleu.
17 heures : Imperturbable la pluie contine a deverser ses trombes d'eau, ou parfois juste une petite bruine pour laisser renaitre l'espoir de sortir un peu. Les rigoles sont pleines depuis longtemps et seul sur la route un ruban de goudron est partage par les vehicules et les pietons. Ca klaxonne dans tous les sens. Les bas des saris sont trempes, les pantalons aussi, vivent les chaussures en plastique qui permettent de patauger a l'aise !
Pourvu que demain, pour la course, il y ait une petite eclaircie !

jeudi 9 août 2007

la mousson

L'arrivee de la pluie de mousson est ici extremement rapide... Le nuage, enorme et gris arrive a toute allure et tout le monde court aux abris ! La pluie cingle et gicle avec une vigueur incroyable, les palmes des arbres sont secouees en tous sens par le vent qui accompagne la trombe d'eau. Dix a vingt minutes plus tard, tout se calme, chacun reprend son chemin et la vie continue...

L'arrivee des nuages :
et la pluie qui tombe...

Chaude ambiance !














Des affiches partout, des arcs de bienvenue pour la plus fameuse des courses de bateaux du Kerala !
Nous venons de quitter le terrain d'entrainement c'est-a-dire les fameux backwaters ou aura lieu la course samedi (je suis desolee pour les accents mais j'ai oublie tous les Alt+quelque chose pour pouvoir les faire sur le clavier). Il commence a y avoir une sacree ambiance, renforcee par les chants virils des rameurs que j'entends pendant que j'ecris car ils sont juste a cote, un grand terrain avec chapiteau ou matin et soir ils viennent renforcer l'ardeur de leurs admirateurs en chantant ce qu'ils hurlent plutot pour se donner du courage et la cadence sur leur bateau. La TV est la, meme pour les entrainements et les articles de journaux traitent de la difference de longueur de rame qui entre dans l'eau en fonction du style des equipes !

C'etait le dernier entrainement, demain repos pour tout le monde... Nous avons pu negocier a prix d'or un bateau pour nous deux pour la journee de la course, afin de prendre des photos tranquillement (si jamais le terme tranquille pourra avoir un sens samedi !). Nous partirons du matin sur notre petit bateau et nous irons manger dans la famille de notre "capitaine" avant de s'aligner au milieu de tous les houseboats pour regarder la course. Le batiment derriere au toit rouge est le "pavillion" au niveau de l'arrivee. Les places sont a 20 euros mais bien plus cheres sur les bateaux car on voit mieux la course.
Le bateau jaune du message precedent est impressionnant quand il est rempli de rameurs costauds ! Et ils sont cent a battre l'eau en mesure... et pas question de faux pas... ou de fausse manoeuvre quand on voit sur quoi ils sont assis...

Il y a egalement des bateaux de femmes (cliquez sur la photo pour l'agrandir !) et cette annee parait-il meme un bateau de touristes !

mercredi 8 août 2007

Preparation a la course

La fameuse Nehru Boat race aura lieu a Alleppey le samedi 11 aout et toutes les equipes s'entrainent activement. Les bateaux comme les equipes soignent leur preparation. De tres nombreux types de bateaux peuvent se presenter pour concourrir, comme cette belle pirogue...

mardi 7 août 2007

La photo du jour

La Vierge et tous les saints (indiens) prennent l'air....

Maquillage Kathakali





























La seance de maquillage pour la preparation au spectacle de danse de kathakali fait partie integrante du spectacle et dure plus d'une demi-heure. Voici les phases successives de cette fabrication du masque jusqu'a la representation finale. La grande majorite des spectateurs ne viennent pas assister a cet art du maquillage...