vendredi 27 février 2009

L'arc de triomphe

Le Patuxai comporte 4 arches et fut édifié dans les années 1960. Au bout de 7 étages, la vue est magnifique.

Vientiane

Chaleur assurée ici... mais bouteille d'eau en main, les visites des temples sont intéressantes ! Le Vat Si Saket serait le plus ancien temple encore debout à Vientiane. Un cloitre superbe avec les murs intérieurs criblés de petites niches garnies de 2000 bouddhas !
A l'extérieur, de nombreux petits édifices bordent le tour du temple et sont des sortes de mausolées personnelsIl ne fallait pas manquer non plus le monument national le plus important du Laos, le Pha That Luang qui signifie "stupa sacré et mondialement précieux".Cette image du stupa central apparait sur les armoiries nationales. Dans le jardin se trouve un arbre pipal importé d'Inde de l'arbre ou le bouddha a trouvé l'illumination ; et il aurait parait-il 2500 ans...

Polo au pays des dragons

Polo vient d'arriver à Vientiane la capitale du Laos et visiblement il n'a peur de rien !

lundi 23 février 2009

Polo continue sa route vers l'Est

Polo a envie d'aller voir un peu plus loin ce qui se passe... et le Laos le tente bien ! Donc à bientot pour de nouvelles aventures !

dimanche 22 février 2009

Beautés de Jaisalmer

Après plus d'un mois passé dans cette belle petite ville du désert, je commence à connaitre tous les potins du coin, la vie des touristes et les habitudes des locaux, j'ai appris à faire des massages traditionnels, j'ai compris un peu mieux la mentalité des uns et des autres, et je ne pense, bien sur, qu'à revenir ! Avant de pousser un peu plus à l'Est, les dernières images...
Le petit lac de Gadi Sar et sa belle porte
Les cénotaphes des maharajahs de Jaisalmer

Clonage des chèvres pashmina

Après être devenu le premier pays à clôner des buffles, l'Inde s'apprête ce mois-ci à clôner des chèvres Pashmina. Elles vivent pour 90 % sur le plateau du Changthang au Ladakh, à plus de 3000 m d'altitude et sont très prisées pour la qualité de leurs poils qui donnent une laine ultra légère, chaude et d'une douceur incomparable. Chaque année la chèvre indienne donne de 100 à 250 g de laine (ce qui explique le prix d'un châle qui requiert la quantité annuelle de laine de 4 chèvres !) alors qu'en Chine, en Russie et en Mongolie c'est entre 750 et 1000 g.
La production annuelle de laine pashmina en Inde atteint à peine 40 tonnes, moins de 0.5 % de la production modiale qui est de dix mille tonnes par an.

jeudi 19 février 2009

Violences conjugales en Inde

Selon une étude officielle nationale indienne (National Family Health Survey-3) :
37 % des femmes font état de violences diverses,
32 % ont été victimes de violence dans les cinq premières années de mariage,
55 % des femmes pensent que les violences conjugales sont normales,
41 % des femmes pensent qu'elles seront gifflées par leur mari si elles manquent de respect envers leur belle-famille,35 % des femmes pensent qu'elles seront battues par leur mari si elles négligent le ménage ou les enfants,
51 % des 75 mille hommes interrogés lors de l'enquête pensent que battre sa femme est normal si elle leur manque de respect.

Devant l'inertie du voisinage face aux cris des voisines battues par leur mari, une organisation internationale pour les droits de l'Homme a lancé une campagne "Bell Bajao" (Sonnez à la porte !) qui transmet un message simple : il ne faut jamais ignorer les violences conjugales. donc, levez-vous et allez sonner à la porte !
Il apparait qu'une intervention étrangère peut être le premier pas pour briser le cercle de la violence à la maison. C'est tout simplement le signe que quelqu'un sait ce qui se passe chz vous et est capable d'intervenir. Les messages télévisés pour cette campagne n'hésitent pas à utiliser une actrice connue allant sonner à la porte de son voisin.
Ce qui est intéressant est que cette campagne a été décidée par des hommes. Et on sait depuis longtemps que dans les cas "d'oppression intériorisés", l'aide doit venir de la catégorie des "oppresseurs" conscients et responsables. Rien de mieux qu'un homme pour dire à un autre homme qu'il ne doit pas battre sa femme, non ? Le peu de personnes réagissant aux violences conjugales autour d'eux sont pour 50 % des hommes. Ils deviennent des collaborateurs efficaces pour le changement des mentalités. Et agir est tellement mieux que de rester impuissant à se demander ce qu'on peut faire pour aider une femme battue !
Cette campagne multimedia "sonnez à la porte !" lance son message non seulement à la TV, la radio, internet et les journaux, mais des bus circulent aussi déjà dans plusieurs états indiens. Les femmes viennent s'y documenter pour connaitre leurs droits et partager leur expérience.
Personne ne mérite de se sentir menacée dans sa propre maison. Alors, chez nous aussi, allons sonner à la porte ! Une femme meurt tous les trois jours de violences conjugales en France !
D'après un article du Times of India du 12.02.2009

mercredi 18 février 2009

Enfants, mères et grands-mères


La simplicité et la rusticité des habitations...

Vie au village

La maison du frère ainé
Cet après-midi Shiva m'a emmenée en moto dans son village. Village est un bien grand mot pour les quatre maisons perdues au milieu du désert...
La maison de sa mère où vit également un de ses frères, sa femme et ses deux enfants, la maison de son frère ainé, avec sa femme et ses deux enfants aussi, puis celles des oncles. La jolie jeune femme de son frère prépare le thé de bienvenue comme il se doit lorsque toute personne arrive. J'avais acheté plein de fruits, pommes, raisins, oranges, bananes, et les enfants ouvrent le sac et découvre des raisins noirs... c'est la première fois que tout le monde voyait ça ! A 20 km de Jaisalmer, perdu dans le désert de cailloux et de sable mélangé, que peuvent bien faire ces femmes et ces enfants... quel avenir ont-ils ? Pour les femmes, c'est réglé : aucun ! Elles sont à vie ici et auront peut-être la chance de déménager dans le village plus important à quelques km d'ici, trouver d'autres femmes pour discuter entre le balayage de la cour, les enfants à torcher, les galettes de blé à pétrir et les légumes à cuisiner que le mari aura rapporté de la ville en revenant du travail.Dans la cuisine, les étagères en terre et chaux, faites à la main par la femme de la maison.
Dans le village voisin, demain il y a un mariage et la maison est toute belle, repeinte, et le couturier s'affaire au domicile pour terminer les toilettesLa maison de la famille du marié est toute repeinte pour le grand jour.
Nous buvons un thé avec le futur marié, 20 ou 21 ans, personne ici ne sait exactement sa date de naissance, qui lui, aurait bien voulu se marier avec une Américaine ou une Française... pour partir d'ici ! La famille s'est donc dépêché de le marier avec une jeune fille de la région pour le fixer au village, mais il ne sait toujours pas qui c'est ni à quoi elle ressemble. Ca n'a pas l'air de le perturber plus que ça d'ailleurs, l'essentiel étant de garder ses copains, car une fois marié, les hommes considèrent que c'est une prison : il ne faut plus sortir le soir, acheter le rouge à lèvres et les vêtements pour sa femme, rentrer tout de suite après le travail sans pouvoir boire une bière avec les copains...Le couturier, en demi-lotus, termine les toilettes pour le mariage de demain.
L'idée du mariage avec une occidentale est ici dans toutes les têtes, donc les jeunes filles se font happer, courtiser, les jeunes y croient... sans se rendre compte que les filles qui viennent en vacances dans cette partie du bout de l'Inde n'ont pas forcément dans l'esprit l'idée de se marier avec un local ! Et cela crée bien des difficultés dans les esprits car les cultures sont tellement différentes ! Les filles qui viennent ici en vacances ont envie de s'amuser, sont déjà sorties avec des garçons, ont eu des expériences sexuelles. Ici, les garçons du désert sont vierges et sentimentaux et cela provoque parfois bien des drames amoureux ! Une fois reparties dans leur pays, les filles oublient... peut-être pas tout de suite, mais peu à peu, et les garçons, qui ont goûté au fruit défendu, garde l'espoir de voir revenir la fille qui pensent-ils se mariera avec eux.

Encore du souci à se faire !

18/02/2009 11:54
NEW DELHI, 18 fév 2009 (AFP) - Accord sur l'application de la charia à Swat au Pakistan : l'Inde s'inquiète

L'Inde a qualifié mercredi les talibans de "danger contre l'humanité" après l'annonce lundi d'un accord entre les autorités pakistanaises et des islamistes sur l'application de la charia dans la vallée de Swat, dans le nord-ouest du Pakistan, près de l'Afghanistan.

Les "talibans ne sont rien d'autre qu'une organisation terroriste" et "ne croient en rien d'autre qu'en la destruction et la violence", a réagi le ministre indien des Affaires étrangères, Pranab Mukherjee.

"Selon moi, les talibans représentent un danger pour l'humanité", a insisté le chef de la diplomatie indienne.

Lundi, les autorités pakistanaises avaient rendu public un accord sur l'application de la charia, la loi islamique, dans la région pakistanaise de Malakand, qui comprend le district de Swat tombé en partie entre les mains de talibans pakistanais à l'été 2007.

L'armée pakistanaise y a déclenché l'été dernier une grande offensive.

La vallée de Swat, au pied de l'Himalaya, était jusqu'en 2007 la première destination touristique au Pakistan, notamment d'Occidentaux s'y rendant pour faire du ski.

mardi 17 février 2009

Festival :photos souvenirs

Les militaires basés à Jaisalmer doivent savoir tout faire : monter très bien à dromadaire, savoir jouer de la musique et avoir une belle prestance !
C'est bien parce qu'elle est assise sinon elle aurait peut-être du mal à porter tout ça !
Belle danseuse du Rajasthan, présente pendant les 3 jours du festival avec son groupe.
La jolie frimousse d'une petite "princesse" pendant le festival du désert.

Psychiatre : métier d'avenir en Inde

D'après le Times of India du 12 février 2009, l'Inde se trouve face à un énorme déficit en psychiatres. Seulement 3 300 psychiatres diplômés (dont 3 000 se trouvent dans les 4 plus grandes métropoles) pour 150 à 200 millions de personnes souffrant de maladies ou troubles mentaux et problèmes psychosomatiques divers alors que les besoins sont actuellement estimés à 32 000.
On considère qu'en Inde 75 % de ces malades sont traités de façon traditionnelle ou magique. Certains temples consacrés au dieu Hanuman par exemple, sont réputés pour traiter les cas de démence.
L'Inde estime qu'un budget de plus de 20 millions d'euros sera nécessaire pour l'amélioration des onze (!) hôpitaux psychiatriques, l'augmentation régulière des postes en psychiatrie et le renforcement des départements en psychiatrie clinique et pédo-psychiatrie.
En Inde 120 000 personnes se suicident chaque année et 400 000 font des tentatives.

60 % des suicides dans le monde se passent en Asie dont 40 % en Inde, Chine et Japon.
En Inde, 71 % des suicides sont le fait de personnes en-dessous de 44 ans.

En 2020 on estime que la dépression sera la 2e maladie au monde... Devenez psychiatre, c'est le métier de l'avenir, surtout si vous êtes un peu fou vous-même.Après de telles nouvelles, rien de mieux qu'une bonne tasse de thé !

dimanche 15 février 2009

L'heure du laitier

A Jaisalmer, le laitier passe à domicile...

Nuit dans le désert

De retour de Jodhpur, un peu de tranquillité dans une petite hutte traditionnelle et balade encore plus traditionnelle (pour les touristes) pour admirer le coucher du soleil le jour de la St Valentin...
Il n'y a pas à dire, le coucher de soleil, ça rend toujours bien !!
Mais les couvertures ont été de rigueur car il ne faisait pas chaud ! Il avait plu la nuit précédente et le sable était encore marqué par l'humidité.

Circuler à Jodhpur

Le matin il n'y a pas trop d'encombrements dans la ville, heureusement pour ce pachiderme car à 18 h il aurait du mal à se frayer un chemin !

Passage à Jodhpur

Petit aller et retour à Jodhpur, à 300 km de Jaisalmer (juste cinq heures trente de bus) pour aller voir une amie indienne en compagnie d'autres amis français. Jodhpur, c'est la forteresse la plus impressionnante, qui domine toutes les petites maisons bleues.

C'est aussi la place du marché avec sa belle tour de l'horloge, mise en couleurs dès la nuit tombée (on se croirait à Lyon !) avec tous ses petits marchands de fruits et légumes, de bimbeloterie, de bracelets en verre, en métal ou en plastique, et où se trouve le plus fameux marchand de lassi (yaourt battu, souvent aromatisé à la banane ou mieux au safran) qui vend aussi le très bon gâteau aux carottes indien, un délice... ).

La tour de l'horloge de nuit et de jour
La promenade à Mandore, l'ancienne capitale, m'enchante chaque fois et d'admirer les cénotaphes des maharanis au coucher du soleil reste un moment de b
onheur. Dans le jardin des centaines de singes regardent les touristes qui regardent les singes.

Les cénotaphes des maharanis à Mandore

samedi 14 février 2009

Suite des festivités


J'ai un peu de retard car internet marchait très mal ces derniers jours... Le dernier jour du festival se passait dans un village abandonné du désert du Thar, avec des danses traditionnelles et des festivités du type kermesse de chez nous. Une maison traditionnelle avait été reconstruite et les femmes montraient leur savoir-faire dans les peintures murales.
L'après-midi, course de chameaux, et l'Indian Air Force devait faire une démonstration aérienne du type patrouille de France, mais de gros nuages de pluie s'amoncelaient au-dessus de Sam Sand Dunes et nous sommes partis pour éviter le bouchon de retour du soir en sachant que les avions ne pourraient pas voler avec ce temps. Il a plu ensuite pendant la nuit et le lendemain matin ce qui a bien rafraichi la température !

samedi 7 février 2009

Les gagnants !

Honneur aux dames, la plus belle jeune fille est Suhani, au sourire éclatant et à l'or ruisselant... la 2e àdroite sur la photo.
Le plus bel homme du désert, est celui-ci
Il manquait la plus belle moustache de cette année ! Il y avait le choix dans les formes et les longueurs... pas tellement dans la couleur, tout le monde était passé chez le barbier pour se la faire teindre dans un noir profond...

Les concours

Il y a d'abord eu le concours de Mister Desert avec une belle collection de rajpoutes à la fière allure. Les points étaient sur la prestance et l'allure, le costume traditionnel et les bijoux. Déjà les petits partaient avec un déficit. Le gagnant de cette année est un vrai géant de plus d'un mètre quatre-vingt-dix.Puis Miss Moomal, avec les mêmes critères. Autant dire que tous les bijoux familiaux les plus somptueux étaient entassés sur les robes brodées, il y en avait quelques kilos (attention, pas question de pacotilles...)

Puis le concours de vitesse pour s'enturbanner en moins de deux minutes avec un long tissu de neuf mètres, il ne s'agit pas seulement d'aller vite mais de faire les choses correctement.

Enfin le choix, difficile ô combien de la plus belle moustache... et il y en avait vraiment pour tous les goûts !