samedi 27 septembre 2008

Polo au pays des pommes


J'ai beaucoup de retard dans ce blog et peu de temps pour le mettre à jour ! Mais j'avais envie de vous montrer les lieux charmants et pleins de verdure où nous sommes restés une petite semaine après le Ladakh. Nous étions dans le centre de l'Himachal Pradesh, dans la vallée de Kullu (célèbre pour ses châles de laine) et Manali. Le petit village de Naggar est rassemblé autour d'un chateau et un peintre russe Nikolai Roerich s'y installa au début du XXe siècle. Nous sommes arrivés là au moment du ramassage des pommes, qui sont ensuite envoyées sur Delhi.

Les pommiers étant plutot perchés dans des terrains pentus (nous sommes à 1800 m d'altitude), ce sont des porteurs népalais qui transportent les pommes dans de grandes hottes, jusqu'à des lieux de regroupement où elles sont triées par poids et qualité et ensuite mises en caisse et transportées par camion.

Nous avons randonné à travers bois pour découvrir les petits villages traditionnels de cette vallée encore bien préservée du tourisme, accompagné par Gillou, Français complètement intégré depuis 30 ans dans la région et qui accueille simplement et chaleureusement dans sa petite guest-house (Alliance travels and guest-house, gilloualliance@yahoo.com). Je reve encore de sa soupe de legumes...

jeudi 18 septembre 2008

La foule indienne


Une vue depuis la Grande Mosquée de Delhi, la plus grande de l'Inde, sur les vieux quartiers de Delhi et la foule en plein milieu d'après-midi (c'est 2 fois pire à 18 h !)

La pluie à Delhi


Les rues du vieux Delhi apres la pluie... la Venise indienne ?
Me voici revenue pour quelques jours à Delhi avant de repartir pour Nainital dans la montagne retrouver des amis indiens, puis pour Mussoorie, continuer notre action auprès du tailleur.
Hier mercredi, la pluie de mousson s'est abattue sur la ville, alors que ce n'est plus la saison et que, dans les journaux, des articles sur le changement climatique s'écrivent presque chaque jour. Cela faisait bien longtemps que je n'avais plus marché dans les flaques de cette façon ! Le climat change donc de partout ?

Comme un papillon


Une vue d'un petite partie de Mussoorie sous la brume
Et voilà, après quasiment une journée de harcèlement de la part de l'usurier (je ne raconte pas tout) qui voulait absolument obtenir cette petite maison pour une bouchée de pain, Inam a donné tout l'argent et a reçu son papier de dette qu'il a déchiré, le coeur battant très fort. Il semble être devenu tout léger, ce souci pesant sur son dos et ses yeux depuis de longs mois.
Merci à toutes et à tous, n'hesitez pas à continuer d'envoyer vos chèques ou par internet (en payant en euros car il y a une commission si vous payer en dollars).
Il faut encore penser aux opérations : ses yeux, son dos... et à payer les études de deux des enfants ! C'est loin d'être terminé !

dimanche 14 septembre 2008

Vive la solidarité internationale... et le reste !

Inam assis dans sa boutique.
Et vivent aussi en vrac, l'automatisme, la carte visa premier et le découvert bancaire autorisé !
Sachant que j'ai repéré six distributeurs automatiques de billets dont les retraits maximum vont de 5 mille roupies (pour un d'entre eux) à 20 mille roupies (pour deux d'entre eux), qu'il n'est possible à chaque distributeur de ne faire qu'un seul retrait par jour, que le premier distributeur à 20 mille est tombé en panne après mon premier retrait et qu'il y en a un que je n'ai pas pu utiliser parce qu'il y avait trop de queue, combien de distributeurs ai-je dû faire pour récolter les 75 000 roupies remises au tailleur ce dimanche 14 septembre ? Et si en plus vous voulez compter les frais bancaires pour chaque retrait... ? (Je vais essayer de voir avec la chef d'agence de ma banque qui est sympa)
Voilà, j'ai remis la somme au tailleur tout à l'heure. Un peu éberlué, il ne voulait pas y croire, il a pleuré doucement, m'a dit que son coeur battait trop fort, qu'il remerciait Olivier et tous les amis qui le soutiennent, qu'il ne savait quoi dire parce que c'était trop fort, un immense merci du fond du coeur. Mais il y avait une nouvelle lumière dans ses yeux...
Il avait pris contact avec l'usurier car je lui avais promis qu'il aurait toute la somme. Et là, l'usurier n'a rien voulu entendre, il lui a proposé de lui accorder un an de plus pour rembourser la somme empruntée (bien sûr à 6 000 roupies par mois il a tout à y gagner), qu'il se demandait comment il allait faire pour avoir tout l'argent alors qu'il ne pouvait plus travailler à cause de ses yeux... Car ce que l'usurier veut, c'est la (petite) maison au-dessus de la boutique, qu'il aurait pour une bouchée de pain... Mais Inam tient bon, et va le voir demain lundi pour savoir exactement quand il peut lui remettre la somme, et va essayer d'être avec moi lorsqu'il va tout rembourser.
Si par chance il y a un peu plus d'argent grâce à nos généreux donateurs, la somme lui sera remise afin qu'il puisse se faire opérer des yeux car il ne peut plus faire autrement que de se faire opérer, mais c'est impossible financièrement.
Demain lundi il doit aussi voir la directrice du lycée de son deuxième fils qui est en troisième pour qu'elle accepte de le prendre jusqu'en février pour qu'il puisse passer ses examens en mars car il ne peut plus payer les cours (c'est une école privée qui donne une très bonne éducation, ce que n'a jamais eu Inam qui se prive pour que ses 5 enfants soient le mieux éduqués possible). L'école lui coûte 1200 roupies par mois mais il ne peut pas les payer pour le moment. Sa fille ainée, celle qui a été opérée, donne des cours d'hindi (elle a été un des professeurs d'Olivier) pour aider au financement de son traitement. Et il ne veut surtout pas que son autre fils ainé arrête ses études supérieures pour travailler maintenant, ce qu'il ferait assurément s'il connaissait la situation de son père.
Voilà donc la nouvelle situation, dès que la somme est remise à l'usurier je vous fais un petit blog...
Je pense revenir à Mussoorie d'ici la fin du mois de septembre, ma fille aura mis les chèques à la banque, et si c'est possible, je verrai donc pour lui verser un reliquat, ce serait bien.

vendredi 12 septembre 2008

Notre tailleur : situation désespérée

Bonjour depuis Mussoorie où je viens de rencontrer notre fameux tailleur himalayen...La situation est à mon avis non seulement grave mais quasiment désespérée pour lui... Depuis 3 mois à la suite d'un grave problème d'yeux qui le rend presque aveugle, il ne peut plus travailler et faire de couture. Pas question de faire faire l'opération demandée par le médecin car cela coûte trop cher et en plus il n'a pas pu payer ses intérêts depuis 3 mois, comme il ne pouvait plus travailler. L'usurier a donc renforcé la pression sur lui et prendra sa maison le 1er octobre s'il n'a pas déposé la TOTALITE de la somme due ! Il est completement coincé maintenant, j'ai encore apporté 14 mille roupies données (un euro égal 60 roupies environ) par mon groupe, ému par sa situation, mais il manque encore un peu plus que 1000 euros. Les soins de sa fille nécessitent en plus 6000 roupies par mois pendant 3 ans, 2 ans sont deja passés et il fait tout pour qu'elle puisse faire sa derniere année de traitement pour consolider son opération. Il ne lui faut aucun choc ce qui fait que son père lui cache absolument tout de cette situation difficile. Pour corser la situation, il a une hernie discale qui le fait atrocement souffrir et a du mal à marcher. L'opération qui coûte 54 mille roupies n'est pas financièrement envisageable pour lui dans la situation où il est.
Je suis près de lui jusqu'au 16 septembre, après je repars sur Delhi, il faut donc que j'arrive à sortir ces 1000 euros en cash pour qu'il règle déjà la situation de sa maison. Je ne peux pas le laisser sur le bord du chemin maintenant.
Aucune banque n'a voulu lui prêter, on ne prête qu'aux riches c'est connu, et il n'offre aucune garantie si ce n'est sa maison mais visiblement cela n'intéresse pas les banques.
Il m'a dit que la semaine dernière il a été obligé de vendre les bijoux de sa femme pour un prix ridicule pour pouvoir s'acheter les médicaments pour ses yeux.
Il y a des fois ou l'on se dit que tout tombe sur la même personne... Mais là je le sens complètement désespéré du fait que l'usurier exige qu'il dépose la totalité de la somme au plus tard le 1er octobre. Il n'a pas touché aux sommes que j'ai virées sur son compte, car m'a-t-il dit cela ne lui appartient pas et même pour se soigner il n'a pas voulu prendre une roupie. D'autre part, comme il passait jusque là tout son temps à travailler, il n'a guère d'amis pour lui prêter ce genre de somme.

Voilà la situation. Il faut que je m'organise pour sortir avant le 16 septembre cette somme de mon compte bancaire. Je ne sais même pas si c'est possible pour moi en faisant des retraits dans un distributeur. Mais je vais commencer tout de suite !!!
Merci à vous si vous pouvez faire quelque chose pour l'aider encore, jusqu'au bout !
(voir la possibilité de virement par Paypal, j'espère que c'est encore valable.)

samedi 6 septembre 2008

Soir a Lamayuru

Ecole ou monastere c'est pareil !


Les petits moinillons de Lamayuru sont aussi dissipes que les petits ecoliers de chez nous, quand ils trouvent que les prieres sont un peu longues... Ils mangent des bonbons, discutent et parfois ont de bons fou-rires... mais les moines sont tolerants pour les petits qui viennent au monastere des 8 ans.

Polo au pays des monasteres


Partie au Ladakh depuis le 23 aout, il a ete tres difficile et d'avoir le temps, et la possibilite de pouvoir ecrire un peu sur le blog. Emploi du temps bien charge et difficultes informatique dues aux pannes de courant frequentes dans ce Petit Tibet splendide. Tenir le blog au jour le jour est facile, mais le faire 15 jours apres devient nettement plus difficile car chaque jour apporte sa nouveaute, sa saveur, ses emotions. Je mettrai donc plutot des photos...