samedi 26 février 2011

dernières nouvelles

Non, je ne vous donnerai pas les derniers résultats du match de cricket d'hier soir, Irlande-Bangladesh. Au restaurant sur la terrasse, même les occidentaux mangeaient en face de l'immense écran télé (je vous rassure, ce n'était pas des Français).
Mais la saison des mariages continue, les fanfares passent et repassent dans un tonnerre de cuivres en bas dans la rue, les chevaux blancs caparaçonnés d'or (où trônent habituellement les fiancés) rentrent au bercail vers 23 h la procession finie.
Le prix de l'argent a brutalement augmenté et se trouve officiellement à 51 roupies le gramme (argent brut).
Le prix des superbes écharpes pashminas (vrai de vrai, les super fines avec le beau dessin dans la trame que nous avions tellement aimé) descendent de 10500 à 6000 roupies car j'étais "first customer" au moins pour la 10ème fois, signe que les touristes ont du mal à sortir leur porte-monnaie, et les Cashmiris, les meilleurs commerçants qui soient au monde, se trouvent hyper vexés s'ils n'ont pas vendu... et font jouer la corde sensible, on aide 3500 familles au Cachemire pour leur donner le pain et le beurre, à cause du terrorisme, etc. Le terrorisme est mis à toutes les sauces, que ce soit curry, masala ou mayonnaise.
Je suis retournée rapidement à la National Gallery pour racheter de belles cartes des reproductions à 10 roupies la grande carte double avec enveloppe... J'ai fait mon stock pour le nouvel an.Le prix des timbres a été élucidé : c'est 12 roupies pour les petites cartes postales, 15 roupies pour les grandes, 25 roupies pour les lettres de moins de 20 g et 38 roupies pour les grandes cartes de la National Gallery qui font plus de 20 g.
Le nouveau groupe arrive ce soir. Si la météo dit juste il devrait pleuvoir cette nuit. Pour l'instant c'est grand beau !
Prochain petit article si je peux à Bénarès le 28.

vendredi 25 février 2011

Trajet urbain

Ce matin, petite visite chez Shyam, notre ami et accompagnateur indien... Je marche dans l'air frais et propre de ce matin pour aller à la station de métro tout près de l'hôtel. Je prends mon jeton, 21 roupies pour faire un trajet d'une heure environ, avec deux changements. Les lignes de métro sont en couleurs et c'est facile pour se repérer : la ligne bleue puis la ligne jaune et enfin la ligne rouge. La ligne rouge va au fin fond de la banlieue nord-est et est aérienne. Le métro suit donc sa route au-dessus des toits-terrasses, au niveau des bidons noirs de réserve d'eau, des tiges métalliques hérissées sur les étages non terminés. Un flamboyant ouvre ses fleurs vermeille au milieu du béton. Nous passons comme un aigle sur les hauteurs de la ville parfois au niveau de tous les déchets accumulés sur les terrasses, cela évite de voir celles entassées au niveau de la rue et le museau des vaches y cherchant quelques épluchures.
Quand j'arrive au terminus de la ligne je prends le bus qui va à Pehladpur. Il suffit de dire le lieu où l'on va et on sait si on monte dans le bon véhicule ou pas. Ici, tellement de gens ne savent ni lire ni écrire que rien n'est indiqué pour les directions. Tout se fait "à la criée" ! Ce sont des bus de banlieue qui vont vers les villages où règnent encore les traditions, les mariages arrangés, les voisins qui viennent voir par la porte entr'ouverte l'invitée qui vient d'entrer. Tout se sait, tout se raconte, ne pas faire de faux-pas... Les filles attendent le mari que les parents leur trouveront entre 18 et 22 ans. Pas question d'avoir un amoureux ! Les courageuses veulent aller à l'université ou dans une école technique privée si les parents ont de l'argent, les flemmardes se vautrent devant la télé en mangeant des bonbons.
Le bus est petit, des sièges courent le long de la carroserie et j'avise en montant un petit jeune en face de moi, les oreillettes de téléphone dans les oreilles. Il est assis, il me regarde, tant pis pour lui, un léger froncement de sourcils, un petit mouvement de menton, il a compris, il me laisse sa place. Je commence à être bonne pour commencer les cours de kathakali (mais juste au niveau des yeux, pour le reste, c'est trop tard !)
Une demi-heure de bumping, tressautements, secousses, sursauts sur une route en réparation depuis plus d'un an. Mais pas étonnant quand on voit la vitesse à laquelle certains se mettent au travail ou plutôt essaient d'imaginer comment faire pour ne pas travailler, et ça prend du temps. Encore un paradoxe : d'un côté les rubans d'asphalte autoroutiers qui se déploient à toute allure autour de l'Inde permettant à encore plus de poids lourds surchargés de se vriller sur les bas-côtés, de l'autre les rues des villages laissées dans un état lamentable après des travaux d'adduction d'eau ou d'électricité. Mauvaise gestion des fonds municipaux, laisser-aller collectif, corruption, fatalisme des citoyens.
Les gens continuent de grimper dans le petit bus. La vitre du fond est ornée d'une gigantesque peinture de Shiva Nataraja (le Shiva dansant dont on voit partout les statuettes en bronze ou en laiton) et devant, un petit bonhomme assis sur le capot du moteur, le bonnet de laine enfoncé jusqu'aux yeux fume sa bidi (il est bien sûr interdit de fumer en Inde dans tous les lieux publics) et tourne à fond le bouton de la sono installée au-dessus de la tête du chauffeur. Hardi petit, c'est parti, klaxon dégressif interminable, très fort d'abord puis qui va déclinant PUNPUnpunpunpun et ça repart. Une sinusoïde sonore qui accompagne un chanteur qui semble arabe, le tout à fond la caisse. Les voyageurs sont rivés à leur téléphone, moi accrochée à mon siège qui est en train de se faire la malle par l'avant, les cahots qui me virent sur les voisins et réciproquement, les klaxons par derrière car le bus, qui s'arrête à la demande, stoppe bien entendu au beau milieu de la chaussée défonçée. Au bout de 25 minutes d'essoreuse à 800 tours/minute je reconnais "ma" rue ! Vite, je me lève, fais signe que je veux descendre, le bus stoppe et j'atterris, complètement abasourdie, en plein milieu d'une flaque.
Mais les alu parathas (crèpes à la pomme de terre) de la belle-fille sont bonnes, le yaourt est frais et doux, la télé à fond sur le match de cricket Pakistan-Australie.
That's India ! et j'aime ça !

jeudi 24 février 2011

Solitude à Delhi

Solitude ? C'est un mot un peu trop fort en Inde... Mais se retrouver orpheline du groupe, oui... Pensée pour eux dans les avions... Gil avec un rhume d'enfer récupéré sous une fenêtre ouverte la nuit, et qui a dû encore attendre 4 heures à Amsterdam à éternuer au milieu des oignons de tulipes.
Pendant ce temps, je découvrais un nouveau petit temple, oui Rémy, tu verrais ça, l'ambiance est très familiale et sympathique, le brahmane t'attrape le bras et en un tournemain, te voilà le poignet entouré d'un cordonnet rouge ce qui signifie que tu dois plonger l'autre main dans le porte-monnaie pour donner des roupies. Mais c'est tellement sympathique ! entre safran et santal, Shiva et Ganesh, rien n'est plus bénéfique pour le moral que de venir faire ses dévotions dans un temple de quartier... mais à une heure de métro quand même, il faut savoir trouver les bonnes adresses !

Une fanfare en déroute, en fin de procession de mariage, harnachés de dorures, casqués de rouge avec un beau toupet sur la tête, rentraient dans la station de métro, les trompettes sous le bras.

Les télés tournent toujours avec les matches de cricket, les commerçants les yeux rivés sur l'écran, ne regardant le client que par brefs intervalles, par crainte de manquer le point gagnant.

On ne sait pas ce qui se passe en Egypte, en Tunisie ou en Libye. Les vaches imperturbables continuent de bloquer la route et encouragent les klaxons à vriller les oreilles des passants coincés entre rickshaws et tas d'ordures. Demain je vais aller chez Shyam déguster les parathas faites par sa belle-fille cette fois.
La suite... au prochain groupe qui arrive samedi soir. Ne me quittez pas...

mercredi 23 février 2011

Delhi

Dernier jour à Delhi, journée de visites historiques et culturelle. Ce matin, le petit parc archéologique jouxtant le Qutb Minar, où se trouvent les tombeaux des derniers rois de Delhi, encore préservés de la foule, pas encore rénovés et qui ont gardé un certain charme romantique.Puis plongée dans les bâtiments remontant à l'aube de l'ère musulmane en Inde avec le complexe du Qutb Minar. La construction de la tour elle-même débuta en 1193 et mesure près de 73 m de haut. Les sculptures et calligraphie sur la colonne sont remarquables de finesse.
Nous avons suivi avec intérêt, grâce à un audio guide intéressant, l'histoire de ces rois sultans de Delhi qui ont fait construire dans ces lieux mosquée, tombeau, école coranique.
Puis découverte de la religion bahaïe avec un temple en forme de lotus blanc fermé. Achevé en 1986 il accueille les adeptes de toutes confessions pour prier et méditer en silenceLa galerie nationale des arts modernes a clos notre journée avec un musée entièrement rénové offrant des salles superbes, peu de monde, mais d'art vraiment moderne... pas trop non plus.
Nous disons au revoir à notre chauffeur Hari, tellement expert en zig-zag, et à Shyam, protecteur et bienveillant qui a pris soin de nous comme si nous étions ses enfants.
24 jours en Inde surprenants, étonnants, merveilleux, qui donnent envie de revenir, bien sûr !

mardi 22 février 2011

Agra-Delhi,le delhi-re

Pendant que tout le monde est en train de faire les valises, acheter un sac dimension bagage-cabine, recomposer le tout, peser l'ensemble (il y a une belle balance à l'hôtel, c'est pratique) je vous donne les dernières nouvelles de notre périple.
Ce matin, visite du mausolée d'Itimud-ud-Daula, une vraie petite merveille, que certains ont même préféré au Taj, c'est dire !A agrandir pour voir la finesse des incrustations de pierres dans le marbre...
mais c'était désert, dans un beau jardin, et le monument est de toute beauté. Je n'ai pas pu récupérer un appareil photo après notre pantagruélique repas de poisson tandoori, et surtout de desserts : crèpes fourrées aux dates avec miel et glace à la vanille et fondant au chocolat moelleux... Le dernier jour on ne se refuse plus rien !
Après, encore une visite de tombeau, celui de l'empereur Akbar, parc aux biches, belles pelouses, monument impressionnant de grès rouge et de marbre blanc, incrustation de motifs géométriques, et tous sont surpris d'une extrême précision d'ajustement des motifs pour le début du XVIe siècle.Sikendra, une des portes donnant sur la Yamuna grès rouge et marbre blanc, comme d'habitude.

A l'intérieur, de très belles peintures...
C'est un des paradoxes ici, la beauté de l'artisanat, la précision du savoir-faire ancestral et tout ce qu'on voit dans les rues...
Le retour sur Delhi a été de la folie, coté circulation. Il valait mieux fermer les yeux et se dire qu'on faisait vraiment confiance au chauffeur ! Des bus surchargés, avec leur grappe humaine sur le toit, des jeeps où ils étaient 6 devant et le chauffeur était assis sur les genoux d'un autre homme... on était tous pliés de rire...
J'allais oublier arrivés à Delhi, la tombe d'Humayun au coucher du soleil... Encore un mausolée extraordinaire avec ce mélange de grès rouge et de marbre blanc. Tout était beau, propre, Obama était venu le visiter le mois dernier donc nous avons profité des rénovations. Il reste encore beaucoup à faire, mais par rapport à 20 ans en arrière, il y a vraiment une réelle prise de conscience du capital culturel et touristique de Delhi.Les photos sont de Geneviève sauf mention contraire.

lundi 21 février 2011

Agra : le Taj Mahal !


Et oui, nous l'avons vu, comme sur les cartes postales, mais en mieux, les yeux éblouis, jusqu'au soleil couchant. Avec un monde fou, fou, fou.
Vous pouvez aussi cliquer sur les photos pour les agrandir.

dimanche 20 février 2011

de Jaipur à Bharatpur

Samedi 19 à Jaipur, visite du fort Jaigart avec le plus gros canon sur roues au monde et qui n'a tiré qu'une seule fois un boulet de 50 kg projeté par 100 kg de poudre... C'était juste pour voir si ça marchait. Après, seul son nom suffisait à faire peur à l'ennemi ! Puis traversée de la crête pour rejoindre le fort de Nahargarh, le Fort du Tigre, résidence de campagne du maharaja avec 9 appartements pour les reines qui occupaient et distrayaient cet homme (qui n'a jamais eu d'enfant).
Une partie de la muraille du fort de Nahargard et la vue sur Jaipur
Présentation et explication de la fabrique de tissus impression au tampon (block printing) et des tapis entièrement tissés à la main en laine pashmina et bien sûr, difficile de résister à la tentation...
Puis trajet jusqu'à Sanganer à toute allure pour arriver avant la fermeture de la fabrique de papier artisanal à partir de coton et soie. Puis encore un temple, jaïn, cette fois, avant de replonger dans la cohue de Jaipur pour les derniers achats.
Dimanche 20 : En route pour Bharatpur avec escale au temple de Galta, ablutions des pélerins dans les bassins, et site magnifique dans une encoche de rochers.
Puis dans un petit village découverte d'un magnifique réservoir sculpté.Safari au Parc National des Oiseaux à vélo, un peu abrégé en raison de la présence d'un tigre rodant dans les parages. Mais on ne sait pas si c'est le tigre qui inquiète Rémy...

samedi 19 février 2011

de Pushkar à Jaipur

Hélas, internet en panne, ou plus de courant, ce sont des choses qui arrivent fréquemment ici ! Donc la suite arrive...
En route pour Jaipur, capitale du Rajasthan, petite ville rose de 4 millions et demi d'habitants. Belle autoroute jusqu'à une "diversion" pour traverser la ville de Kishangarh, aux nombreux marbriers et où Hari notre chauffeur nous a montré ses talents de pilote de gymkana-rodéo pour s'infiltrer à travers les centaines de camions chargés de blocs de marbre monstrueux.Une petite vue de l'embouteillage sur... 5 voies (alors qu'il n'y en a que 2)
Arrivés à Jaipur, nous filons droit sur Amber après une restauration minute au restoroute des chauffeurs dont vous pouvez admirer la cuisine ultra-moderne ci-dessous. Le spécialiste des parathas (crèpe qu'on aime fourrée aux pommes de terre) n'arrête pas une minute...Montée au fort en slalomant entre les éléphants à touristes et magnifique vue depuis le palais sur les 18 km de remparts.La vue classique du fort d'Amber depuis la route, impressionnant non ?
Rencontre avec un jeune brahmane lors de la visite du temple à Vishnou et découverte d'un nouveau lieu à la beauté magique, avec une montée d'escaliers qui donne le vertige. (photo a venir)
Puis visite d'un magasin d'état avec achat de pashmina (belles écharpes en laine ultra légère et chaude de poils de cou de chèvre).
Débarquement dans un hôtel médiocre et repli le lendemain matin cinquante mètres en face chez le concurrent, bien plus confortable et entièrement neuf.
Le lendemain, le Palais des Vents, grand mur percé de moucharabieh pour permettre aux princesses de voir sans être vues.
Visite de l'observatoire construit par le maharaja Jai Singh II au XVIIe siècle : grand cadran solaire en marbre blanc qui indique l'heure avec une précision de 20 secondes. Ce n'est pas celui de la photo... Puis le City Palace avec une superbe salle des audiences privées comportant deux fauteuils, un pour le maharaja, l'autre pour le gouverneur anglais de l'époque.
Repas dans un restaurant très "middle-class" avec un excellent thali et servi dans de l'argent massif... (la photo du service a thé sera bientot en ligne !)
Enfin, en route pour la poste et vous comprendrez que nos 65 cartes auront peut-être du mal à arriver avant nous... Ce n'était pas faute de ne pas avoir mis de la bonne volonté, nous avions déjà entrepris une tentative à Bundi, mais le bureau n'a pas accepté de tamponner notre courrier.A Bundi, petit bureau sympa mais pas tamponneur...
ca y est, nous avons déniché le bureau de poste du quartier !
Pour terminer la journée tous assis par terre pieds nus sur une moquette où pleuvent les pierres précieuses... rubis, saphirs, émeraudes s'étalent sous nos yeux ébahis... Il n'y a plus qu'à choisir et à faire chauffer la carte bancaire.
Retour à l'hotel, certains un peu éteints, d'autres surexcités...

mercredi 16 février 2011

De Bijaipur à Pushkar

Le salon du maharajah dans l'une des suites....
Après une nuit torride dans le palais du rana de Bijaipur (il fallait bien profiter des lits quasi-royaux en 180 pour faire des galipettes !) départ pour Bundi dans un paysage alternant dalles rocheuses et vertes cultures. Excellent accueil dans une guest house familiale très propre, contrastant avec l'état de la rue...Champs de pavots en fleurs, réservé pour l'usage médicinal (morphine).
Accueillis par des singes macaques nous visitons la forteresse de Bundi avec ses fines peintures murales du XVIIe siècle malheureusement ni entretenues ni gardées. Nous osons grimper dans le fort supérieur au sommet de la colline à la recherche du point de vue le plus élevé. La descente, aussi risquée que la montée nous conduit au centre du marché pour regarder le réservoir sculpté de la rani (femme du rana).La route vers Pushkar est particulièrement défoncée et entre flaques et boue nous évitons l'orage mais pas la rude traversée d'Ajmer.Arrivée à Pushkar presque sous le soleil pour faire l'ascension de la colline de Savitri, 200 m de dénivellé tout en marches inégales pour atteindre le temple au sommet.
Pushkar, petite ville sainte, sans tabac, sans viande et sans... bière mais avec de nombreuses échoppes de toutes sortes avec, hier soir, un choix de batons d'encens, roulés main et qu'avec des huiles essentielles, dont la célèbre rose de Pushkar, et des parfums tous plus odorants les uns que les autres. Petit tour au temple de Brahma, le seul en Inde (alors que pullulent ceux à Shiva...).Cette après-midi tour du lac de Pushkar, accompagné de deux jeunes musiciens "Bhadi" nomades du désert et succulent gateau au chocolat sans oeuf, sans lait, sans beurre dont le cuisinier a mis 3 ans pour mettre au point sa recette ! Mais il ne nous l'a pas donnée !
Toujours pas de poste ouverte, nous étions devant le bureau de poste à 10 h pétantes pour apprendre qu'aujourd'hui était... jour férié ! Encore un festival de plus... plein de fanfares dans la ville et toute la nuit dans les oreilles.Derrière la blancheur des temples au bord du lac, les petits cochons des rues de derrière...
Repas ce midi face au lac avec de bons "momos" tibétains aux légumes et fromage pour faire l'ascension de la 2e colline pour le coucher du soleil.

dimanche 13 février 2011

Ganesh Groupe, dernieres nouvelles

Il manque Geneviève qui prend la photo et en plus Shyam, notre mentor qui s'occupe de nous comme un père !
Ganesh, le dieu éléphant qui enlève les obstacles et amène richesse et chance... Tel est le nom adopté à l'unanimité pour protéger notre périple et nous en avons bien besoin sur les routes !
Et voici les derniers écrits collectés cette soirée au bord de la piscine de notre palais... en écoutant les grillons.En attendant que le couvert soit mis qui fait des longueurs dans la piscine du palais ? vous avez le droit d'agrandir la photo en cliquant dessus !
A Jodhpur, revenons un peu en arrrière, visite du fort de Merangarh, époustouflant pour ses dentelles de grès rouge avec une vue plongeante sur la ville bleue.Repas en redescendant dans une petite gargotte, aux effets problématiques pour certains !
Dégustation d'un goûteux lassi vanille-safran (yaourt battu et crème) au coeur de Sardar Market et achats d'épices après dégustation et "reniflage" puis plongée en apnée dans les rues et boutiques de "pates". Découverte d'un entrepot de 2 000 mètres carrés d'un brocanteur qui exporte dans le monde entier.
Le Dalai-Lama, invité chez le maharajah de Jodhpur ce soir là nous a privé de la visite du palais Umaid Bhawan.Le 10 février, long trajet jusqu'au Mont Abu où nous passons d'une guest-house "rustique" à l'hotel "Lake Palace"... Visite des temples jains avec leur magnifiques dentelles de marbre blanc. Plein les yeux mais rien dans la boite, il faut entrer les mains vides (et le coeur ouvert).
Rencontre avec des adeptes de l'université spirituelle Brahma Kumari : travail sur soi pour un monde dans la paix.
Sunset point pour terminer la journée avec plein d'amoureux indiens.
Le Kanak Dining Hall nous régale ensuite d'un "thali" végétarien extra.
Udaipur le 11 février. Photo folklorique dans les jardins du Maharana Pratap, on s'est pris pour des princesses... le temps d'un clic.Le jardin Sahelion-ki-Bari, pour les princesses et ses suivantes avec ses jets d'eau et un grand- père guide de 70 ans imbattable dans le bruitage des pleurs de bébé...Visite d'une bijouterie où les cartes bancaires ont chauffé et spectacle de marionnettes plein d'espiègleries et pour terminer choix de merveilleuses miniatures...
Le 12 février, Udaipur, visite du City Palace où un somptueux mariage se prépare, fleurs fraiches et milliers d'orchidées...
Visite des temples à Nagada de la bru et de la belle-mère, Ve siècle et Eklingji, célèbre pour ses temples à Shiva.
Le 13 février Chittorgarh, 28 km carrés de tours de palais et de temples. Pour terminer nuit au Palace Bijaipur, les mille et une nuits...