lundi 30 juillet 2012

Après les Alpes, l'Himalaya !


Polo va repartir, c'est comme si c'était fait... On attend juste qu'ils remettent l'électricité sur Delhi pour pouvoir dormir dans une chambre climatisée demain soir ! Et oui,  voir la page du Monde :

Inde : une gigantesque panne prive d'électricité 300 millions de personnes

Le Monde.fr |

Cela fait plus de dix ans que le pays n'avait pas connu pareille panne : lundi 30 juillet, 300 millions de personnes ont été privées d'électricité en Inde. Le black-out a semé le chaos dans les transports urbains et particulièrement dans la capitale, New Delhi.
L'ensemble du réseau électrique du nord du pays s'est effondré dans la nuit de dimanche à lundi, vers 2 heures (21 h30 dimanche, heure française) et n'a pu être rétabli partiellement que six heures plus tard, a indiqué le ministre de l'énergie, Sushilkumar Shinde. L'incident serait dû à une surcharge du système électrique, qui aurait entraîné une succession de ruptures d'approvisionnement.

Plus de trains ! plus de feux rouges à Delhi ! ce devait être une pagaïe noire, et surtout plus de bière fraiche ! ;) 

Quand il fait trop chaud, tout le monde met le climatiseur, le ventilateur, etc. Et quand des centaines de millions de personnes le font ensemble, tout claque !

Et quand tout claque, c'est l'aventure dans la jungle des fils électriques ! (photo Béa)

Mais ensuite, vite, nous partons dans les montagnes, il fera moins chaud, pas plus de 30° de toute façon et pas besoin de ventilo pour la nuit.


Le Ladakh est un district situé dans l'extrême Nord de l'Inde, plus précisément dans l'état du Cachemire. Les principales villes sont Leh et Kargil, qui se trouvent respectivement à 3500 et 2800 m d'altitude. Toute cette région se trouve dans la chaine himalayenne. Le Ladakh est une partie de l'Inde très différente du reste du pays puisque très proche du Tibet. Preuve en est le surnom de “Petit Tibet” fréquemment donné à cette région !
Situation du Ladakh sur la carte de l'Inde
et avec les détails ça donne ça !
Contrairement au reste de l'Inde, cette région a l'avantage de ne subir aucune mousson durant l'année. Ainsi, lorsqu'en plein été, l'Asie toute entière est arrosée de trombes d'eau, le Ladakh est épargné. De ce fait, la région est très aride et pauvre en flore.

Donc, parcours à suivre... Je ferai tout mon possible pour tenir le journal de bord !

samedi 28 juillet 2012

Le petit tRoux touristique

Quelques jours passés dans le petit village du Roux en Ardèche m'ont fait découvrir les particularités de ce lieu. D'abord ce village comporte quatre parties disséminées dans le bas de la montagne et la partie principale, le chef-lieu à 850 mètres d'altitude, qui se nomme Le Roux, là où se trouve la mairie et la boite aux lettres, ne comporte que quelques habitants, comptés sur les doigts des deux mains...
L'entrée du village, à l'arrière l'ancienne filature.
Puis il y a Le Roux Bas, qui comme son nom l'indique est situé plus bas sur la route, près de la rivière, la Fontaulière et deux autres hameaux pour un total de 41 habitants. Par contre, touristes et vacanciers apprécient le lieu pendant l'été mais seul passe le boucher. Penser à faire les courses avant de venir s'installer pour les vacances est essentiel.
Les toits du Roux Bas
petit chemin creux allant au Roux Bas
Comme dans tout village, il y a des gens sympas et je ne parlerai que de ceux-là ! D'abord Dédé, qui a décidé de refaire un pont, perdu dans les bois, qui enjambait la rivière et qui était dans un bien triste état.
Le pont avant (photo Dédé)
Il tenait... mais en bien mauvais état (photo Dédé)
Il a mis trois ans je crois pour le remettre en état, tout seul, en portant ses seaux tout le long du chemin, et en utilisant 36 sacs de ciment et plus de trois tonnes de sable. Un vrai travail de fourmi ou de Romain ou de fourmi romaine...
Un petit bout du chemin où Dédé portait sacs de ciment et seaux de sable...
Maintenant le pont est superbe, le lieu où il se trouve, magique, avec la solitude, la forêt, le gazouillis des oiseaux et le gargouillis de l'eau. Idéal pour la sieste estivale, la lecture, l'écriture de poèmes, bref flemmarder avec bonheur. Il ne reste plus qu'à continuer à débroussailler le chemin de l'autre côté, mais ça ce n'est pas lui qui le fera !
Le pont à Dédé, tout beau tout neuf !
L'échelle est encore là, mais pas pour longtemps !
un bel environnement pour se reposer.
Autre curiosité : le trou de la sainte... Cette histoire m'a été racontée la première fois par Jean-Marie Simon, autre habitant du lieu, et qui est "allumeur d'histoires" pour ne pas dire conteur génial, en plein milieu du désert marocain et avait, bien sûr, excité ma curiosité naturelle.
Ce trou a une belle histoire : sur le territoire du Roux fut édifié au 1er siècle après J.C un sanctuaire gallo-romain dédié au dieu des sources Abélio, d'origine celte. Dans ce sanctuaire une pierre était parée de vertus magiques : elle avait le pouvoir de guérir les bourdonnements d'oreilles ! Avec l'apparition du christianisme, le sanctuaire d'Abélio se transforma en chapelle de sainte Abeille et la pierre continua d'attirer les croyants.
La sainte Abeille était un monolithe qu'on a transporté de son site celte originel à l'église du Roux avant de la sceller à droite de l'autel. 
Pour la suite de l'histoire, déplacez vous donc au Roux pendant les beaux jours (pendant l'hiver pensez à prendre vos raquettes) et vous irez mettre votre auriculaire dans le trou de la pierre puis dans votre oreille et en priant très fort sainte Abeille vous verrez vos bourdonnements disparaître. (Ah ! pendant que j'y pense on écrit maintenant disparaitre, sans l'accent circonflexe sur le i, qui ne servait à rien. C'est dans le code officiel de la nouvelle orthographe : tous les accents circonflexes sur le i ou le u qui n'interviennent pas dans la prononciation sont enlevés... je ne vous dis pas comme ça rouspète dans le Landerneau des accents circonflexes !)
Jean-Marie en train d'expliquer les effets thérapeutiques
du trou de la sainte à une visiteuse.
Pour les passionnés de géologie et les amateurs de randonnées sympathiques, La Vestide du Pal vous intriguera : c'est l'un des plus grands cratères d'Europe ! Par contre, pas facile à reconnaître (ah ! pardon, les vieilles habitudes, je vais avoir du mal à m'en défaire des accents circonflexes !), à reconnaitre donc quand on marche dessus, ou même quand on le voit de loin, de Chaumienne, du côté des crêtes (mais là, on le garde l'accent, hein, c'est sur un e pas sur un i ou un u !).
Vue de Chaumienne sur Le Roux et la Vestide du Pal dans le fond.
promenade vers Chaumienne.
Et puis, petite publicité gratuite pour un lieu sympathique et accueillant : l'Auberge Le Rousset du Lac sur la D536, avec une bonne cuisine élaborée à base des produits de pays. Et qui fait également gite (cette fois j'y ai pensé !) d'étape sur le passage du GR 7. Vous en profiterez pour aller voir l'abbaye de Mazan, non loin de là, un petit trésor cistercien à découvrir.
Vue générale de l'abbaye de Mazan.
plan de l'abbaye
Un des vitraux réalisés par Louis-René Petit à l'occasion du 900e anniversaire
de la fondation de l'ordre de Cîteaux.
Le clocher de l'église de Mazan

vendredi 13 juillet 2012

TMB étape 6 Pra Neyron - Chamonix

Et voilà, notre petit bout du tour de Mont Blanc se termine dans la grisaille ce matin.
On ferme le refuge et hop ! c'est parti !
Dernier petit coup d'oeil sur Pra Neyron avant d'entamer notre descente de folie
Nous fermons notre joli petit refuge et enfilons les capes de pluie, que nous ne garderons pas longtemps. C'était juste pour nous faire peur avant une descente de 800 mètres dans la forêt quasiment à pic sur Courmayeur. Mais quand même, nous avons bien transpiré et les genoux en ont pris une bonne secousse car nous n'avons pas traîné en route !  Même pas eu le temps de prendre des photos ! Nous avons bien fait de nous arrêter ici et de prendre notre temps. La plupart du temps, les randonneurs descendent directement à Courmayeur sans faire d'arrêt sur cette partie. Et bien, c'est un tort ! Le refuge Le Randonneur est accueillant et la nourriture délicieuse donc nous en avons profité !
Si ! une photo quand on arrive au Plan Chécrouit au milieu de la forêt !
Dolonne, joli petit village typique
Gilbert nous attend au coin pour ne pas rater la rue qui va sur Courmayeur
Nous arrivons au petit village de Dolonne, pittoresque avec ses maisons en pierre et ses rues étroites et après avoir traversé la rivière nous arrivons aisément à la gare des bus. A midi nous partons pour Chamonix par le tunnel du Mont-Blanc. Il se met à pleuvoir quand nous montons dans le bus... La chance a vraiment été avec nous (ou si c'est Ganesh qui nous a aidé ?)
du bus, le temps n'est pas génial...
mais par contre la voie est libre pour le tunnel du Mt-Blanc
ce qui ne sera pas le cas dans l'autre sens !
petite carte pour situer.
Nos voitures sont stationnées au Fayet et après un petit casse-croûte (ah ! les bonnes frites bien chaudes !) nous reprenons un bus Chamonix - Le Fayet.
L'aventure est terminée pour cette fois mais nous emportons la publicité de l'office du tourisme de Courmayeur pour des randonnées dans la vallée d'Aoste... On ne sait jamais !
et en prime la vue hivernale sur le massif avec le Mont-Blanc, la Pointe Helbronner,
les Grandes Jorasses, la Pointe Walker.

jeudi 12 juillet 2012

TMB étape 5 refuge Elisabetta - Pra Neyron

Ouf ! il fait beau ce matin ! Car c'est la fameuse étape du balcon du Mont-Blanc que nous attendons depuis le début. Descente du refuge Elisabetta sous un beau soleil et ciel bleu.
Le soleil et le ciel bleu intense comme on n'aurait pas pu le rêver
Le refuge et les casemates abandonnées.
Le vallon de la Lée Blanche en contre-jour vu du refuge.
et ensuite sur le terrain !
la partie du lac de Combal
Nous voyons dans le Vallon de la Lée Blanche le long chemin tout plat (enfin du plat !) qui file le long du torrent avec une grande partie marécageuse comportant une flore alpestre variée. Cette partie est aussi appelée lac de Combal, même si nous n'y voyons pas de lac.
Un petit chalet bien situé !
l'immense moraine du glacier du Miage.
La vallée est fermée en aval par l'immense moraine issue du glacier du Miage et que nous verrons très bien d'en haut. Quand nous nous retournons une dernière fois avant de monter "sur le balcon", nous voyons le refuge tout là-bas au fond, et puis la crête sur laquelle nous avons tant peiné hier après-midi et le col des Pyramides Calcaires avec le souvenir des névés en pente.
Dernier clin d'oeil au refuge et nos exploits d'hier après-midi aux Pyramides Calcaires !
Nous allons passer dans un autre lieu et finie la plaisanterie, ça grimpe, ça monte dur sur la droite, ça chemine, ça se tortille, le chemin disparaît derrière les hautes herbes, escalade les buttes, contourne les rochers, traverse les torrents, et il faut toujours monter, tourner, avancer sur cette pente raide pour atteindre les bergeries de l'Arp Vieille inférieure et supérieure à 2303 m.
Et c'est parti pour monter, tourner, grimper...
on traverse les torrents, et on continue à monter...
les vieilles bergeries
Je suis toujours la dernière et je pensais que le groupe se serait arrêté là, mais non, il y a déjà un groupe de pipelettes en débardeurs qui se badigeonnent de crème solaire. Je continue donc en regardant la flore et les couleurs étonnantes, jamais vu de bleu aussi phosphorescent ! Le torrent est superbe aussi avec les étincelles de soleil qui jouent avec l'eau. Un vrai bonheur...
Un bleu fabuleux
Et puis, enfin, après des tours et des détours, j'arrive au lieu magique où tout le monde s'arrête pour regarder le Mont-Blanc de Courmayeur et toute la chaîne, les Grandes Jorasses, la Dent du Géant... Juste se poser et regarder sans rien dire. Le panorama est sublime et aucune photo ne rendra cette impression.
petit panorama devant le Mont Blanc de Courmayeur
allez ! pour une fois, il faut immortaliser ce moment !
Puis le chemin se poursuit plus tranquillement, maintenant nous longeons toute cette chaîne, bien en face, mais à l'horizontale, c'est le fameux "balcon".

Nous descendons jusqu'au lac Chécrouit où nous pique-niquons à 2165 m. Les télésièges sont là au-dessus, en-dessous, à côté, la civilisation des loisirs nous environne de ses câbles, remontées mécaniques et gares métalliques.
panorama au lac Chécrouit
et sieste à l'ombre chiche des pins
Après le lac, le chemin est confortable et verdoyant.
Le Col Chécrouit
Après le lac, le col Chécrouit, avec un refuge, mais nous descendons jusqu'à Pra Neyron pour aller au refuge Le Randonneur, très coquet, tout neuf, qui a 16 places confortables, deux grandes salles de bains.
Descente sur Pra Neyron avec en plongée Courmayeur, mille mètres plus bas.
Nous sommes tous les sept dans un dortoir mignon comme tout et l'accueil de la famille, qui tient un restaurant à cinquante mètres est chaleureux. La nourriture délicieuse et oui, nous avons des pâtes et du tiramisu ! Yes ! euh... Si ! Cette fois c'est avec un bon petit vin blanc frais que nous fêtons cette belle réussite et que nous remercions Hélène de son organisation parfaite !

mercredi 11 juillet 2012

TMB étape 4 : Les Mottets - refuge Elisabetta Soldini

Du refuge des Mottets, une longue montée nous attend avant d'atteindre le col de la Seigne. Ce matin, je prends de l'avance pour monter à mon rythme, sans me faire attendre et pour avoir le plaisir de prendre des photos avec le groupe de face et non plus toujours de dos !
Départ du refuge des Mottets vers le col de la Seigne
Je continue à grimper tranquille...
et à admirer le paysage.
Le temps est beau pour partir, un peu frais mais on va vite transpirer et longtemps... Ce Col de la Seigne est la frontière entre la France et l'Italie et est situé entre l'Aiguille des Glaciers et la montagne de la Seigne.
Il est placé sur la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Adriatique. Ce passage était déjà fréquenté dans l'Antiquité, une voie consulaire permettait un accès direct avec la cité de Vienne en Isère. Incroyable non ? Le col de la Seigne est un des accès au Val d'Aoste à travers le Val Veny.
La montée est loooonngue... Soudain un nuage arrive et j'ai l'impression de marcher dans l'ouate, la brume masque les formes et c'est un peu fantasmatique.
Serait-on sur une autre planète ?



Ca y est, je vais me faire rattraper par le groupe qui arrive !
Une chose est sûre, quand il n'y a pas de brouillard, on ne risque pas se perdre,
tout est bien balisé !
Le moment de magie pour moi, quand, levant les yeux, j'ai vu apparaître le Mont-Blanc.
Au col de la Seigne, petit arrêt à la table d'orientation et nous redescendons de quelques mètres pour nous réchauffer un peu et manger quelques biscuits.
Vue du Col de la Seigne
Descente du col, les névés nous attirent toujours autant pour la glisse !
mais fait que nous passons de l'autre côté du rocher et évitons la Casermetta.
Puis nous descendons en évitant, malgré nous la Casermetta du col de la Seigne à 2365 m, centre d'accueil et d'initiation à la nature de l'Espace Mont-Blanc. Il est ouvert de fin juin à mi-septembre de 9 h à 17 h 30 et visiblement les groupes organisés ne font pas comme nous et passent au bon endroit sur le sentier !
des vestiges de la guerre, de casemates se voient tout au long du chemin
près de notre lieu de pique-nique, des tapis de fleurs
les fleurs de bois joli
Même Polo va humer les gentianes !
de beaux lys martagon qu'on admire sans modération
Casse-croûte dans un lieu plein de fleurs partout, des gentianes superbes, des lys martagon, des orchis pourpres, il est difficile d'arriver à marcher sans en écraser des bouquets... On regarde aussi les gens qui montent et qui descendent le chemin, c'est une vraie autoroute ce tour du Mont-Blanc !
les fous du vélo à 2000 m, il faut pousser sur les pédales !
Tous les âges, des jeunes, des vieux, des familles, des gens qui flânent, d'autres qui courent, peut-être pour s'entraîner pour l'UTMB qui va passer par là : l'ultra-trail du Mont-Blanc, une course de dingues pour 2 300 coureurs sélectionnés qui partiront le 31 août prochain pour faire le tour du Mont-Blanc en .... deux jours ! à peu près 168 km pour environ 9 600 mètres de dénivelé positif, au départ de Chamonix, en semi-autonomie et en 46 heures maximum. Oui, il faut être fou ! Surtout que fin août il risque d'y avoir froid, neige, brouillard...
Il y a aussi les cyclistes, oui, c'est la mode de faire le tour en VTT et nous voyons de super vélos de luxe mais il faut bien avouer qu'ils ne sont pas souvent dessus...
Avant le refuge, un hélicoptère que nous avons aperçu et entendu depuis notre coin pique-nique nous intrigue. C'est la patrouille de la douane et du secours en montagne qui s'exerce à faire des exercices de sauvetage !
Entraînement pour aller chercher des blessés sur une paroi !
Nous arrivons de bonne heure au refuge Elisabetta Soldini, buongiorno a tutti ! et nous installons nos sacs dans un petit dortoir de sept. Nous décidons, et c'est là qu'on voit que nos étapes sont insuffisantes pour notre soif de paysages et de nouvelles aventures, d'aller découvrir derrière le refuge le col des Pyramides Calcaires. Rien que le nom, déjà, est tellement bizarre... Bref, encore un chemin qui grimpe raide, traversée de petits névés, on perd un peu la trace, on se perd dans les rochers et on finit par récupérer le chemin de crête en s'accrochant bien sur la pente comme des dahuts.
montée au col des Pyramides Calcaires, ce n'est plus le TMB !
A cause du vent, ne pas rester sur la crête et s'accrocher fort pour tenir debout !
 Mais là-haut, sur la crête, à 2500 m,  le vent s'est levé et il nous faut parfois nous accroupir pour ne pas se laisser déséquilibrer par des rafales à décorner les bouquetins. On grimpe comme on peut en direction du col, l'ambiance est grandiose et sauvage.
belle ambiance dans un beau cirque de montagnes
mais le vent pousse les nuages...
même si le soleil est encore là, les nuages deviennent menaçants
 Mais des nuages pas très sympathiques commencent à courir au-dessus des pics et il apparaît plus sage de redescendre juste avant d'avoir atteint le col à 2580 m... Tant pis !
presque arrivés au col, il vaut mieux renoncer
nous redescendons à grande allure grâce aux névés
ça descend, ça descend !
et l'impression enivrante qu'au bout du névé on va sauter dans la vallée !
Mais nous nous régalerons dans la descente cette fois en prenant d'immenses névés qui nous amènent quasiment à la hauteur du refuge !
nous prenons quand même le temps d'admirer le glacier d'Espelette en passant
et nous revoilà de nouveau en vue du refuge Elisabetta
Pendant que tout le monde se jette sur sa bière fraîche, je file sous la douche pendant qu'il n'y a personne et que l'eau est encore tiède, ce qui ne sera plus possible une fois les bières bues... l'eau sera aussi fraîche que la bière ! Les douches et les toilettes dans les refuges sont encore en nombre très limité, mais c'est un progrès par rapport à mes débuts en montagne où le terme douche était complètement incongru dans un refuge !