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mercredi 8 mai 2013

Les différences

Deux panneaux publicitaires m'ont fort intéressés quant à l'idée qu'on peut se faire de la communication dans un pays comme l'Italie, moderne, occidental, industrialisé et tout et tout et en Inde, censé être un pays en voie de développement mais qui a pris plutôt l'autoroute du progrès que le petit chemin de traverse ! Ou bien est-ce une façon de voir la vie ? En Italie, c'est encore le plaisir rétro de parler dans un téléphone accroché à un fil en tire-bouchon avec un présentateur vieille bourgeoisie, chianti et gelati... L'Inde, elle, compte sur ses nouveaux jeunes dirigeants, managers surbookés, un pied aux Etats-Unis et l'autre dans les Emirats Arabes Unis, style décontracté, un oeil sur internet, et des sms pleins les doigts...
Amusant non ? et les deux publicités datent de ce mois d'avril 2013...
panneau publicitaire photographié à Calcutta - Inde

panneau publicitaire photographié à Palerme - Sicile

dimanche 28 avril 2013

Sicile, arrivée à Palerme


Sicile – Palerme

L’arrivée à Palerme se fait presque sous le soleil, un peu voilé, mais le temps est doux. Notre hôtel est légèrement en périphérie et le spectacle affligeant de tonnes d’ordures jonchant les trottoirs font penser à la grève des éboueurs marseillais.
Dure l'arrivée à Palerme !
 Mais bien vite la beauté de cette ville où se sont mélangés hardiment Grecs, Romains, Byzantins, Normands, Arabes et autres Espagnols nous fait oublier la saleté. Les visites incroyables du premier jour nous invitent à savourer le côté crème chantilly et bébés angelots des oratoires baroques comme le merveilleux tableau à Abatellis d’Antonello de Messine d’une annonciation où seul se présente le portrait de la Vierge sous un grand voile bleu. Elle a un petit regard en coin avec la main droite qui se soulève. Et chose incroyable par ces infimes détails elle nous fait sentir la présence de l’ange derrière elle et la sensation où elle se dit « il m’arrive quelque chose »…(photo interdite)
l'église Santa Maria de Valverde

Le Christ Pantocrator de Valverde, la plus grande icône byzantine du monde
Plein de photos incroyables de ce baroque sicilien que j'espère mettre en ligne quand j'aurai une connexion plus tenace !

jeudi 12 juillet 2012

TMB étape 5 refuge Elisabetta - Pra Neyron

Ouf ! il fait beau ce matin ! Car c'est la fameuse étape du balcon du Mont-Blanc que nous attendons depuis le début. Descente du refuge Elisabetta sous un beau soleil et ciel bleu.
Le soleil et le ciel bleu intense comme on n'aurait pas pu le rêver
Le refuge et les casemates abandonnées.
Le vallon de la Lée Blanche en contre-jour vu du refuge.
et ensuite sur le terrain !
la partie du lac de Combal
Nous voyons dans le Vallon de la Lée Blanche le long chemin tout plat (enfin du plat !) qui file le long du torrent avec une grande partie marécageuse comportant une flore alpestre variée. Cette partie est aussi appelée lac de Combal, même si nous n'y voyons pas de lac.
Un petit chalet bien situé !
l'immense moraine du glacier du Miage.
La vallée est fermée en aval par l'immense moraine issue du glacier du Miage et que nous verrons très bien d'en haut. Quand nous nous retournons une dernière fois avant de monter "sur le balcon", nous voyons le refuge tout là-bas au fond, et puis la crête sur laquelle nous avons tant peiné hier après-midi et le col des Pyramides Calcaires avec le souvenir des névés en pente.
Dernier clin d'oeil au refuge et nos exploits d'hier après-midi aux Pyramides Calcaires !
Nous allons passer dans un autre lieu et finie la plaisanterie, ça grimpe, ça monte dur sur la droite, ça chemine, ça se tortille, le chemin disparaît derrière les hautes herbes, escalade les buttes, contourne les rochers, traverse les torrents, et il faut toujours monter, tourner, avancer sur cette pente raide pour atteindre les bergeries de l'Arp Vieille inférieure et supérieure à 2303 m.
Et c'est parti pour monter, tourner, grimper...
on traverse les torrents, et on continue à monter...
les vieilles bergeries
Je suis toujours la dernière et je pensais que le groupe se serait arrêté là, mais non, il y a déjà un groupe de pipelettes en débardeurs qui se badigeonnent de crème solaire. Je continue donc en regardant la flore et les couleurs étonnantes, jamais vu de bleu aussi phosphorescent ! Le torrent est superbe aussi avec les étincelles de soleil qui jouent avec l'eau. Un vrai bonheur...
Un bleu fabuleux
Et puis, enfin, après des tours et des détours, j'arrive au lieu magique où tout le monde s'arrête pour regarder le Mont-Blanc de Courmayeur et toute la chaîne, les Grandes Jorasses, la Dent du Géant... Juste se poser et regarder sans rien dire. Le panorama est sublime et aucune photo ne rendra cette impression.
petit panorama devant le Mont Blanc de Courmayeur
allez ! pour une fois, il faut immortaliser ce moment !
Puis le chemin se poursuit plus tranquillement, maintenant nous longeons toute cette chaîne, bien en face, mais à l'horizontale, c'est le fameux "balcon".

Nous descendons jusqu'au lac Chécrouit où nous pique-niquons à 2165 m. Les télésièges sont là au-dessus, en-dessous, à côté, la civilisation des loisirs nous environne de ses câbles, remontées mécaniques et gares métalliques.
panorama au lac Chécrouit
et sieste à l'ombre chiche des pins
Après le lac, le chemin est confortable et verdoyant.
Le Col Chécrouit
Après le lac, le col Chécrouit, avec un refuge, mais nous descendons jusqu'à Pra Neyron pour aller au refuge Le Randonneur, très coquet, tout neuf, qui a 16 places confortables, deux grandes salles de bains.
Descente sur Pra Neyron avec en plongée Courmayeur, mille mètres plus bas.
Nous sommes tous les sept dans un dortoir mignon comme tout et l'accueil de la famille, qui tient un restaurant à cinquante mètres est chaleureux. La nourriture délicieuse et oui, nous avons des pâtes et du tiramisu ! Yes ! euh... Si ! Cette fois c'est avec un bon petit vin blanc frais que nous fêtons cette belle réussite et que nous remercions Hélène de son organisation parfaite !

mardi 8 mai 2012

Promenade italienne : Lucca

Petit tour en Toscane, en violet sur la carte
 Une semaine en Italie et plus précisément en Toscane, à se régaler des rosés des maisons, à admirer les fresques admirables des peintres du Quattrocento, le XVe siècle italien, à écouter Damien, un historien de l'art remarquable et brillant, passionnant et d'une vaste culture et qui a su nous amener devant certaines oeuvres d'art avec attention et même parfois recueillement pour nous en offrir toutes les subtilités.
Nous partons donc de Lyon en bus, petite surprise en chemin en passant non loin des carrières de marbre de Carrare car, avant de nous en approcher, on aurait cru qu'il venait de neiger sur ces pentes là-bas...
Les immenses carrières de marbre de Carrare qui semblent de grands glaciers.
Nous sommes arrivés à Lucques ou Lucca et temps libre pour apprécier une fin d'après-midi ensoleillée à l'intérieur des remparts.
Arrivée à notre hôtel, très bien situé au centre de la vieille ville de Lucca

Promenade au gré du vent et des ruelles ensoleillées dans la vieille ville...
... tout en essayant de suivre le fil rouge indiqué !

et découverte de tableaux peints sur les murs des maisons
et le jardin à l'italienne du palais Pfanner, qui se veut une représentation de l'Eden
avec au milieu la fontaine, l'eau symbole de vie et de purification.

Le lendemain nous continuons notre visite avec une guide fort intéressante qui nous fait découvrir l'histoire de la ville, ses transformations.
Place de l'amphithéâtre.
L'épaisseur des murs de l'ancien amphithéâtre et le tunnel qui permet d'accéder à la place
La place de l'amphithéâtre avec ce qui reste des anciennes tours, l'évolution entre la tour (XIIe et XIIIe siècle) et le palais, qui arrive au XVIe siècle.
Au coin des rues, les anciens porte-torches qui permettaient d'éclairer les rues la nuit.
 Dans l'église San Michele in Forro nous étudions le tableau des Quatre Saints de Filippino Lippi qui représente Ste Hélène, St Jérome, St Sébastien et St Roch. Dans ce tableau, aucune possibilité de croiser les regards, chacun est dans son monde intérieur, même entre eux, aucun regard ni conversation. Le cardinal St Jérome est plongé dans ses Ecritures, St Sébastien a un regard mélancolique et cette mélancolie ne peut être définie, elle n'a aucun objet. C'est cette sorte de "flottement" qui fait le génie de cette période. C'est juste avec le dialogue intérieur que tout est en train de se faire.
Les Quatre Saints de Filippino Lippi (1483)
La cathédrale de Lucca dédiée à St Martin de Tours, encore en restauration, offre aux regards les sculptures de Nicola Pisano, les symboles des douze mois de l'année.

La cathédrale St Martin adossée à son campanile
les bas reliefs : en haut la vie de St Martin, en-dessous, les mois de juillet : la moisson (à droite)
à décembre : on tue le cochon (à gauche)
La beauté des colonnes toutes sculptées différemment.
 La cathédrale de Lucques comporte un des plus petits labyrinthes d'église. Il est gravé sur sur un des piliers du portique de la façade, et mesure environ 50 cm de large. Les fidèles suivaient le parcours du doigt : c'est un labyrinthe digital. L'inscription latine gravée au droite du labyrinthe dit : « Hic quem Creticus edit Daedalus est laberinthus de quo nullus vadere quivit qui fuit intus ni Theseus gratis Ariane stamine jutus », ce qu'on peut traduire par : « Ceci est un labyrinthe que bâtit Dédale le Crétois, duquel personne, y ayant pénétré, ne put sortir sauf Thésée, grâce au fil d'Ariane ».
Le labyrinthe "de poche" !

lundi 7 mai 2012

Polo au Palio ?

Polo a décidé de repartir se promener et peut-être d'aller se confronter aux chevaux qui font la fameuse course du Palio à Sienne ! Mais ce n'était pas la bonne date, alors il a décidé de faire un voyage culturel pour acquérir quelques connaissances en peinture des XIVe et XVe siècle en Toscane. Comme courir les musées, admirer les oeuvres, et écouter l'historien de l'art absolument passionnant qui l'accompagne lui prend beaucoup de temps, il racontera ça un peu plus tard... En attendant il a quand même posé pour la postérité sur la fameuse place de Sienne !
et en plus il a voulu faire les magasins, mais a failli succomber devant les fameuses gelati ! Mais s'il voulait continuer son entraînement pour être fin prêt pour la course, le sucre ce n'est pas bon pour ses bosses !