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vendredi 13 juillet 2012

TMB étape 6 Pra Neyron - Chamonix

Et voilà, notre petit bout du tour de Mont Blanc se termine dans la grisaille ce matin.
On ferme le refuge et hop ! c'est parti !
Dernier petit coup d'oeil sur Pra Neyron avant d'entamer notre descente de folie
Nous fermons notre joli petit refuge et enfilons les capes de pluie, que nous ne garderons pas longtemps. C'était juste pour nous faire peur avant une descente de 800 mètres dans la forêt quasiment à pic sur Courmayeur. Mais quand même, nous avons bien transpiré et les genoux en ont pris une bonne secousse car nous n'avons pas traîné en route !  Même pas eu le temps de prendre des photos ! Nous avons bien fait de nous arrêter ici et de prendre notre temps. La plupart du temps, les randonneurs descendent directement à Courmayeur sans faire d'arrêt sur cette partie. Et bien, c'est un tort ! Le refuge Le Randonneur est accueillant et la nourriture délicieuse donc nous en avons profité !
Si ! une photo quand on arrive au Plan Chécrouit au milieu de la forêt !
Dolonne, joli petit village typique
Gilbert nous attend au coin pour ne pas rater la rue qui va sur Courmayeur
Nous arrivons au petit village de Dolonne, pittoresque avec ses maisons en pierre et ses rues étroites et après avoir traversé la rivière nous arrivons aisément à la gare des bus. A midi nous partons pour Chamonix par le tunnel du Mont-Blanc. Il se met à pleuvoir quand nous montons dans le bus... La chance a vraiment été avec nous (ou si c'est Ganesh qui nous a aidé ?)
du bus, le temps n'est pas génial...
mais par contre la voie est libre pour le tunnel du Mt-Blanc
ce qui ne sera pas le cas dans l'autre sens !
petite carte pour situer.
Nos voitures sont stationnées au Fayet et après un petit casse-croûte (ah ! les bonnes frites bien chaudes !) nous reprenons un bus Chamonix - Le Fayet.
L'aventure est terminée pour cette fois mais nous emportons la publicité de l'office du tourisme de Courmayeur pour des randonnées dans la vallée d'Aoste... On ne sait jamais !
et en prime la vue hivernale sur le massif avec le Mont-Blanc, la Pointe Helbronner,
les Grandes Jorasses, la Pointe Walker.

jeudi 12 juillet 2012

TMB étape 5 refuge Elisabetta - Pra Neyron

Ouf ! il fait beau ce matin ! Car c'est la fameuse étape du balcon du Mont-Blanc que nous attendons depuis le début. Descente du refuge Elisabetta sous un beau soleil et ciel bleu.
Le soleil et le ciel bleu intense comme on n'aurait pas pu le rêver
Le refuge et les casemates abandonnées.
Le vallon de la Lée Blanche en contre-jour vu du refuge.
et ensuite sur le terrain !
la partie du lac de Combal
Nous voyons dans le Vallon de la Lée Blanche le long chemin tout plat (enfin du plat !) qui file le long du torrent avec une grande partie marécageuse comportant une flore alpestre variée. Cette partie est aussi appelée lac de Combal, même si nous n'y voyons pas de lac.
Un petit chalet bien situé !
l'immense moraine du glacier du Miage.
La vallée est fermée en aval par l'immense moraine issue du glacier du Miage et que nous verrons très bien d'en haut. Quand nous nous retournons une dernière fois avant de monter "sur le balcon", nous voyons le refuge tout là-bas au fond, et puis la crête sur laquelle nous avons tant peiné hier après-midi et le col des Pyramides Calcaires avec le souvenir des névés en pente.
Dernier clin d'oeil au refuge et nos exploits d'hier après-midi aux Pyramides Calcaires !
Nous allons passer dans un autre lieu et finie la plaisanterie, ça grimpe, ça monte dur sur la droite, ça chemine, ça se tortille, le chemin disparaît derrière les hautes herbes, escalade les buttes, contourne les rochers, traverse les torrents, et il faut toujours monter, tourner, avancer sur cette pente raide pour atteindre les bergeries de l'Arp Vieille inférieure et supérieure à 2303 m.
Et c'est parti pour monter, tourner, grimper...
on traverse les torrents, et on continue à monter...
les vieilles bergeries
Je suis toujours la dernière et je pensais que le groupe se serait arrêté là, mais non, il y a déjà un groupe de pipelettes en débardeurs qui se badigeonnent de crème solaire. Je continue donc en regardant la flore et les couleurs étonnantes, jamais vu de bleu aussi phosphorescent ! Le torrent est superbe aussi avec les étincelles de soleil qui jouent avec l'eau. Un vrai bonheur...
Un bleu fabuleux
Et puis, enfin, après des tours et des détours, j'arrive au lieu magique où tout le monde s'arrête pour regarder le Mont-Blanc de Courmayeur et toute la chaîne, les Grandes Jorasses, la Dent du Géant... Juste se poser et regarder sans rien dire. Le panorama est sublime et aucune photo ne rendra cette impression.
petit panorama devant le Mont Blanc de Courmayeur
allez ! pour une fois, il faut immortaliser ce moment !
Puis le chemin se poursuit plus tranquillement, maintenant nous longeons toute cette chaîne, bien en face, mais à l'horizontale, c'est le fameux "balcon".

Nous descendons jusqu'au lac Chécrouit où nous pique-niquons à 2165 m. Les télésièges sont là au-dessus, en-dessous, à côté, la civilisation des loisirs nous environne de ses câbles, remontées mécaniques et gares métalliques.
panorama au lac Chécrouit
et sieste à l'ombre chiche des pins
Après le lac, le chemin est confortable et verdoyant.
Le Col Chécrouit
Après le lac, le col Chécrouit, avec un refuge, mais nous descendons jusqu'à Pra Neyron pour aller au refuge Le Randonneur, très coquet, tout neuf, qui a 16 places confortables, deux grandes salles de bains.
Descente sur Pra Neyron avec en plongée Courmayeur, mille mètres plus bas.
Nous sommes tous les sept dans un dortoir mignon comme tout et l'accueil de la famille, qui tient un restaurant à cinquante mètres est chaleureux. La nourriture délicieuse et oui, nous avons des pâtes et du tiramisu ! Yes ! euh... Si ! Cette fois c'est avec un bon petit vin blanc frais que nous fêtons cette belle réussite et que nous remercions Hélène de son organisation parfaite !

mardi 10 juillet 2012

TMB étape 3 : La Croix du Bonhomme - Les Mottets


Nous partons du refuge de la Croix du Bonhomme tranquillement en direction de la Ville des Glaciers pour rejoindre ensuite le refuge des Mottets.
Départ du refuge de la Croix du Bonhomme sous un ciel bleu superbe.
Au lieu de passer par l'itinéraire classique nous faisons une variante, plus belle, plus rapide en passant par le col des Fours à 2716 m.
Le chemin part déjà bien rude dès la sortie du refuge !
Des Mottets, direction classique sur les Chapieux
Au lieu de prendre l'itinéraire classique en descente sur Chapieux, le chemin grimpe rude derrière le refuge, il faut se mettre en jambes rapidement et je traîne ou plutôt je monte lentement, comme à mon habitude. Le paysage est superbe.
Au col des Fours, il ne fait pas chaud... arrêt juste pour la photo !
Au col des Fours, bonne surprise, une bonne partie de la descente est toute en névés et nous en profitons pour gagner du temps en descendant "en ramasse", les chaussures servant de skis.
La bonne vieille "ramasse" qui évite de descendre dans les cailloux ! (photo Rémy)
la descente du col des Fours, partie neige
et la descente partie sentier, avec plein de marmottes
800 m de descente paisible en admirant les cascades, les marmottes et puis, quelques gouttes de pluie avant d'arriver à la Ville des Glaciers, juste pour nous faire éviter de regretter d'avoir emporté nos capes de pluie.
Avant d'arriver à Ville des Glaciers, une petite radée pour sortir les capes
La Ville des Glaciers est un groupe de chalets de bergers où arrive une navette qui vient des Chapieux, évitant quelques kilomètres de goudron à tous les flemmards qui ne passent pas par le col des Fours ! Ils ne savent pas ce qu'ils perdent ! Cette navette de la Vallée des Glaciers fonctionne en juillet et août car la route, étroite, est interdite aux voitures.
Pique-nique auprès du torrent des Glaciers avant de monter doucettement au refuge des Mottets à 1870 m.

le petit pont de bois...
De grands troupeaux de vaches laitières, les pis énormes, mangent herbes et fleurs qui donneront le bon goût du Beaufort... Petites passerelles en bois pour traverser le ruisseau du Grand-Praz, ça évite de se mouiller les pieds.
En bas dans la vallée, le refuge des Mottets
Au refuge, chambres de quatre fort sympathiques que nous préférons au grand dortoir aménagé dans les anciennes écuries et douches chaudes bien appréciées. Le temps s'est remis au beau, quelques nuages sont de passage mais pas les bières qui sont de mises avec pour ma part l'apprentissage des sudokus auxquels je vais presque prendre goût !
Lecture, sudoku et lessive qui sèche au soleil revenu
La salle à manger du refuge est très sympathique avec une véritable exposition d'objets agricoles et de ferme anciens et nous cherchons parfois à quoi cela peut bien servir, comme l'espèce de petite échelle avec une grande plaque ronde en bois à l'horizontale ? C'était pour transporter les meules de Beaufort !
La salle à manger du refuge, véritable musée...
La nourriture abondante est délicieuse et nous avons même droit à du rab de soupe aux légumes et haricots.
Au lit de bonne heure, ça grimpe encore demain ! Est-ce que le ciel sera clément ?
Nuage, ô mon beau nuage, dis-moi quel sera le temps demain ?

Pour les "vrais" randonneurs on peut faire les Contamines-Les Chapieux ou refuge des Mottets direct, oui oui, et ils appellent ça, sur un site, pour ceux qui veulent regarder les petites fleurs... Savent-ils vraiment ce que c'est que le bonheur de s'arrêter pour regarder les marmottes, les bouquetins, les gentianes et les orchis vanillés ? Nous avons vu de tout sur ces chemins... mais peu de randonneurs comme nous, avec le désir de prendre son temps, de faire la sieste dans l'herbe haute, et d'admirer à l'envi tous les sommets environnants.
Polo, toujours curieux, attend de voir sortir la marmotte de son trou...
Alors, la montagne comme ça, c'est pas sympa ?