Photos : un parking à vélo devant un collège à Pondy et la circulation le soir à Madras (une heure et demie pour traverser la ville... )
J'ai vraiment raté des occasions de photos mais tout le monde a vu ces bus indiens archi-bondés, autant de gens dehors que dedans, sur le toit, accrochés aux portes... ce matin en allant sur Gingee, il y en avait même qui se tenaient sur les vitres arrières, collés comme des taons sur le cul d'une vache. Mais le plus impressionnant c'est l'allure générale du bus, penché du côté où il va tomber, les amortisseurs ayant rendu l'âme et les ressorts les lames. Hier dans le journal, trois morts dans un accident de moto contre un camion, les 3 passagers de la moto... Par chance il n'était que 3, mais ils auraient pu être 5 : le papa conduit avec un enfant entre ses bras, derrière, en amazone, se tient la maman avec le dernier-né serré contre elle, et le plus grand s'accroche encore derrière à la mère comme il peut. Plus le parapluie s'il fait une averse...
La circulation, à pied, en vélo, en voiture ou en bus sur les routes indiennes est une gageure pour notre bon sens. Non, le code de la route n'est pas une invention des dieux, le permis ne se trouve pas dans un paquet de thé en promotion. Il existe des autos-écoles qui affichent un grand L (learner) rouge permettant peut-être aux débutants d'éviter la crise cardiaque. Oui, il existe aussi la corruption qui permet de soudoyer l'inspecteur, mais c'est juste parce qu'on est pressé et qu'on conduit depuis longtemps.
La principale règle de circulation est simple : il faut rouler à gauche. Mais après des années de pratique je ne sais toujours pas s'il existe une priorité à droite ou à gauche. C'est le plus gros qui passe d'abord. On se débrouille pour le reste, le premier souci restant d'éviter les vaches dans les ronds-points.
Si par hasard, quelqu'un arrive à contre-sens sur votre voie, surtout laissez le sur votre gauche et tout ira bien. Cela requiert simplement un peu plus de sang-froid...
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