Pendant que la marche continue, à la Gandhi Peace Foundation, réunion ce matin avec des personnes de Janadesh et des Indiens sur le problème des sans-terre pour réfléchir sur des possibilités d'actions communes. Xavier pour la Belgique et l'Europe a noté que le problème crucial était l'achat de terres par les jeunes agriculteurs qui devenait quasiment impossible. Le prix des terres a doublé ces dix dernières années. La Belgique a perdu en 50 ans 75% de ses agriculteurs et je pense que la France ne doit pas être très loin de ces chiffres.
Au Brésil on estime à 4 à 5 millions le nombre de paysans sans terre. La lutte continue car le président Lulla ne tient pas ses promesses électorales. Dans les dix dernières années, dix millions d'hectares ont été achetés par des multinationales qui possèdent au total 32 millions d'hectares. Ces compagnies contrôlent l'eau et font essentiellement de la monoculture : soja, plantations d'eucalyptus pour la cellulose, qui ne servent qu'à l'exportation. Ceux qui cherchent à s'opposer risquent la mort (2 assassinats la semaine dernière : les leaders locaux du mouvement des sans-terre à Parana).
Au Kenya, il semble que le gouvernement n'autorise plus personne à vivre dans les forêts. Le problème des parcs nationaux touristiques devient alors une question de vie ou de mort alors que nous n'y voyons que les belles images des safaris photos... Les problèmes de l'Inde sont énormes et avec Gilbert nous avons décidé de partir ce mardi avec le groupe de Janadesh pour le Jharkhand afin de voir d'un peu plus près les problèmes des peuples tribaux et des forêts (29% de la superficie totale).
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