Rajagopal a toujours été acueilli avec des fleurs et des turbans,
mais il a fallu faire plus vite aujourd'hui, ne pas trop s'attarder à recevoir des honneurs, les kilomètres devaient être faits et il fallait avancer dans cette banlieue qui ressemble parfois à un bidonville. Paradoxalement, des sièges sociaux de multinationales, flambants neufs jouxtent les masures de terre et de tôles, ainsi que les prémices de lotissements de luxe.
Le repas de midi a été pris comme d'habitude sur le goudron, mais on a retrouvé avec bonheur (pour moi) les délicieuses puris, (sorte de galettes de blé frites à l'huile et qui gonflent) j'avais peur qu'il n'y ait plus d'huile !

Le retour sur Delhi a été un enfer, embouteillages monstres, les chauffeurs "provinciaux" ne connaissant pas cette pieuvre tentaculaire ont eu quelques difficultés à nous conduire jusqu'à la Gandhi Foundation. Et là, les chambres surbookées ont permis à certain-e-s d'apprécier la terrasse ou le hall pour dormir à la fraiche, entre les klaxons incessants de la route et les stridences des trains de banlieue. Il y a des moments où je me représente l'Inde comme un tas d'ordures hurlant (contrairement à août où c'était thé et jasmin !) ; c'est vraiment le paradoxe de l'Inde.
3 commentaires:
au risque de se répéter , bravo pour les photos si vivantes , au fait , les "puris" , qu'est-ce ?
le cyber a fermé juste après la photo de clotilde , je ne vais pas m'en plaindre ,
un peu honte de parler de ça quand on pense aux motivations et préoccupations de tous ces marcheurs pour qui c'est un problème de survie , au fait le lien vers le blog d'anais hammel ne marche pas , peut-être a t il changé ?
bon courage à tous
cordialement
Le blog d'Anais marche en principe mais il n'est pas tres a jour car Anais a fort a faire ! J'ai verifié le lien,ça marche pour moi !
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