New Delhi, Pahar Ganj, dans les rues règne une ambiance de kermesse, drapeaux indiens, T-Shirts aux couleurs de l'Inde : orange, blanc et vert, un écran géant au beau milieu de la rue avec des rangées de fauteuils en plastique, des gens assis sur les marches des boutiques, tous les yeux sont rivés sur les écrans télé installés de partout dans la rue depuis 14h30. L'Inde ne vit que pour cette demi-finale de coupe du monde de cricket contre le Pakistan. Le match va durer jusqu'à ce soir 22 h et là si l'Inde gagne, ce sera le délire ! Même ce soir au restaurant avant de vous proposer la carte, le garçon vous apporte sur un plateau trois pots de peinture et des pinceaux et vous demande si vous les voulez au pinceau ou au doigt ? Quoi ? les traits sur vos joues bien sûr ! Je me suis laissé faire pour le plaisir de partager ce moment avec l'Inde entière. Je ne comprends strictement rien à ce jeu mais c'est délirant de voir les réactions de la foule !
La publicité entre chaque coup de batte n'arrête pas de jouer avec cette balle de cricket, que ce soit pour de superbes voitures, des croquettes de petit déjeuner ou des ventilateurs, dont on commence à avoir bien besoin. Je voudrais connaitre le coût de la minute de pub au milieu d'un tel match que des centaines de millions de personnes regardent ! Si ça se trouve je vais ouvrir le poste de télé en rentrant dans ma chambre d'hôtel pour savoir qui a gagné !
Tiré d'un article du journal La Croix du 30 mars 2011 de Vanessa Dougnac
"Le cricket réussit là où la politique peine. Aux yeux des millions de fans, ce sport est comme sacré, et les joueurs perçus comme des demi-dieux. La confrontation est attendue avec passion. La fièvre monte, la tension est électrique.
Durant sept heures, la retransmission du match par radio et par télévision va tenir en haleine tout un sous-continent. La vie des villes et des villages sera au ralenti, au seul rythme des «runs» du stade de Mohali.
Il régnera une ambiance de « couvre-feu », prédit Imran Khan, ancien joueur célèbre et politicien pakistanais. Les deux équipes, parmi les meilleures au monde, ne se sont pas retrouvées à un si haut niveau de compétition depuis des années. Elles visent le trophée de la victoire, remporté par l’Inde en 1983 et par le Pakistan en 1992, soit une égalité parfaite pour cette rencontre au sommet.
Indiens et Pakistanais savent aussi savourer le plaisir du sport. Ils connaissent chaque joueur de l’équipe adverse. Le match est l’occasion rare de partager une même culture."
La publicité entre chaque coup de batte n'arrête pas de jouer avec cette balle de cricket, que ce soit pour de superbes voitures, des croquettes de petit déjeuner ou des ventilateurs, dont on commence à avoir bien besoin. Je voudrais connaitre le coût de la minute de pub au milieu d'un tel match que des centaines de millions de personnes regardent ! Si ça se trouve je vais ouvrir le poste de télé en rentrant dans ma chambre d'hôtel pour savoir qui a gagné !
Tiré d'un article du journal La Croix du 30 mars 2011 de Vanessa Dougnac
"Le cricket réussit là où la politique peine. Aux yeux des millions de fans, ce sport est comme sacré, et les joueurs perçus comme des demi-dieux. La confrontation est attendue avec passion. La fièvre monte, la tension est électrique.
Durant sept heures, la retransmission du match par radio et par télévision va tenir en haleine tout un sous-continent. La vie des villes et des villages sera au ralenti, au seul rythme des «runs» du stade de Mohali.
Il régnera une ambiance de « couvre-feu », prédit Imran Khan, ancien joueur célèbre et politicien pakistanais. Les deux équipes, parmi les meilleures au monde, ne se sont pas retrouvées à un si haut niveau de compétition depuis des années. Elles visent le trophée de la victoire, remporté par l’Inde en 1983 et par le Pakistan en 1992, soit une égalité parfaite pour cette rencontre au sommet.
Indiens et Pakistanais savent aussi savourer le plaisir du sport. Ils connaissent chaque joueur de l’équipe adverse. Le match est l’occasion rare de partager une même culture."
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