L'eau est vraiment un problème vital dans le monde entier et plus encore dans les petits villages tribaux que nous visitons qui ont vendu leurs terrains à des industries, quelles qu'elles soient. Aujourd'hui à Pugadu Kubatoli à une quinzaine de kilomètres de Ranchi la capitale de l'état, les habitants ont vendu il y a très longtemps déjà une bonne partie de leurs terres agricoles à des usines. A l'époque tout le monde était illettré et il a suffi de 2 ou 3 ans de sècheresse probablement pour que les agriculteurs d'alors cèdent leurs terres qui ne rapportaient plus rien en échange d'un travail à l'usine, immédiatement plus rémunérateur. Maintenant, dans ce village, il n'y a plus d'agriculteurs, les usines à proximité utilise l'eau qui pourrait servir à l'irrigation, mais maintenant les habitants gardent précieusement leurs titres de propriété.
Nous regardons les titres de propriété, enfin on en tient un, depuis le temps qu'on en parle !
Mais, plus de terres agricoles, il faut travailler à la ville ou dans les villages alentour et se louer à la journée. Ou travailler à l'usine pour 80 roupies (1,30 euro) par jour.
Quant à l'eau, il n'y en a plus guère au fond du puits et elle est inutilisable, la mare à côté qui sert comme de partout de salle de bains, pour faire la lessive et la vaisselle, ne peut se remplir que pendant la mousson avec la pluie. Pendant l'été c'est l'état qui est obligé de pourvoir aux besoins en eau de la population en envoyant des camions citernes.
Les gens du village sont sympathiques et nous expliquent leurs difficultés. Nous sommes expressément invités à visiter aussi leurs maisons, très propres. Le sol est en terre battue, les pièces sont sans fenêtre et il y a souvent une grande famille : les parents, les enfants, souvent mariés, les petits-enfants. Il y a parfois l'électricité quand ils peuvent payer la facture.
Une grand-mère nous offre un concombre, les jeunes enfants de l'école maternelle attendent leur déjeuner sagement assis dans leur petite salle de classe, les femmes viennent nous voir pour discuter, c'est la vie de village...
Photos Michèle M.
Nous regardons les titres de propriété, enfin on en tient un, depuis le temps qu'on en parle !
Mais, plus de terres agricoles, il faut travailler à la ville ou dans les villages alentour et se louer à la journée. Ou travailler à l'usine pour 80 roupies (1,30 euro) par jour.
Quant à l'eau, il n'y en a plus guère au fond du puits et elle est inutilisable, la mare à côté qui sert comme de partout de salle de bains, pour faire la lessive et la vaisselle, ne peut se remplir que pendant la mousson avec la pluie. Pendant l'été c'est l'état qui est obligé de pourvoir aux besoins en eau de la population en envoyant des camions citernes.
Les gens du village sont sympathiques et nous expliquent leurs difficultés. Nous sommes expressément invités à visiter aussi leurs maisons, très propres. Le sol est en terre battue, les pièces sont sans fenêtre et il y a souvent une grande famille : les parents, les enfants, souvent mariés, les petits-enfants. Il y a parfois l'électricité quand ils peuvent payer la facture.
Une grand-mère nous offre un concombre, les jeunes enfants de l'école maternelle attendent leur déjeuner sagement assis dans leur petite salle de classe, les femmes viennent nous voir pour discuter, c'est la vie de village...
Photos Michèle M.
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