L'Inde a gagné sa demi-finale ! Au restaurant, bière gratuite pour tous ! Dans la rue, pétards, feu d'artifice, klaxons, mais sagement à minuit, tout s'est tu. Et maintenant on attend le 2 avril pour la finale avec le Sri Lanka...Des 24 degrés de Delhi à une heure du matin je passe aux 11 degrés de Zurich en transit, la chaîne des Alpes, encore toute enneigée, est superbe vue du ciel et le soleil printanier est là sur Lyon à l'arrivée, la température est acceptable pour ce poisson d'avril.
Difficile de se retrouver transplantée dans le tramway de l'aéroport, où il n'y a rien pour mettre ses valises, alors que le métro de Delhi est plus confortable et pratique. Sauf qu'à l'arrivée de la ligne indienne il n'y a que des escaliers, pas d'ascenseur ni d'escalator et il faut porter ses bagages... il y a quand même quelques jeunes hommes qui sont là pour gagner quelques roupies, en bas des marches, pour porter votre sac au prix fort.
Je retrouve vite les habitudes, la circulation bien codée, la ceinture de sécurité, le respect des feux rouges, l'attention aux piétons. Pas de vaches ni de cochons sauvages entre les bus et les camions, les rues sont propres, les fleuves ont de l'eau, on dirait que la planète n'a pas bougé depuis deux mois et pourtant.
Le plus difficile va être de ne plus trouver le petit marché quotidien, le marchand de fruits à la porte, les salutations sympathiques, les signes de reconnaissance, les mains jointes pour se dire bonjour et s'incliner légèrement, se sourire dans le bus en disant d'où on vient, dire son prénom, partager un instant... Alors que là, dans mon immeuble, on ferme vite sa porte quand on entend que je descends les escaliers, au lieu de me dire "bonjour, comment ça va ?"
Difficile de se retrouver transplantée dans le tramway de l'aéroport, où il n'y a rien pour mettre ses valises, alors que le métro de Delhi est plus confortable et pratique. Sauf qu'à l'arrivée de la ligne indienne il n'y a que des escaliers, pas d'ascenseur ni d'escalator et il faut porter ses bagages... il y a quand même quelques jeunes hommes qui sont là pour gagner quelques roupies, en bas des marches, pour porter votre sac au prix fort.
Je retrouve vite les habitudes, la circulation bien codée, la ceinture de sécurité, le respect des feux rouges, l'attention aux piétons. Pas de vaches ni de cochons sauvages entre les bus et les camions, les rues sont propres, les fleuves ont de l'eau, on dirait que la planète n'a pas bougé depuis deux mois et pourtant.
Le plus difficile va être de ne plus trouver le petit marché quotidien, le marchand de fruits à la porte, les salutations sympathiques, les signes de reconnaissance, les mains jointes pour se dire bonjour et s'incliner légèrement, se sourire dans le bus en disant d'où on vient, dire son prénom, partager un instant... Alors que là, dans mon immeuble, on ferme vite sa porte quand on entend que je descends les escaliers, au lieu de me dire "bonjour, comment ça va ?"
1 commentaire:
Et oui c'est bien cela la misère, la pauvreté celle du coueur qui se ferme.
Toujours heureuse d'avoir de tes nouvelles
Kissssss
Dani èle
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