Je prends le train, départ à 17 h 40 en gare de Delhi pour arriver à Jaisalmer le lendemain à 14 heures, avec trois heures de retard (mais à ce tarif je n'en suis pas à une heure près ! et le wagon est bien climatisé.)
A 11 heures le train s'arrête une bonne demi-heure pour laisser passer un train de marchandises venant en sens inverse. Voie unique oblige et il n'y a que peu d'endroits à deux voies pour les croisements. Le paysage devient quasi fantomatique avec la mousson ; on se croirait presque dans les plaines désertiques de l'Ouest américain, prêt à voir déboucher Peaux-Rouges et police montée, si quelque sari flamboyant, portant des branchages d'épineux sur la tête n'apparaissait, surgi de nulle part. Quelques troupeaux de vaches maigres (pléonasme indien) grignotent des brins d'herbe rare au milieu du sable.
Tout au long du trajet, ciel bouché, vent de sable, horizon chargé de poussière, fantômes d'arbustes épineux, troupeaux de chèvres et petits bergers accroupis, chameaux errant à la recherche de feuillage inexistant, dunes chevauchant des dunes, quelques terres juste griffées et assoiffées, patchwork de futures cultures dont on ignore si elles existeront, à la merci de la pluie à venir.
Et puis, après des heures de brinqueballement ferroviaire tranquille, se dessine au loin les contours affadis de poussière de la forteresse de Jaisalmer la dorée...
A 11 heures le train s'arrête une bonne demi-heure pour laisser passer un train de marchandises venant en sens inverse. Voie unique oblige et il n'y a que peu d'endroits à deux voies pour les croisements. Le paysage devient quasi fantomatique avec la mousson ; on se croirait presque dans les plaines désertiques de l'Ouest américain, prêt à voir déboucher Peaux-Rouges et police montée, si quelque sari flamboyant, portant des branchages d'épineux sur la tête n'apparaissait, surgi de nulle part. Quelques troupeaux de vaches maigres (pléonasme indien) grignotent des brins d'herbe rare au milieu du sable.
Tout au long du trajet, ciel bouché, vent de sable, horizon chargé de poussière, fantômes d'arbustes épineux, troupeaux de chèvres et petits bergers accroupis, chameaux errant à la recherche de feuillage inexistant, dunes chevauchant des dunes, quelques terres juste griffées et assoiffées, patchwork de futures cultures dont on ignore si elles existeront, à la merci de la pluie à venir.
Et puis, après des heures de brinqueballement ferroviaire tranquille, se dessine au loin les contours affadis de poussière de la forteresse de Jaisalmer la dorée...
2 commentaires:
Il n'y a pas besoin d' aller si loin pour un circuit de train avec seulement une voie.......ici,en Corse, c'est également le cas et il y a bien peu d' endroits pour croiser ....des heures de retard également et aussi des accidents avec des vaches bien maigres !!! Mais pas de saris multicolores, et peu de monde!!!! A bientôt . Ge
bonjour Ge ! quel plaisir de te retrouver au detour de la voie !!! promis la prochaine fois je viens te voir !
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