L'entrée dans ce mausolée présentait un aspect d'abandon romantique, les murs rongés par la mousson, les herbes folles parmi les vieilles pierres de grès rouge provoquaient chez le touriste d'alors une émotion de découverte de trésors enfouis ; on pénétrait dans une gravure sépia du XIXe siècle avec un esprit d'aventure et de curiosité que le gazon vert actuel tondu ras et la réfection impeccable des balustrades en dentelle de pierre ne provoquent plus.
Mais ne boudons pas le plaisir d'admirer le dôme de marbre blanc étincelant sous le soleil, protégé par l'ombre des frangipaniers et d'apprécier ce tombeau dérivé des mausolées persans. Impeccable symétrie, organisation de l'espace entre jardins et bâtiments qui laissent augurer la perfection du Taj Mahal un siècle plus tard.
Nous partons ensuite vers le temple du Lotus, construction moderne de la religion baha'i (doctrine du XIXe siècle préconisant un synchrétisme religieux). "La Terre n'est qu'un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens". Et chaque fois que je visite ce temple je me demande pourquoi il n'y a pas plus d'adeptes... comme pour l'esperanto. Mais le dimanche est le nouveau jour de fermeture, au lieu du lundi. Perdu ! Le dôme aux 27 pétales ne sera photographié que derrière les grilles d'entrée.
Ensuite, droit sur le Qutub Minar, là encore 250 roupies l'entrée, cela devient le prix normal des entrées pour les étrangers, environ 4 euros, alors que les Indiens ne paient que 5 roupies. Imaginez la tête des Américains si on leur faisait payer l'entrée du Louvre 450 euros et nous 9 euros... Mais on peut découvrir le site depuis le jardin archéologique qui le jouxte, actuellement en réfection, ce qui signifie une prochaine entrée payante. On se faufile à travers les deux battants de l'immense portail lâchement fermés par une énorme chaîne et on rejoint un lieu encore sauvage et peu protégé des inévitables graffitis des jeunes Indiens amoureux ou des bandes de copains voulant laisser pour l'éternité le souvenir de leur voyage scolaire. Des mausolées, toujours sur le même modèle, laissent entrevoir leur ancienne magnificence par les petites mosaïques vernissées bleues, jaunes et vertes organisées en étoiles et en entrelacs géométriques, rescapées des descellements touristiques grâce à leur hauteur, même si de partout des panneaux "prenez soin de votre patrimoine" laissent augurer d'une petite conscience administrative. De là, on admire l'immense tour de 72 mètres aux trois premiers étages en grès rouge avec des bandeaux d'arabesques ciselées et les deux étages suivants en marbre blanc.
Retour sur le centre ville où le seul bâtiment qui nous intéresse est un restaurant chic à la climatisation parfaite !
Mais ne boudons pas le plaisir d'admirer le dôme de marbre blanc étincelant sous le soleil, protégé par l'ombre des frangipaniers et d'apprécier ce tombeau dérivé des mausolées persans. Impeccable symétrie, organisation de l'espace entre jardins et bâtiments qui laissent augurer la perfection du Taj Mahal un siècle plus tard.
Nous partons ensuite vers le temple du Lotus, construction moderne de la religion baha'i (doctrine du XIXe siècle préconisant un synchrétisme religieux). "La Terre n'est qu'un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens". Et chaque fois que je visite ce temple je me demande pourquoi il n'y a pas plus d'adeptes... comme pour l'esperanto. Mais le dimanche est le nouveau jour de fermeture, au lieu du lundi. Perdu ! Le dôme aux 27 pétales ne sera photographié que derrière les grilles d'entrée.
Ensuite, droit sur le Qutub Minar, là encore 250 roupies l'entrée, cela devient le prix normal des entrées pour les étrangers, environ 4 euros, alors que les Indiens ne paient que 5 roupies. Imaginez la tête des Américains si on leur faisait payer l'entrée du Louvre 450 euros et nous 9 euros... Mais on peut découvrir le site depuis le jardin archéologique qui le jouxte, actuellement en réfection, ce qui signifie une prochaine entrée payante. On se faufile à travers les deux battants de l'immense portail lâchement fermés par une énorme chaîne et on rejoint un lieu encore sauvage et peu protégé des inévitables graffitis des jeunes Indiens amoureux ou des bandes de copains voulant laisser pour l'éternité le souvenir de leur voyage scolaire. Des mausolées, toujours sur le même modèle, laissent entrevoir leur ancienne magnificence par les petites mosaïques vernissées bleues, jaunes et vertes organisées en étoiles et en entrelacs géométriques, rescapées des descellements touristiques grâce à leur hauteur, même si de partout des panneaux "prenez soin de votre patrimoine" laissent augurer d'une petite conscience administrative. De là, on admire l'immense tour de 72 mètres aux trois premiers étages en grès rouge avec des bandeaux d'arabesques ciselées et les deux étages suivants en marbre blanc.
Retour sur le centre ville où le seul bâtiment qui nous intéresse est un restaurant chic à la climatisation parfaite !
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