
Le costume des femmes, contrairement à ce qu'on pourrait croire varie souvent d'une région à l'autre. Par contre, le sharshaf, ensemble noir (jupe, corsage, capeline et voile) en tissu synthétique reste plutôt limité aux villes et est porté, avec l'abaya, sorte d'ample manteau noir, par les bourgeoises et les femmes de la haute société. Ce costume a été introduit dans les années 40 par les femmes turques et les épouses de l'imam furent les premières à l'adopter. Maintenant, cela semble se généraliser à grande vitesse dans les villes également chez les adolescentes.


Du côté de Zabid la robe de coton noir à plastron rayé de couleurs vives prédomine. Sur le souk At Dabab, les femmes portent le sirwâl, pantalon bouffant serré aux chevilles. Par-dessus, un fond de robe (hamla) et une robe montée sur une jupe plissée, s'arrêtant mi-mollets et en coiffure de grands châles colorés.
Dans la Tihâma, on trouvent encore des zinnyhi, robes de cotonnade à amples manches longues ou des robes ajustées en velours sombre brodées d'argent dans le Djebel Harâz.
Avec la mondialisation, les tissus synthétiques sont plus nombreux, l'Inde fabrique beaucoup pour le Yémen, et les robes traditionnelles comme on peut les voir encore sur ces peintures sont de plus en plus rares.

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