D'après le Times of India du 20 juillet dernier le prix de l'alimentation a augmenté de 20% cette année. D'après les amis indiens et tout ceux que j'ai interrogé, nul besoin de lire un article dans le journal pour savoir que c'est bien la vérité.
Lors de notre dernière visite le 23 juillet dernier au centre du Dr Tulsi à Bénarès (voir les articles déjà écrits sur l'association DISCC-DEVA), celui-ci nous avait raconté les difficultés financières auxquelles le centre est confronté : trouver de l'argent pour la pré-école de Gangotri afin de payer la location des lieux, l'électricité et l'eau, le salaire des institutrices, bien trop peu payées (2500 roupies par mois alors qu'il faut maintenant une moyenne de dix mille roupies pour pouvoir faire vivre une famille de quatre personnes) pour le dévouement qu'elles montrent quotidiennement pour les 25 élèves de l'école. Même si le dévouement ne se paie pas, de nombreux instituteurs gouvernementaux sont payés trois fois plus pour parfois juste faire de la surveillance de petits jeux ou tout simplement s'absenter, car il est reconnu que la conscience professionnelle n'est pas le point fort pour beaucoup d'entre eux...
Le Dr Tulsi nous dit l'augmentation des produits alimentaires de base, les tomates qui sont passées de 10 à 30 roupies le kilo, les pommes de terre de 7 à 15 roupies, les oignons de même, et dieu non, Shiva, sait comme c'est un produit de base et consommé par kilo dans la nourriture quotidienne indienne, la farine à chapati (le pain indien) de 10 à 15 roupies, les lentilles de 30 à 70 roupies et ce plat familial traditionnel considéré comme un plat de pauvres, devient un plat de riches... Il nous raconte aussi les difficultés pour trouver un terrain pour construire une école, le tourisme et les constructions d'hôtels faisant augmenter les prix des terrains le long du Gange. Son rêve : avoir un internat pour les handicapés mentaux qui ne sont accueillis que pour la journée, et pouvoir faire plus.. il a reçu cette année plus de mille demandes pour son centre ! Et toujours aucune subvention de l'état, du gouvernement ou de qui que ce soit, seuls les dons et le soutien financier en particulier de Français lui permet de continuer son oeuvre.
Nous touchons juste du bout des doigts les difficultés sociales, pas de sécurité sociale, les handicapés n'ont ni place ni statut dans cette société (mais qu'en était-il chez nous il n'y a pas si longtemps et encore maintenant... ), seuls les riches ont accès aux soins, il y a bien des hôpitaux publics, mais il faut avoir de la patience et du temps... (on y vient doucement chez nous aussi, on fait les choses à l'envers).
Officiellement les prix en juin dernier ont augmenté en un an de 13 % pour les céréales, de 17 % pour les légumineuses (pois, lentilles, haricots), et de 24 % pour les légumes.
Pour les salaires, les femmes intouchables sont toujours à 50 roupies par jour (1 euro=66 roupies) pour casser des cailloux, transporter de la terre ou des briques sur leur tête, ou travailler durement dans les champs...
Et dans le Times of India du 23 juillet en première page, la nouvelle dont en Inde tout le monde se fout mais Sar(cosy) comme le nomme le journal et Carla ont visiblement la cote dans ce pays de maharajahs déchus, on apprend qu'ils dépensent 660 livres sterling, soit 775 euros chaque jour pour s'offrir des fleurs... de quoi payer chaque jour plus de 1000 intouchables à 50 roupies.
Lors de notre dernière visite le 23 juillet dernier au centre du Dr Tulsi à Bénarès (voir les articles déjà écrits sur l'association DISCC-DEVA), celui-ci nous avait raconté les difficultés financières auxquelles le centre est confronté : trouver de l'argent pour la pré-école de Gangotri afin de payer la location des lieux, l'électricité et l'eau, le salaire des institutrices, bien trop peu payées (2500 roupies par mois alors qu'il faut maintenant une moyenne de dix mille roupies pour pouvoir faire vivre une famille de quatre personnes) pour le dévouement qu'elles montrent quotidiennement pour les 25 élèves de l'école. Même si le dévouement ne se paie pas, de nombreux instituteurs gouvernementaux sont payés trois fois plus pour parfois juste faire de la surveillance de petits jeux ou tout simplement s'absenter, car il est reconnu que la conscience professionnelle n'est pas le point fort pour beaucoup d'entre eux...
Le Dr Tulsi nous dit l'augmentation des produits alimentaires de base, les tomates qui sont passées de 10 à 30 roupies le kilo, les pommes de terre de 7 à 15 roupies, les oignons de même, et dieu non, Shiva, sait comme c'est un produit de base et consommé par kilo dans la nourriture quotidienne indienne, la farine à chapati (le pain indien) de 10 à 15 roupies, les lentilles de 30 à 70 roupies et ce plat familial traditionnel considéré comme un plat de pauvres, devient un plat de riches... Il nous raconte aussi les difficultés pour trouver un terrain pour construire une école, le tourisme et les constructions d'hôtels faisant augmenter les prix des terrains le long du Gange. Son rêve : avoir un internat pour les handicapés mentaux qui ne sont accueillis que pour la journée, et pouvoir faire plus.. il a reçu cette année plus de mille demandes pour son centre ! Et toujours aucune subvention de l'état, du gouvernement ou de qui que ce soit, seuls les dons et le soutien financier en particulier de Français lui permet de continuer son oeuvre.
Nous touchons juste du bout des doigts les difficultés sociales, pas de sécurité sociale, les handicapés n'ont ni place ni statut dans cette société (mais qu'en était-il chez nous il n'y a pas si longtemps et encore maintenant... ), seuls les riches ont accès aux soins, il y a bien des hôpitaux publics, mais il faut avoir de la patience et du temps... (on y vient doucement chez nous aussi, on fait les choses à l'envers).
Officiellement les prix en juin dernier ont augmenté en un an de 13 % pour les céréales, de 17 % pour les légumineuses (pois, lentilles, haricots), et de 24 % pour les légumes.
Pour les salaires, les femmes intouchables sont toujours à 50 roupies par jour (1 euro=66 roupies) pour casser des cailloux, transporter de la terre ou des briques sur leur tête, ou travailler durement dans les champs...
Et dans le Times of India du 23 juillet en première page, la nouvelle dont en Inde tout le monde se fout mais Sar(cosy) comme le nomme le journal et Carla ont visiblement la cote dans ce pays de maharajahs déchus, on apprend qu'ils dépensent 660 livres sterling, soit 775 euros chaque jour pour s'offrir des fleurs... de quoi payer chaque jour plus de 1000 intouchables à 50 roupies.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire