Faire un stage photo lorsque au passage du numérique je
m’étais empressée d’utiliser la fonction « automatique » et de ranger
définitivement le mode d’emploi, était devenu une nécessité sinon une
obligation quand on a vraiment envie de faire de la photo et de s’améliorer.
Que trouver de mieux que de
partir en Inde avec Claude Renault pour conjuguer harmonieusement l’amour de
l’Inde et la photo ?
J’atterris donc à Delhi le 6
novembre. Brouillard à Delhi nous annonce le pilote. Si tôt dans la saison me
suis-je dit ? Ça démarre fort côté
changement climatique ! En lisant le Times of India du jour, un grand
article sur le sujet prouve qu’il y a bien une incohérence climatique.
Il apparaît que ce brouillard
serait dû à la culture sur brûlis et aux immenses incendies de défrichage du
Pendjab et de l’Haryana, deux états proches de Delhi. Ces feux provoquent une
telle fumée que c’est grâce à l’observation satellitaire que les
météorologistes ont pu faire le rapprochement avec ce brouillard inhabituel.
L’humidité apportée par les vents de mousson venant du sud-est (Tamil Nadu) qui
rencontrent la fumée massive venant du nord-ouest font se cristalliser la
pollution intense de la ville et la fumée pour donner ce brouillard.
C’est donc sous un ciel gris et
bas que ce matin du 7 novembre nous avons débuté notre apprentissage.
L’habitude de la fonction automatique me fait déjà passer pour une sous-douée.
J’ai tout à réapprendre car mes anciennes habitudes avec l’argentique sont déjà
reléguées dans une mémoire lointaine. Claude nous donne des conseils au fur et
à mesure du chemin sur le choix des fonds, les lignes, etc. Passant dans une
ruelle plus sombre, j’entends : « vous passez à 500 ! »
(sous-entendu ISO). Aaaarrrgh ! Comment tourner le bouton pour laisser la
sensibilité fixe, faire varier l’ouverture et si je change l’ouverture qu’en
est-il de ma profondeur de champ ? Misère ! Je laisse tout en
automatique pour l’instant et je prendrai un cours particulier demain pour me
remettre tout ça en mémoire.
Je me suis quand même préparée
psychologiquement à la gymnastique mentale en faisant des sudoku pendant tout
le vol international !
En attendant mieux voici quelques échantillons de cette première journée
dans la foule indienne.
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Objectif (si l'on peut dire !) : suivre "le prof" et faire comme lui, regarder ce qu'il regarde
et prendre les sujets qu'il prend ! Voir les différentes positions des mains pour tenir l'appareil ! |
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Joli petit temple plein de couleurs dans le vieux Delhi, tout le monde mitraille
mais je ne prends qu'une seule photo : j'attendais le geste ! |
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Pas Lyonnaise pour rien, la cuisine m'intéresse ! |
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Un métier qui demande une concentration intense : le nettoyeur d'oreilles ! |
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Dans une ruelle du Vieux Delhi, on prépare la grande fête de Diwali le 13 novembre |
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Un conducteur de rickshaw-vélo qui s'arrête pour fumer sa cigarette |
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Choisir des goyaves, c'est tout un savoir-faire ! |
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On l'avait pris pour un mendiant mais c'était un des conducteurs de rickshaw
qui attend la sortie de l'école ! |
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La journée d'école est terminée et elle rentre à la maison dans son rickshaw
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Excellent pour attraper la tourista ! des esquimaux de lait glacé |
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et la glace à la vanille c'est pas mal aussi ! |
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Et lui fait du riz aussi coloré que sa barbe |
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et lui rigole quand je lui dis que son T-shirt va bien avec les couvertures ! |
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le ramassage scolaire à l'indienne |
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La photo n'est pas géniale mais la chèvre oui ! j'avais envie de légender "c'est moi, Kitie" |
2 commentaires:
l'expérience me tente, très jolies photos, bravo
Yvonne
Merci Yvonne et effectivement c'est bien de se laisser tenter ! c'est passionnant et j'ai attrapé "un autre regard" ! et travailler avec Claude est un vrai régal (pub gratuite !!)
Bijoliane
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