lundi 31 décembre 2007
Bonne fin d'année !
mardi 25 décembre 2007
dimanche 16 décembre 2007
Les nuits aux myrtilles

Dans son premier film en langue anglaise, Wong Kar Wai invite le spectateur à parcourir, en un voyage dramatique, la distance qui sépare un chagrin d'amour d'un nouveau départ.
Après une rupture douloureuse, Elizabeth (première apparition à l'écran de la chanteuse Norah Jones) se lance dans un périple à travers l'Amérique, laissant derrière elle une vie de souvenirs, un rêve et un nouvel ami - un émouvant patron de bar (Jude Law) - tout en cherchant de quoi panser son coeur brisé. Occupant sur sa route des emplois de serveuse, Elizabeth se lie d'amitié avec des clients dont les désirs sont plus grands que les siens : un policier tourmenté (David Strathairn) et sa femme qui l'a quitté (Rachel Weisz), une joueuse dans la déveine (Natalie Portman) qui a une affaire à régler.
À travers ces destins individuels, Elizabeth assiste au spectacle du véritable abîme de la solitude et du vide, et commence à comprendre que son propre voyage est le commencement d'une plus profonde exploration d'elle-même.
En sortant du cinéma, où le petit bistrot new yorkais du film avait l'air de servir de très bons steak-purée et une excellente tarte aux myrtilles, j'entends une jeune femme qui sort du métro en disant à son petit garçon : "non, je ne veux pas t'emmener au MacDo tu as été trop vilain !" J'ai eu envie de lui dire qu'au contraire, comme punition c'était une bonne idée...
Ce film est un délice... et les parcours intérieur et extérieur (l'héroïne a quand même fait plus de mille kilomètres avant de comprendre, mais je ne veux pas tout dévoiler... ) des personnages sur le plan sentimental forment une sorte de grand écart, l'une ayant besoin de changement et de kilomètres, l'autre d'ancrage et d'attente. Mais c'est du bonheur de toute façon !
samedi 15 décembre 2007
La Vie parisienne à Lyon
La Vie parisienne fut créée en octobre 1866, avant d'être remaniée en 1873. Offenbach est au sommet de sa gloire, dans un Paris plus que jamais ville des plaisirs. L'oeuvre se veut comme une caricature de la société de l'époque, alimentée par sa folle poursuite de l'amour, ses fêtes mondaines et son pétillement continu...
Le compositeur
Jacques Offenbach (1819-1880) est un compositeur d'origine allemande, naturalisé français qui a fait carrière à Paris. Il est considéré comme le père fondateur de l'opérette, un genre mitoyen entre l'opéra-bouffe et l'opéra-comique, qui vise le spectacle et le divertissement, jouant sur l'humour, les sentiments et la légereté de l'être. Particulièrement prisés par la bourgeoisie parisienne, les opérettes d'Offenbach ont eu un succès retentissant à travers toute la capitale.
Résumé de l'histoire...
Le baron de Gondremarck vient de débarquer à Paris, il est suédois. C'est froid la Suède, c'est austère et les hivers sont longs. C'est pourquoi le baron veut profiter de son séjour pour rattraper le temps perdu et "s'en fourrer jusque-là". Mais il est accompagné de sa femme, une baronne suédoise... Cette beauté scandinave, le vicomte Raoul de Gardefeu veut la séduire et, si possible, beaucoup plus... Pour y réussir, il s'improvise guide du couple, l'installant dans son hôtel particulier qu'il fait passer pour le Grand Hôtel. Et pour mieux l'avoir elle, pour lui il organise des fêtes en trompe-l'oeil, avec de faux invités en pagaille – veuve de colonel, major, prince, amiral... - et de vraies Parisiennes pour de vraies séductions... Le baron s'en grise.
www.opera-lyon.com/
dimanche 9 décembre 2007
Retour lumineux à la nature
Les vignes de lumière, de l'hiver sous la neige à l'été pour la récolte des grappes mures...
Les photos sont de Laure
vendredi 7 décembre 2007
Lyon, ville des lumières
Après Bénarès, le Gange et Diwali, voici sa soeur jumelle, (toutes deux capitale de la soie), Lyon, le Rhône et la Saône, et le 8 décembre, notre Diwali lyonnais qui, comme la fête indienne, commence avant et finit après !! Du 6 au 9 décembre, les soirées lyonnaises se font foule et brillance, poésie et vibrations, création et chemins de lumières.
C'est d'abord une fête religieuse où le 8 la Vierge est remerciée d'avoir protégé Lyon de la peste au XVIIe siècle. Des milliers de lumignons posés sur le rebord des fenêtres symbolisent ferveur, piété et tradition.
Lorsque j'étais enfant, toutes les vitrines des magasins étaient occultées par des papiers journaux une semaine avant et chacun travaillait à une création qui ferait de sa vitrine une petite merveille le soir du 8 décembre. Et chacun de lantibardaner (flâner en lyonnais) en famille, admirant l'habilité du charcutier devant des châteaux féériques en gras de porc ou du patissier mais lui en chocolat et pâte d'amande. On se rincait le corgnolon avec un peu de borjolais et on montait à Fourvière (la colline où se trouve la basilique) avec la ficelle (l'ancêtre de notre métro !).
Aujourd'hui, chacun s'ingénie à mettre en valeur les traboules lyonnaises et les monuments, à créer de la poésie dans le béton ou des parcours imaginaires et lumineux.
Ma fille Laure a capté ces quelques moments de poésie avec son appareil photo...
dimanche 2 décembre 2007
Le feu
Ô Feu, mon frère, je te chante un chant de victoire.
Tu es l’image pourpre et brillante, de la terrible liberté.
Tes bras s’élancent vers le ciel, et par tes doigts impétueux, les cordes des harpes sont effleurées.
Magnifique est la musique de ta danse.
Tu es l’image pourpre et brillante, de la terrible liberté.
Tes bras s’élancent vers le ciel, et par tes doigts impétueux, les cordes des harpes sont effleurées.
Magnifique est la musique de ta danse.
Lorsque mes jours seront achevés et que les barrières seront ouvertes, tu brûleras jusqu’aux cendres ces cordes de mes mains et de mes pieds.
Mon corps ne fera plus qu’un avec toi, mon cœur sera saisi dans les tourbillons de ta frénésie, et la brûlante chaleur qui était ma vie, d’un bond jaillira vers toi pour se mêler à ta flamme.
L'offrande du feu sur les bords du Gange à Bénarès
jeudi 29 novembre 2007
Polo pleure
Notre petit Polo aurait bien aimé faire la méharée promise à Jaisalmer, la belle cité au milieu des sables du désert du Thar. Mais notre voyage a été interrompu. Mon père a terminé son voyage sur cette terre et nous devons revenir en France dans les plus brefs délais.
"Ce jour qui se tenait entre toi et moi nous fait son dernier signe d'adieu.
La nuit étend un voile sur son visage et cache la seule lampe qui brûlait dans ma chambre.
Ton sombre serviteur est entré sans bruit ; il étend le tapis nuptial pour que tu viennes y prendre place, seul avec moi dans le calme silence du monde, jusqu'à ce que la nuit s'achève."
Rabindranath Tagore, la corbeille de fruits
"Ce jour qui se tenait entre toi et moi nous fait son dernier signe d'adieu.
La nuit étend un voile sur son visage et cache la seule lampe qui brûlait dans ma chambre.
Ton sombre serviteur est entré sans bruit ; il étend le tapis nuptial pour que tu viennes y prendre place, seul avec moi dans le calme silence du monde, jusqu'à ce que la nuit s'achève."
Rabindranath Tagore, la corbeille de fruits

Mariage à Jodhpur
Arrivés à Jodhpur dimanche chez mon amie Jayant. Elle m'a dit : tu viens loger chez moi, pas de problème ! Chez elle cela veut dire aussi : son fils de 21 ans, sa belle-mère dont elle s'occupe quotidiennement, le frère cadet de son défunt mari avec sa femme et ses 2 filles, et de temps en temps la soeur de son mari. Ce qu'on appelle en Inde une joined family. La maison est vaste mais en Inde la notion d'intimité n'existe pas. Chacun se sent chez lui partout...
Dans l'assemblée, beaucoup de couleurs, surtout du rouge couleur du mariage. De nombreuses femmes en profitent pour remettre leur sari de cérémonie et tous leurs beaux bijoux. La mariée est couverte d'or et de pierres précieuses (elle en porte entre 20 et 30 mille euros oui ! pas des roupies, des euros) sur elle !
samedi 24 novembre 2007
Pleine lune à Pushkar
vendredi 23 novembre 2007
Polo heureux !
Jai Mataji
Le départ... et la vue à l'arrivée avec sur la gauche la colline et le temple de Gayatri.

Sommeil léger dû au vacarme de la nuit, au tumulte provoqués par les chants et les danses rajasthanis jusqu'à des heures "indues", donc mise à profit d'un réveil matinal pour faire nos dévotions au temple de Savitri cette fois. Départ : 504 m, arrivée : 695 m, 100 m de plus d'escaliers que pour Gayatri hier. Précisions grâce au GPS de Gilbert ! Un monde fou ! Chacun, venant à la foire en profite pour faire le pélerinage. Les vieilles mamies rajasthanies finissent à quatre pattes mais arrivent au sommet aidées par le mantra "jai mataji" !


Quelques images de cette foire incroyablement foisonnante de couleurs, de bruits, d'animaux magnifiques.

La foire continue à battre son plein côté boutiques, mais de nombreuses caravanes de dromadaires enrubannés ont déjà repris le chemin du retour. 
Demain, dernier jour de festivités, remise des prix, dernière traite des chamelles, derniers concerts...
jeudi 22 novembre 2007
grimpette au temple de Gayatri
Arrivée à Pushkar, Rajasthan
Du 18 au 24 novembre (pour la pleine lune) a lieu la grande foire de Pushkar, aux portes du désert du Thar, au Rajasthan. C'est l'occasion d'une extraordinaire foire aux chameaux et aux chevaux, de nombreux tournois et courses (chameaux et chevaux), de jeux comme la course des porteuses d'eau et la présence d'un bazar digne des Mille et Une nuits.... Bijoux clinquants à souhait ou délicats bracelets de cheville en argent, harnais à pompons, tapis de selle brodés, fourches à foin, et tous les éléments pour embellir les chameaux sont là. Une grande fête foraine avec des grandes roues, le "mur de la mort" (avec une moto), des bateaux balançoires comme à la vogue lyonnaise du cours de Verdun à Lyon, où j'allais faire un tour à la sortie du lycée... (souvenirs, souvenirs...)
Bref c'est un spectacle étonnant que de voir tous ces villageois du Rajasthan, les turbans multicolores subtilement enroulés autour de la tête, regarder, se promener avec femmes et enfants, boire un thé dans les échoppes sous tente ou accroupis autour d'un petit feu, fumer le chillum ou une simple cigarette.
mardi 20 novembre 2007
Des éléphants de partout...
L'éléphant, comme le dromadaire, est un élément important de la vie au Rajasthan et est donc pris comme modèle pour les décorations que ce soit en sculpture sur les temples, en dessin dans les miniatures ou sur les tissus. Et les petits de la frise ont ici un air particulièrement sympathiques !
...mais pas forcément roses, bien que parfois dans les rues de Jaipur, on peut se demander si on ne rêve pas...
L'envers du décor
La vue est superbe lorsqu'on se retourne, sur le Jantar Mantar (observatoire astronomique) et le City Palace, le palais du maharajah où flotte son drapeau, signifiant sa présence dans les lieux.
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