Après Bénarès, le Gange et Diwali, voici sa soeur jumelle, (toutes deux capitale de la soie), Lyon, le Rhône et la Saône, et le 8 décembre, notre Diwali lyonnais qui, comme la fête indienne, commence avant et finit après !! Du 6 au 9 décembre, les soirées lyonnaises se font foule et brillance, poésie et vibrations, création et chemins de lumières.
C'est d'abord une fête religieuse où le 8 la Vierge est remerciée d'avoir protégé Lyon de la peste au XVIIe siècle. Des milliers de lumignons posés sur le rebord des fenêtres symbolisent ferveur, piété et tradition.
Lorsque j'étais enfant, toutes les vitrines des magasins étaient occultées par des papiers journaux une semaine avant et chacun travaillait à une création qui ferait de sa vitrine une petite merveille le soir du 8 décembre. Et chacun de lantibardaner (flâner en lyonnais) en famille, admirant l'habilité du charcutier devant des châteaux féériques en gras de porc ou du patissier mais lui en chocolat et pâte d'amande. On se rincait le corgnolon avec un peu de borjolais et on montait à Fourvière (la colline où se trouve la basilique) avec la ficelle (l'ancêtre de notre métro !).
Aujourd'hui, chacun s'ingénie à mettre en valeur les traboules lyonnaises et les monuments, à créer de la poésie dans le béton ou des parcours imaginaires et lumineux.
Ma fille Laure a capté ces quelques moments de poésie avec son appareil photo...
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