vendredi 19 février 2010

Sati

Pour atteindre le coeur de la citadelle de Jodhpur il faut gravir une longue rampe qui zig-zag et offre des vues superbes sur la ville bleue, ponctuée de quatre portes. A la 4e, Loha Pol, qui fut construite par le fondateur de la citadelle, Rao Jodha, on peut voir des empreintes de mains qui rappellent les "sati" qui s'immolèrent sur le bûcher de leur époux. Et là, ce sont 18 princesses qui sont passées par le feu à la mort de leur époux...
Le sacrifice de la veuve resta longtemps considéré comme une quasi-divinisation dont l'honneur rejaillissait sur la famille ou le village. Il faut considéré également le fait qu'à l'époque, être veuve faisait qu'on était à l'écart de la société, sans protection, une proie facile pour les frères du mari et autres mâles de la famille, traitée parfois comme une esclave. Cette pratique fut interdite par les Britanniques en 1829.

Sati est le nom de l'épouse de Shiva qui s'était immolée sur le bûcher funéraire de son époux et qui était devenue symbole de la fidélité.

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