mardi 4 novembre 2008

De retour au Jharkhand

Maison dans un village de peuple tribal, les murs tout beaux tout propres et décorés pour la fête de Diwali qui avait lieu le soir même.
Birendra, travailleur social, avec des enfants d'une tribu dans leur salle de classe-école
C'est avec plaisir et émotion que j'ai retrouvé notre valeureuse équipe de travailleurs sociaux au Jharkhand, toujours occupée à organiser des marches de protestation, des rallyes en vélo, des grèves de la faim, pour faire reconnaitre le droit à la terre, à l'eau et aux forêts pour les peuples tribaux et les intouchables. Un des problèmes cruciaux au Jharkhand actuellement est le déplacement des populations des peuples tribaux. Dans les années 60, 65 % de la population était composé de peuples tribaux (avec 33 types de tribus différentes, ayant souvent leur propre dialecte). Aujourd'hui il n'en reste que 27 %. Près de trois millions de personnes ont été déplacées pour travailler dans les mines (charbon, bauxite) ou partir en Assam pour travailler dans les collines de thé. Ces personnes perdent leurs terres par obligation et n'ont pas de contrepartie.

Grande nouvelle : une grande marche non-violente est en préparation pour 2012, même parcours qu'en octobre 2007, Gwalior-Delhi mais cette fois avec cent mille personnes. Avis aux amateurs, il faut des occidentaux aussi pour donner encore plus de poids, nous l'avons bien constaté l'an dernier !

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