Santorin est une île bizarre... déjà lorsque nous arrivons en vue de l'île au petit matin, la brume l'entoure délicatement d'un halo léger et le flou ambiant fait croire aux sommets enneigés. La légende voudrait que ce serait un îlot émergé du monde disparu de l'Atlantide...
Cette île a été à moitié détruite en l'an 1500 av. JC par une violente explosion volcanique.
Nous arrivons dans la caldeira, vaste dépression limitée par une haute falaise verticale et cette baie presque fermée est tellement profonde que le navire ne peut s'ancrer. Le bateau s'attache donc à un anneau de la falaise d'un côté et à une énorme bouée de l'autre. Des chaloupes viennent nous chercher pour nous débarquer sur un petit port. Un bus nous monte sur la crête du volcan et nous partons visiter Oia, joli village aux maisons blanches, aux volets bleus, tout au bout de l'île. Puis c'est Thira, le chef-lieu qui domine la baie à 260 m au-dessus de la mer. Jeu de cubes géant, les maisons sont posées sur la roche, ou creusées dans la falaise, imbriquées dans les escaliers, les terrasses qui se coincent petitement les unes au-dessus des autres pour profiter de la vue magnifique. Les courbes des murs passés à la chaux, le blanc et le bleu de la mer, celui du ciel, font chanter cette île de beauté.
1 commentaire:
autrefois on montait à santorin à dos de mules, c'était plus folklorique, la mer a toujours ce bleu incroyable mettant en valeur le blanc écrassant des maisons sous un soleil oublié dans nos régions
rhodes semble avoir gardé ce charme mystérieux fait du mélange de deux civilisations, elle est en même temps arabe et greque et dégage un bonheur certain
heureuse femme...
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