Hier soir, Sex and the City était à l'affiche du cinéma du quartier. Ce n'est pas mon genre de film, mais j'avais très envie de savoir de quoi il en retournait... Petit sourire en regardant le public dans la salle : que des jeunes filles et des femmes ! On vient voir ça entre copines. Mais j'avais oublié qu'il y avait un match de foot à la télé !
Femmes américaines riches et sympas à la recherche de l'amour, rien d'original et j'ai failli me lever et partir dans les dix premières minutes du film. Et puis, même si la fin se laissait deviner, l'idée de sortir mon parapluie me fait rester sur mon siège velouté.
De retour à la maison, tard dans la nuit, tout est calme malgré le vendredi soir. Arrivé au grand carrefour du pont de chemin de fer, le feu est rouge et long et j'attends tranquillement, quand les feux prennent soudain une intensité lumineuse quasi incandescente, le calme est intense, personne ne circule, il y a comme un frisson de bonheur dans l'air et soudain, la-haut, à droite, sur le pont de la voie ferrée, un train, tout éclairé, on ne voit personne à l'intérieur, roule en silence, très lentement sur la voie. Il semble glisser comme un serpent et mes yeux s'écarquillent de surprise bienheureuse comme les gamins dans Narnia. Peut-être vais-je entrer dans un monde magique ? Une minute d'intensité lumineuse heureuse... Le feu passe au vert, je passe la première, le magicien céleste a terminé son tour.
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