Je me souviens qu'en classe de 4e, notre prof de français nous avait demandé une rédaction sur les bruits que nous entendions... et que j'avais mis "les âniers" au lieu de "les éboueurs" car on les appelait encore ainsi à Lyon quand j'étais jeune... autre temps, moins polluant ! mais pas moins sonore, mais plus diversifié. Il apparait dans les études des bruits des villes qu'aujourd'hui tout est masqué par le fond sonore automobile... un peu comme le grondement de la dune en permanence ! et que tous les bruits des petits métiers décrits par les écrivains du 19e siècle ont disparu.
Le bruit de la ville, terrifiant, va avec la pollution de l'air et la bataille doit se faire pour les deux. Lyon est parait-il bien placé dans cette lutte, et même si nous rouspétons beaucoup pour les "zone 30" et autres "gendarmes couchés", il apparait qu'ils sont efficaces.
« C’est une mesure délicate du point de vue de l’acceptabilité sociale, mais c’est une mesure peu coûteuse et très efficace. Jamais le bruit seul n’aurait permis d’envisager une mesure aussi radicale », reconnaît Julie Vallet, de la mission écologie de la communauté urbaine de Lyon. "Car la réduction de la vitesse est véritablement le nerf de la guerre. En raison de la courbe logarithmique du son, diminuer de moitié le trafic routier ne génère que trois décibels de gain acoustique, ce qui au niveau du ressenti est faiblement perceptible. En revanche, diviser par deux la vitesse permet de gagner cinq ou six décibels et d’obtenir alors une diminution par deux de la sensation de bruit."
Donc pensons à nos oreilles et à notre mental survolté... acceptons la diminution de la vitesse dans les villes pour notre confort auditif, et voyons pour les municipales ce que propose nos candidats !
« On ne meurt pas du bruit , mais ce n’est pas une raison pour mal vivre toute sa vie ».
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