Je viens de voir le film "Syndromes and a century" d'Apichatpong Weerasethakul (oui, vous ai-je dit que j'aimais le cinéma asiatique ?) qui se passe en Thaïlande et qui raconte les souvenirs du cinéaste qui a eu ses deux parents médecins. Film bizarre et fascinant, hypnotique (donc un peu soporifique... ), expérience cinématographique hors-normes. J'avais aimé son précédent film "Tropical malady" mais là, je reste sceptique... A la sortie du cinéma en discutant avec une des 4 spectatrices (!) de la salle, qui, elle, avait beaucoup aimé, je me suis demandé quels pouvaient être les critères d'un "beau" film : celui-ci parlait à quelle partie de moi : mes sensations, mon mental, mes connaissances cinématographiques ? Et les critiques, où trouvent-ils tout ce vocabulaire : "alchimiste zen", "oeuvre cosmique"... ? Il y a une magnifique éclipse de soleil dans ce film, des personnes qui sont malades d'amour, des moines bouddhistes originaux, des instants de vie, et comme dit un critique "une forme gratuitement écrasante"... (ça veut dire quoi ?).
Je continue mes réflexions...
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