Les doryphores, c'était pour profiter, entre autres des Alpes de Haute-Provence, pour une fois sous la pluie, avec juste quelques éclaircies pour aller cueillir ces charmantes bestioles dévoreuses de plants de pomme de terre.Beau jardin, mais recueillir ces petites bêtes une par une, ce n'est pas des vacances... sachant que les femelles au printemps sont très prolifiques et peuvent pondre jusqu'à mille oeufs ! Il convient bien sûr de faire une rotation des cultures pour éviter de retrouver des bestioles de l'année précédente, mais dans un jardin cela peut être facile et planter une rangée de lin bleu entre les rangs de pommes de terre. Il y a aussi un insecticide qui satisfait aux critères de l'agriculture biologique. Mais là, c'est tout du fait main !
Les vers à soie, c'est une autre histoire. Un ami indien est venu à Lyon. Il cherche de nouveaux débouchés pour des tisserands indiens de villages perdus du Chattisgarh, du Jharkhand et de l'Orissa, (Centre-Est de l'Inde du Nord) plus de dix mille tisserands "bio" et "non-violents", qui travaillent sur des métiers traditionnels.
Les cocons ne sont pas élevés comme cela se faisait encore au siècle dernier dans les Cévennes ou maintenant en Chine. Ce sont des cocons sauvages, que les tribus vont ramasser dans la forêt. Ils attendent que les vers soient sortis du cocon pour aller pondre leurs oeufs de nouveau dans la forêt. Donc pas d'ébouillantage, pas de "meurtres" des chrysalides, on laisse la vie sauve au papillon, en sachant qu'il a juste le temps d'aller pondre ses oeufs dans les chênes de la forêt avant d'y laisser sa peau et ses ailes...
Les cocons sont récupérés, pas de possibilité de récupérer un kilomètre de fil comme dans les cocons d'élevage, puisqu'ils sont perçés, on file donc les 2 grammes de soie qui se trouvent à l'intérieur puis on mouille le cocon pour le mettre en charpi et le tisser ensuite. Ce sont les femmes des villages qui tirent le fil de soie et le roule sur une espèce de calebasse en terre cuite pour en faire un écheveau et le tisser ensuite.
Comme ce cocon est sauvage il est de couleur marron-noir et ce tissage de soie sauvage à plusieurs tons, du blond au noir, est appelé tussah. Cette soie est inusable et devient, au fur et à mesure des lavages de plus en plus brillante et belle. C'est une soie moins fine et plus irrégulière que la soie fabriquée par les bombyx du mûrier.
Un autre type de soie est appelé "eri" et "muga". De nouveaux tisserands et fileuses/fileurs sont formés et cette activité fait vivre de très nombreux villages. Des formations diverses sont proposés, comme l'alphabétisation, la formation à la gestion, (stocks, calcul des coûts), l'étude de nouveaux produits (par exemple couverture avec un mélange de laine et soie), la teinture naturelle, l'amélioration de la qualité des produits, la gestion et la direction d'équipes.
D'autres centres dans le Nord de l'Inde, (Jammu-Kashmir) région du Kumaon, filent et tissent de la laine pour faire, entre autres, d'agréables chaussettes-pantoufles pour l'hiver, des bonnets, écharpes, pulls, couvertures, châles, etc.
Ces produits de qualité participent à de nombreuses expositions, que ce soit en Inde ou à l'étranger et s'exportent (France, Japon, USA). Nous avons pu apprécier et acheter de belles écharpes en soie sauvage... Si vous êtes intéressés pour vendre ces produits de qualité, contactez-moi !
Les vers à soie, c'est une autre histoire. Un ami indien est venu à Lyon. Il cherche de nouveaux débouchés pour des tisserands indiens de villages perdus du Chattisgarh, du Jharkhand et de l'Orissa, (Centre-Est de l'Inde du Nord) plus de dix mille tisserands "bio" et "non-violents", qui travaillent sur des métiers traditionnels.
Les cocons ne sont pas élevés comme cela se faisait encore au siècle dernier dans les Cévennes ou maintenant en Chine. Ce sont des cocons sauvages, que les tribus vont ramasser dans la forêt. Ils attendent que les vers soient sortis du cocon pour aller pondre leurs oeufs de nouveau dans la forêt. Donc pas d'ébouillantage, pas de "meurtres" des chrysalides, on laisse la vie sauve au papillon, en sachant qu'il a juste le temps d'aller pondre ses oeufs dans les chênes de la forêt avant d'y laisser sa peau et ses ailes...
Les cocons sont récupérés, pas de possibilité de récupérer un kilomètre de fil comme dans les cocons d'élevage, puisqu'ils sont perçés, on file donc les 2 grammes de soie qui se trouvent à l'intérieur puis on mouille le cocon pour le mettre en charpi et le tisser ensuite. Ce sont les femmes des villages qui tirent le fil de soie et le roule sur une espèce de calebasse en terre cuite pour en faire un écheveau et le tisser ensuite.
Comme ce cocon est sauvage il est de couleur marron-noir et ce tissage de soie sauvage à plusieurs tons, du blond au noir, est appelé tussah. Cette soie est inusable et devient, au fur et à mesure des lavages de plus en plus brillante et belle. C'est une soie moins fine et plus irrégulière que la soie fabriquée par les bombyx du mûrier.
Un autre type de soie est appelé "eri" et "muga". De nouveaux tisserands et fileuses/fileurs sont formés et cette activité fait vivre de très nombreux villages. Des formations diverses sont proposés, comme l'alphabétisation, la formation à la gestion, (stocks, calcul des coûts), l'étude de nouveaux produits (par exemple couverture avec un mélange de laine et soie), la teinture naturelle, l'amélioration de la qualité des produits, la gestion et la direction d'équipes.
D'autres centres dans le Nord de l'Inde, (Jammu-Kashmir) région du Kumaon, filent et tissent de la laine pour faire, entre autres, d'agréables chaussettes-pantoufles pour l'hiver, des bonnets, écharpes, pulls, couvertures, châles, etc.
Ces produits de qualité participent à de nombreuses expositions, que ce soit en Inde ou à l'étranger et s'exportent (France, Japon, USA). Nous avons pu apprécier et acheter de belles écharpes en soie sauvage... Si vous êtes intéressés pour vendre ces produits de qualité, contactez-moi !
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