Une magnifique balade le 28 décembre dans les alentours de Boudnib, où nous allons à la découverte des ksour, ces villages de pisé, parfois bien conservés et habités, parfois laissés à l'abandon et il est alors triste de voir ces magnifiques constructions se délabrer et retourner lentement à la terre dont ils sont issus.
De Boudnib nous partons sur la route goudronnée pour bifurquer ensuite sur la droite en direction de deux grosses collines plates au sommet. Nous suivons un long moment un large canal d'irrigation bien construit en pierres, qui s'arrête, parce que le village suivant n'a pas accepté qu'il empiète sur ses bonnes terres...Nous rendons une petite visite à Sidi Boukarkeb dans son tombeau, joli petit marabout (monument funéraire accueillant un saint ou un dévot) au pied des collines ocres et nous passons devant un cimetière situé avant le village.Ce sont juste de simples pierres levées, deux pierres disposées parallèlement, c'est un homme, deux pierres perpendiculaires, c'est une femme... et c'est tout. La grandeur du tas de terre où sont disposées les pierres permettent de savoir si c'est un enfant ou un adulte.Le village apparaît au détour du chemin, et l'entrée dans le ksar tournicote, pas de droit chemin, cela permet de se mettre à l'écart pour voir qui arrive... Les passages couverts permettent de traverser le village à l'ombre.Nous filons ensuite dans les petits sentiers de l'oasis au milieu des énormes palmiers. Les canaux d'irrigation fonctionnent à tour de rôle, certains le jour, certains la nuit, et pas question de se tromper, tout le monde connait son tour...Cultures de céréales, de légumes, de luzerne pour les bêtes, damiers de verts et d'ocre, palmiers au milieu du champ qui appartient peut-être à un autre propriétaire, et dans les familles, dès l'enfance, chacun apprend à qui est ce palmier, cet autre-là au milieu du champ, le long du canal, et personne ne s'amuse à voler les dattes du voisin... Tradition orale et séculaire du respect du bien d'autrui.Après le passage d'un joli petit gué, grande traversée désertique avant d'arriver, en bout de piste au ksar de Sahli, qui se dresse dans la nuit commençante, un peu fantomatique.
Et derrière nous le ciel prend feu avant de nous faire découvrir un festival d'étoiles comme le désert sait en offrir.
De Boudnib nous partons sur la route goudronnée pour bifurquer ensuite sur la droite en direction de deux grosses collines plates au sommet. Nous suivons un long moment un large canal d'irrigation bien construit en pierres, qui s'arrête, parce que le village suivant n'a pas accepté qu'il empiète sur ses bonnes terres...Nous rendons une petite visite à Sidi Boukarkeb dans son tombeau, joli petit marabout (monument funéraire accueillant un saint ou un dévot) au pied des collines ocres et nous passons devant un cimetière situé avant le village.Ce sont juste de simples pierres levées, deux pierres disposées parallèlement, c'est un homme, deux pierres perpendiculaires, c'est une femme... et c'est tout. La grandeur du tas de terre où sont disposées les pierres permettent de savoir si c'est un enfant ou un adulte.Le village apparaît au détour du chemin, et l'entrée dans le ksar tournicote, pas de droit chemin, cela permet de se mettre à l'écart pour voir qui arrive... Les passages couverts permettent de traverser le village à l'ombre.Nous filons ensuite dans les petits sentiers de l'oasis au milieu des énormes palmiers. Les canaux d'irrigation fonctionnent à tour de rôle, certains le jour, certains la nuit, et pas question de se tromper, tout le monde connait son tour...Cultures de céréales, de légumes, de luzerne pour les bêtes, damiers de verts et d'ocre, palmiers au milieu du champ qui appartient peut-être à un autre propriétaire, et dans les familles, dès l'enfance, chacun apprend à qui est ce palmier, cet autre-là au milieu du champ, le long du canal, et personne ne s'amuse à voler les dattes du voisin... Tradition orale et séculaire du respect du bien d'autrui.Après le passage d'un joli petit gué, grande traversée désertique avant d'arriver, en bout de piste au ksar de Sahli, qui se dresse dans la nuit commençante, un peu fantomatique.
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