dimanche 15 août 2010

Bienvenue à þingvellir

le grand lac Þingvallavatn
 Justement lu dans Le Monde.fr le 19 août, un grand article très intéressant sur ce pays, avec une bibliographie et des informations pratiques, écrit par Philippe Schaller, et vous saurez tout également sur le "Blue Lagon" pour faire trempette à 40° !
"L'Islande se situe sur le rift, là où la plaque de l'Amérique du Nord se sépare de celle de l'Europe. “Les plaques américaine et eurasienne s'écartent de deux centimètres par an en moyenne”, témoigne Jens Ruminy, guide islandais.
Nulle part ailleurs sur la Terre, cette dislocation n'est aussi visible qu'ici. Entre les deux, se crée une nouvelle plaque. C'est l'emplacement de Thingvellir, “les plaines de l'assemblée”. Un lac immense, un champ de lave tapissé de mousses et parsemé de bouleaux nains, des montagnes rocailleuses coiffées de neige font de ce site naturel un lieu exceptionnel.
Le parlement islandais (althing) y fut fondé en 930. Difficile de croire aujourd'hui que chaque année, deux semaines durant, les chefs de village se retrouvaient dans cet amphithéâtre naturel pour discuter des affaires courantes, vendre leur bétail ou marier leurs filles ! L'endroit est paisible. Le site du “plus vieux parlement du monde” est devenu le symbole du patriotisme islandais. Mais ne cherchez pas d'autochtones : 300 000 habitants, dont les deux tiers dans l'agglomération de Reykjavik, le territoire islandais est vide."

þingvellir reflète l'histoire de l'Islande et de son peuple. Vers la fin du peuplement du pays entre 870 et 930, le besoin se fit sentir d'instituer une structure formelle de gouvernement. Un Parlement se réunit pour la première fois à þingvellir vers l'an 930. L'endroit avait été choisi à la croisée des voies de communication et les gens se rendaient aux assemblées de tous les coins du pays.
le lieu de rassemblement pour le Parlement
 Ils séjournaient dans des abris provisoires dont les creux herbus sont encore visibles. Le rocher de la Loi en était le point central. Là, le Diseur de Loi, désigné pour une période trois ans, récitait les lois avant qu'elles ne soient mises par écrit.
Le Rocher de la Loi

le drapeau islandais flotte sur le lieu du Parlement avec derrière, le Rocher de la Loi.
L'accès au Rocher était ouvert à tous et chacun pouvait prendre la parole. C'est là que fut adopté le christianisme en l'an 1000. L'assemblée législative du Parlement établissait les lois et réglait les différents juridiques.
Photo du site avec la population au moment des assemblées
On a continué à rendre la justice dans ce lieu jusqu'en 1798. Et la république islandaise y fut proclamée le 17 juin 1944.
Ce parc a été classé patrimoine de l'humanité en 2004, tant pour le lieu que pour l'Histoire. Il comporte le plus grand lac naturel d'Islande (84 km2) et l'eau y est à environ 100 mètres en-dessous du niveau de la mer car placé dans un bassin d'effondrement. 
La fosse des noyades où, au Moyen age on noyait les femmes infidèles et les sorcières. (ben oui, tout le monde sait que seules les femmes sont infidèles)
Il se trouve le long de l'axe de séparation des plaques de la dorsale Atlantique qui s'allonge de la Mer de Glace jusqu'à l'Antarctique. Et ici, on peut se mettre un pied sur la plaque occidentale et un pied sur la plaque "américaine". On ne risque pas de faire le grand écart tout de suite car l'écartement est en moyenne de 5 mm par an. Mais en ce moment, comme tout bouge très vite...
la faille des deux plaques de la dorsale atlantique

samedi 14 août 2010

Islande, le Cercle d'Or

J'emprunte les explications, fort bien données, à ce site : (et en prévision, d'autres articles spécifiques sur cette région, toujours avec mes photos, bien sûr !)
http://www.cityzeum.com/le-cercle-dor--ingvelli-geysir-gullfoss :
Le cercle d'or est une zone géographique qui regroupe les trois sites les plus connus et les plus incontournables d'Islande : Þingvellir, Geysir et Gullfoss Þingvellir, situé dans un parc national près de la péninsule de Reykjanes est un lieu marquant pour l'histoire islandaise. Þingvellir signifie la plaine du parlement car c'est ici que fut fondé en 930 le plus vieux parlement au monde. En ce lieu fut aussi déclarée la République d'Islande en 1944. Outre son intérêt historique, Þingvellir est aussi l'emplacement exact où divergent les plaques tectoniques américaines et européennes. La fissure de l'Almannagjá rend clairement visible la lente séparation des deux continents. 
La grande faille à þingvellir
 Geysir, dans la vallée de Haukadalur, est le plus vieux et l'un des plus grand geysers connus au monde. Il est actif depuis le XIIIe siècle et ses éruptions d'eau bouillante peuvent atteindre 60 mètres de hauteur. Cependant, l'activité de celui-ci est dépendante de l'activité géothermique de la vallée. Le temps entre deux éruptions peut aller de plusieurs mois à quelques minutes. Les petits tremblements de terre de 2000, ont ravivé son activité, qui est passée à environ quatre éruptions par jour. Non loin de lui se trouve Strokkur, un geyser plus petit dont les éruptions atteignent 20 mètres mais sont plus fréquentes. Il y a une trentaine d'autres geysers plus petits dans toute la vallée, ainsi que des sources d'eau chaude. 
ça fume dans le coin !

eau chaude gratuite,  à profusion et à perpétuité dans tout le pays
 Gullfoss, un peu plus à l'est, signifie « chutes d'or » à cause de l'arc-en-ciel qui enjambe le site les jours de beau temps. Mesurant 2.5 km de large et 32 m de hauteur, et délivrant environ 250 m2 d'eau par seconde, cette chute d'eau monumentale, plongeant dans un grand canyon, est l'une des plus spectaculaire et des plus puissante chutes d'eau au monde (notamment en été avec la fonte des glaces).
Un véritable rideau de pluie... difficile d'avoir la netteté ! mais la puissance est fascinante.

on aperçoit juste le début de l'arc-en-ciel sur la gauche

la grande chute dans le canyon
 Le cercle d'or réunit à quelques kilomètres de distance les trois sites les plus impressionnants d'Islande, autant visuellement que par leur histoire. A voir : Þingvellir, Geysir, Gullfoss A faire : ne pas perdre patience et attendre l'éruption de Geysir, se promener en haut de la faille de Þingvellir.
je l'ai attendu, je l'ai eu !

lundi 9 août 2010

Faune et flore d'Islande, Vigur

 Nos étapes en Islande : Akureyri, Isafjordjup, avec la visite de la petite île de Vigur, et Reykjavik.
Au retour du Spitzberg, destination Islande. Plus de volcan en folie, mais une nature offerte à tous les amoureux de grands espaces. Passage dans l'île de Vigur, "l'île Paradis", où vit une seule famille, principalement de la vente des duvets d'oiseaux pour faire les couettes, et du tourisme aussi, avec le plus petit bureau de poste d'Europe pour les tampons philatéliques exceptionnels !
le petit bureau de poste d'Europe : celui de l'île de Vigur
 et une pâtisserie-salon de thé aux gâteaux délicieux.
Mais ce qui est le plus fabuleux sur cette île ce sont les milliers d'oiseaux qui viennent nidifier, en particulier les macareux moines et les canards eiders.
Le macareux moine ou clown de mer, c'est un de ses surnoms,est un oiseau pélagique. Il passe le plus clair de son temps en haute mer. Seule la reproduction le contraint à se rendre sur la terre ferme. Il niche sur les pentes herbeuses et les falaises, sur les côtes insulaires ou continentales. Les populations les plus conséquentes se reproduisent en : Islande (2 à 3 millions de couples), Irlande, Ecosse, aux Shetlands, Scandinavie...L'aire de répartition du macareux moine est strictement nord-atlantique.
Les macareux moines
Il y a quantité de sternes arctiques, que nous avions déjà trouvées au Spitzberg, attaquant les touristes à tout va en essayant de fondre en piqué sur les têtes pour protéger leur nid. 
Sterne ou pas sterne ?
Mouettes et goélands nichent souvent en compagnie des sternes arctiques, profitant de leur protection efficace contre les prédateurs. Une colonie de sternes est en effet toujours surveillée par une sentinelle. A son signal, toutes les sternes s'envolent et attaquent vigoureusement l'intrus. La sterne arctique, comme son nom l'indique, passe l'été dans l'hémisphère nord, près de l'Arctique. Elle vole ensuite vers le sud, traverse de vastes étendues océaniques pour aller hiverner en Afrique Australe, en Australie et en Antarctique. L'espèce effectue le voyage en quatre mois environ et l'aller et retour peut couvrir 35 000 kilomètres. La route migratoire de la sterne arctique suit l'eau, ce qui lui permet de se nourrir tout au long du périple. En volant d'un pôle à l'autre, la sterne arctique bénéficie de plus d'heures de jour que tout autre oiseau, ce qui lui permet de manger plus longtemps et d'exploiter les sources de nourriture là où elles sont abondantes. 
La sterne arctique en sentinelle !
Le guillemot à miroir au restaurant. Le zoom est appréciable ici !! 

Pour la flore, le soleil de l'été est propice à l'éclosion de nombreuses petites fleurs, gentianes, thym et serpolet, silènes qui arrivent à sortir dans la lave des régions volcaniques, belles angéliques qui ouvrent leur parasol au bord des lacs...

Les petites silènes uniflores poussent sur les terrains volcaniques...

mardi 27 juillet 2010

Inception, film de Nolan

Inception est un film de science-fiction américano-britannique écrit, réalisé et produit par Christopher Nolan, mettant en scène Ken Watanabe, Leonardo DiCaprio, Marion Cotillard, Ellen Page, Cillian Murphy et Michael Caine. Produit par Warner Bros. Pictures, ce film est sorti sur les écrans le 16 juillet 2010 aux États-Unis et au Canada et le 21 juillet 2010 en France.
Le héros est Dom Cobb, un « extracteur », qui entre dans les rêves des autres pour soutirer des informations autrement inaccessibles. Ses capacités, pour lesquelles il est sollicité à des fins d'espionnage industriel, lui ont coûté sa famille et l'ont obligé à s'exiler, mais une chance de rédemption lui est offerte s'il décide avec son équipe d'experts de pratiquer une « inception », c'est-à-dire d'implanter une idée dans le subconscient d'un sujet. L'inception est moins familière, plus difficile et dangereuse que l'activité habituelle d'« extraction ». (Wikipedia)

Film étonnant, où je me suis dit au début, bonté, mais je n’y comprends rien à leur histoire ! et puis, petit à petit, au fur et à mesure des explications données, cela devient intéressant de voir comment se gèrent l’inconscient et les rêves… du réalisateur surtout ! La difficulté, c’est que la simplicité n’est pas de mise, pour montrer comment l’inconscient est retors, comment il imagine les labyrinthes, comment lorsqu’on connait une partie de ce qui est caché, le sens est faussé. Régal des psychanalystes j’imagine… Le rêve à triple étage est un peu difficile à suivre, car j’allais dire, chacun y met du sien. Mais c’est tout à fait ça. L’imaginaire et le fantastique de chacun s’ajoute à celui des autres, en fonction de ses propres limites et c’est intéressant à voir la gestion de la « réalité imaginée » en commun. Pas simple ! Comment fonctionnent les imaginaires en interdépendance  et en simultanéité ? En quoi notre conditionnement social peut agir sur notre liberté de penser ? Quel est la part du déterminisme ?  Comment produire un phénomène en amenant ensemble toutes les conditions requises ? Quels sont les liens de cause à effet lorsque l’imaginaire de l’un se confronte à l’inconscient de l’autre et à ses résistances ? N’y a-t-il pas d’autres moyens que la violence pour vaincre les résistances ? Aucune ouverture ne semble faite dans ce sens et je trouve ça vraiment dommage.
Grands thèmes philosophiques à aborder au café du coin en sortant de la séance ! Et à mon avis, les différentes écoles bouddhiques ont de quoi réfléchir sur la « co-production conditionnée ».
Difficile à suivre, bande son assez violente, il ne faut pas y aller pour se détendre !

lundi 26 juillet 2010

Longyearbyen, le centre administratif norvégien au Svalbard

L'arrivée au port de Longyearbyen. Rien de très attrayant !
 Capitale serait un bien grand mot pour cette petite cité de 2 140 habitants. Longyearbyen est située à 78°13'N, 15°38'E sur l'île principale de l'archipel du Svalbard, appelée Spitzberg. Ce dernier nom, est d'ailleurs souvent utilisé pour désigner le Svalbard. Elle est le deuxième lieu habité le plus au Nord (le premier étant Ny-Ålesund, Svalbard, 78°55'N, 11°56'E), et la capitale territoriale la plus au Nord de la planète.
Située au fond de l'Adventfjorden, au sud de l'Isfjorden, dans la vallée Longyeardalen, encadrée par Gruvefjellet à l'Est et Plateaufjellet à l'Ouest, et traversée par la rivière Longyear-Elva .
Ce lieu était essentiellement connu pour ses mines de charbon. D'une vingtaine exploitées depuis 1910 environ, une seule reste en service.
Les puits de mine dans la montagne
Ce qu'il reste du transport des bennes de charbon dans la vallée. Au fond l'église.
La cité se révèle une petite ville riche grâce au nouveau tourisme arctique. Le nombre de croisièristes augmente d'année en année, et il est grand temps si on veut encore approcher des grands glaciers arctiques avant qu'ils ne disparaissent. L'ennui, c'est que nombreux sont ceux qui auraient envie de s'y trouver tout seuls pour profiter de la nature et du paysage grandiose et qui sont obligés de "supporter" quelques centaines de personnes autour d'eux, heureux des mêmes découvertes...
En plus, impossible de s'éloigner du côté des montagnes et des glaciers environnants pour une petite randonnée individuelle, l'ours rôde... et les avertissements sont nombreux pour les prendre vraiment en considération.
Partout les avertissements : ne pas dépasser les limites sans être armé !
au musée de Longyearbyen, la bête impressionne !
Par contre, Bébert, lui, se sent tout à fait à l'aise avec ses potes des boutiques !
 Nous prenons donc une navette pour faire le tour des incontournables de la cité : le musée, où je peux voir le seul ours polaire du voyage. La petite église qui permet aussi de prendre une tasse de thé et un gâteau dans son petit salon de thé coquet !
Une vue partielle du musée

Nourritures terrestre et spirituelle font bon ménage, la convivialité est capitale ici.
Sûr que de nombreux paroissiens aimeraient cette convivialité en France ! Et comme de partout, il faut enlever ses chaussures avant d'entrer. Même en été.
Devant chaque maison, des places de parking, mais réservées aux motos-neige, véhicules indispensables l'hiver pour se rendre visite.

Les petites maisons de bois colorées semblent confortables et simples. Les skis des petits et grands sont accrochés sur le mur devant la porte d'entrée.
Il y a même une université, la plus septentrionale du monde, l'UNIS, qui a ouvert ses portes en 2001 et accueille 250 étudiants de toutes nationalités venus y apprendre la biologie, la géologie, la géophysique ou la technologie arctiques (26 nationalités différentes et 25 doctorants aujourd'hui).
Dans une ancienne mine située aux abords de l'aéroport, les autorités ont enfoui un conteneur renfermant plusieurs millions de gènes d'espèces végétales, afin de les préserver en cas de catastrophe géologique ou nucléaire : le Svalbard Global Seed Vault, inauguré le 26 février 2008.
l'explication de la conservation mondiale des semences

dimanche 18 juillet 2010

Spitzberg et pollution

Le Spitzberg est couvert à près de 60 % de glaciers.
Depuis 1973 la faune (ours blancs, plus de 3000 ! et oiseaux divers) est protégée de même que les paysages. 65 % sont des parcs nationaux et des réserves naturelles. Il y a maintenant plus d'ours polaires que d'habitants (2800 hab). Mais ils risquent de disparaître. Situés au sommet de la chaîne alimentaire marine arctique, ils sont victimes d'accumulations de polluants de toxicité prononcée (mercure entre autres). La disparition progressive de la banquise provoque la dégradation de son habitat. Où vont-ils aller ?
image Koreus car je n'ai vu ni iceberg, ni ours !
au musée, animation montrant l'évolution de la banquise au fil des ans
 La banquise ou glace de mer, se forme et se défait tous les ans et avec les changements climatiques elle est amenée à disparaitre. Elle enserre le Spitzberg de novembre à mai en règle générale mais quand on lit le livre de M. Desorbay "Spitzberg, terre boréale" il raconte que le 6 juillet 1952 leur équipe n'a pu être débarquée à Longyearbyen (la capitale, avec aujourd'hui environ 2 140 habitants) bloquée par la banquise, ce qui semble impensable aujourd'hui.
Actuellement la banquise arctique recouvre en hiver presque toute la totalité de l'océan glacial arctique soit 14 millions de km2. En été la moitié seulement résiste à la fonte mais en septembre 2007 l'étendue de glace ne couvrait plus que 4,14 millions de km2. Il y a des facteurs naturels qui expliquent ce recul : vents chauds, températures atmosphériques plus élevées que d'habitude, réchauffement de la surface de la mer par un ciel sans nuages... et d'autres facteurs comme la concentration en gaz à effet de serre d'origine humaine, l'augmentation du transport des polluants depuis l'Europe de l'Est et des aérosols qui absorbent une part du rayonnement solaire et par leur dépôt sur le manteau neigeux modifie la réflexion radiative de celui-ci. Les pratiques de brûlage de résidus et des terres agricoles dans les pays baltes apportent également des panaches de pollution sur le Spitzberg. Voir l'article très intéressant ici . La base scientifique de Ny Alesund n'étudie pas que les canards.. mais aussi, entre autres, la chimie atmosphérique du mercure en zone côtière. 
Bientôt les navires passeront par le passage du Nord-Ouest en traversant le Pôle pour aller du continent américain à l'eurasie.
A Longyearbyen, monticules de déblais
des mines de charbon abandonnées
(oxydation de la pyrite)




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La baie de la Madeleine

Au-delà de 79º30' Nord, la baie de la Madeleine (sainte patronne des baleiniers) se découvre à nos yeux ravis le soir à 23 heures. Le soleil est (un tout petit peu car le ciel reste couvert) de la partie. Avant d'arriver au bout de la baie nous dépassons une petite langue de terre avec un monument pyramidal en souvenir des explorateurs et baleiniers du Spitzberg. Les touristes pouvaient y débarquer mais c'est interdit maintenant à cause de la pollution laissée par les gens.

C'est une baie abritée (le vent à l'entrée du fjord était force 7 ce soir !) qui est enchassée dans de nombreux pics autour de 1200 m avec quatre grands glaciers dont deux sont encore vivants : le glacier de Waggonwaybreen mais qui recule avec régularité et le Gully, moins actif.
De petits récifs de part et d'autre de la baie oblige le paquebot à une avancée un peu en zig-zag.
Nous avançons au plus près du glacier qui tombe dans la mer, il fait bien au moins 30 mètres de hauteur. Notre conférencière nous annonce que depuis son dernier passage, deux des quatre glaciers sont devenus inactifs et ne vont plus jusqu'à la mer. En amont il n'y a donc plus assez de pression et de chutes de neige suffisamment importantes pour les alimenter.