Polo a profité d'une belle occasion pour prendre la poudre d'escampette en Egypte ! Période idéale pour profiter d'une température clémente et agréable, ainsi que d'un maximum de touristes ayant eu la même idée... Mais revoir les pyramides, Abu Simbel, le Nil à Assouan, quel bonheur ! 
mardi 29 décembre 2009
La fuite en Egypte
mercredi 23 décembre 2009
Femmes et filles du Kutch (Gujarat)



lundi 21 décembre 2009
Au revoir chaleur, au revoir couleurs !
R comme RETOUR à la maison...
E comme ETERNITE du ciel de Paris en noir-blanc-gris, pointillé de neige,
T comme le TEMPS entre Bombay la chaude et la bruyante, assaillie de pauvreté et de saleté, et la campagne française immaculée de neige, ponctuée de forêts fantomatiques et de routes verglacées,
O comme OUBLI soudain de 40 jours de voyage au soleil, au chaud, dans des paysages le plus souvent arides et salés,
U comme UNITE à retrouver, tellement brinquebalée entre Orient et Occident,
R comme RASSUREE de retrouver un pays où le vent givre les branches, où les fagots s'entassent dans les creux blanchis des forêts, où l'on ne voit plus que le désespoir des branches dépouillées tournées vers le ciel vide.
Rien n'est meilleur que de se retrouver dans un train à grande vitesse à parcourir la France toute blanche. Le train a ralenti et se met au diapason du rythme indien comme si les bourrasques de neige devenaient les vaches qui encombrent parfois les voies. Le train s'arrête en pleine campagne et là, aucun marchand de papayes ou de bananes, pas de petits vendeurs de thé qui grimpent en cours de route pour vendre leur petit gobelet de boisson chaude et sucrée à 5 roupies, ce qui serait pourtant tout à fait bienvenu. Là, planté au milieu du blanc, le train attend. Pas un chuchotement dans le wagon, c'est impressionnant ! je suis en ID TGV ZEN attitude... pas de bavardages, pas de téléphone, chacun est plongé dans son bouquin, ses mots croisés, isolé par les écouteurs dans les oreilles.
Dehors la bise a débarrassé les genêts de leur neige et les petits sapins le long de la voie tout floconneux sont eux de vrais sapins de Noël. Les chemins semblent vierges de toute trace, pourtant on imaginerait bien une petite famille de chevreuils curieuse de voir passer le train à défaut de vaches sacrées.
C'est impressionnant comme tout est blanc. Les petits villages regroupés de loin en loin, les maisons entassées frileusement autour d'un clocher de carte postale, semblent s'être endormis pour laisser passer la froidure. De temps en temps, une voiture glisse doucement sur un mince ruban de bitume grisâtre.
Depuis une heure, rien n'a changé, toujours le même ciel bas à mourir, je sens quasiment physiquement l'épaisseur de la couche de nuages d'autant plus aisément que j'ai pu la voir la veille à quelques dizaines de kilomètres au-dessus avec un soleil qui n'en finissait plus de se coucher dans des couleurs ardentes du rouge à l'orangé violent puis passant par tous les dégradés de l'ocre au bleu pâle pour se terminer en nuit profonde des heures après. Le coucher de soleil éternel quand on vole vers l'ouest le soir...
Même pas de lapin blanc qui pourrait apparaître magiquement pour me donner envie de relire dans l'instant Alice au pays des merveilles, même pas de corbeaux qui, par leur croassement me feraient immédiatement repartir en Inde, tellement ces criaillements sont hypnotiquement rattachés à ce pays. Quelques pancartes, des balises, des panneaux, isolés dans toute cette blancheur indiquent que la route blanche dont on ne distingue même plus le tracé parmi les prés blancs, va tourner à droite.
T comme le TEMPS entre Bombay la chaude et la bruyante, assaillie de pauvreté et de saleté, et la campagne française immaculée de neige, ponctuée de forêts fantomatiques et de routes verglacées,
O comme OUBLI soudain de 40 jours de voyage au soleil, au chaud, dans des paysages le plus souvent arides et salés,
U comme UNITE à retrouver, tellement brinquebalée entre Orient et Occident,
R comme RASSUREE de retrouver un pays où le vent givre les branches, où les fagots s'entassent dans les creux blanchis des forêts, où l'on ne voit plus que le désespoir des branches dépouillées tournées vers le ciel vide.
Rien n'est meilleur que de se retrouver dans un train à grande vitesse à parcourir la France toute blanche. Le train a ralenti et se met au diapason du rythme indien comme si les bourrasques de neige devenaient les vaches qui encombrent parfois les voies. Le train s'arrête en pleine campagne et là, aucun marchand de papayes ou de bananes, pas de petits vendeurs de thé qui grimpent en cours de route pour vendre leur petit gobelet de boisson chaude et sucrée à 5 roupies, ce qui serait pourtant tout à fait bienvenu. Là, planté au milieu du blanc, le train attend. Pas un chuchotement dans le wagon, c'est impressionnant ! je suis en ID TGV ZEN attitude... pas de bavardages, pas de téléphone, chacun est plongé dans son bouquin, ses mots croisés, isolé par les écouteurs dans les oreilles.
Dehors la bise a débarrassé les genêts de leur neige et les petits sapins le long de la voie tout floconneux sont eux de vrais sapins de Noël. Les chemins semblent vierges de toute trace, pourtant on imaginerait bien une petite famille de chevreuils curieuse de voir passer le train à défaut de vaches sacrées.
C'est impressionnant comme tout est blanc. Les petits villages regroupés de loin en loin, les maisons entassées frileusement autour d'un clocher de carte postale, semblent s'être endormis pour laisser passer la froidure. De temps en temps, une voiture glisse doucement sur un mince ruban de bitume grisâtre.



Images indiennes
Le village de Vanakbara
Petit village à l'extrêmité Ouest de l'île de Diu, ce lieu vraiment pas connu et retiré du monde offre l'occasion au touriste de passage de se demander s'il doit :
1. faire appel au comité d'hygiène et sécurité de l'association des pêcheurs du lieu s'il en existe une,
2. voir avec l'inspecteur du travail si les droits des femmes et des enfants sont respectés,
3. continuer à manger du poisson s'il n'en est pas déjà un peu dégoûté (au moins momentanément).
Quelques photos donc de ce lieu idyllique, entre odeur pénétrante des poissons séchés qui sont envoyés en occident pour faire de la poudre (nourriture pour animaux, colle et autres produits chimiques ou industriels),
celle des bouses de vaches, non prioritaires ici, et celle du marché aux poissons où les femmes finissent de trier, laver et vider les poissons.
1. faire appel au comité d'hygiène et sécurité de l'association des pêcheurs du lieu s'il en existe une,
2. voir avec l'inspecteur du travail si les droits des femmes et des enfants sont respectés,
3. continuer à manger du poisson s'il n'en est pas déjà un peu dégoûté (au moins momentanément).
Quelques photos donc de ce lieu idyllique, entre odeur pénétrante des poissons séchés qui sont envoyés en occident pour faire de la poudre (nourriture pour animaux, colle et autres produits chimiques ou industriels),


dimanche 13 décembre 2009
samedi 12 décembre 2009
Junagadh
Tout près de Junagadh, à 3 km, dix mille marches ont été aménagées pour grimper au sommet du Mont Girnar. La montée est parfois impressionnante et de nombreux temples jaïns sont construits au sommet et ont été érigés au 12e et 13e siècle. Le point culminant, à 1 117 m est occupé par le temple de Gaumukh, entouré de tridents, emblèmes de Shiva.



jeudi 10 décembre 2009
Dwarka, ville sainte du Gujarat
Dwarka, petite ville située dans la région péninsulaire du Gujarat fut la capitale du royaume du dieu Krishna. Il est sensé s'être installé à Dwarka après avoir quitté Mathura, il y a des milliers d'années. Dans l'Antiquité, Dwarka était un port qui avait établi des liens commerciaux avec les pays méditerranéens. Des fouilles archéologiques sous-marines ont effectivement révélées des objets reflétant la prospérité de cette région, bien avant l'ère chrétienne. Des fouilles de la ville en 1963 ont indiqué une première occupation autour du 1er siècle avant JC mais ce Dwarka là était certainement bien différent du Dwarka de Krishna.
Tout près des temples les saddhus et les mendiants discutent paisiblement sous les grands banyans.
Aujourd'hui, nous avons fait nos dévotions dans les sept temples de la ville. Le premier nous a enchanté par sa situation et ses bonnes odeurs de goémon qui ont rendu le moral à Anne en lui rappelant sa Bretagne natale.
Au crépuscule, les pèlerins viennent au bord de l'eau, comme à Bénarès au bord du Gange, mettre des petites bougies et faire leurs ablutions.
La mer d'Oman est là, l'eau est limpide et on voit même des tortues de mer...
Aujourd'hui, nous avons fait nos dévotions dans les sept temples de la ville. Le premier nous a enchanté par sa situation et ses bonnes odeurs de goémon qui ont rendu le moral à Anne en lui rappelant sa Bretagne natale.
mercredi 9 décembre 2009
Le mélange
A notre arrivée dans la région du Kutch nous pensions : grande plaine désertique, petits villages traditionnels... et puis la surprise : sur des dizaines de kilomètres avant d'arriver à Bhuj la ville principale, des marais salants à l'infini de chaque côté de la route, les tas de sel bien rangés devant chaque parcelle et de temps en temps des collines toutes blanches où on aurait presque pu installer des remonte-pentes pour se croire... bien loin d'ici !
Au coucher du soleil notre arrivée sur Bhuj.
Et au coucher du soleil, alors que nous rêvions broderies colorées, tapis chamarrés, l'horreur industrielle et chimique, des entreprises installées tout le long de la route, les terrains cédés par le gouvernement étant très bon marché afin de relancer la vie économique. Et nous allons voir pire encore entre Jamnagar et Dwarka : la plus grande étendue de raffineries au monde paraît-il...
Et pendant ce temps, le long de la route, continuent à voyager les tribus nomades avec tout leur matériel perché sur le dos des dromadaires...
Transport gujarati
La fête des cerfs-volants
Le 24 janvier 2010 aura lieu la fête d'Uttarayan ou Makar sankranti, et les cerfs-volants seront lancés depuis le haut des toits dans tout le Gujarat. La date choisie indique l'entrée du soleil au tropique, qui est le début de la chaleur qui ira progressivement en augmentant jusqu'en juin.
Passage de la pate abrasive coloree sur les fils des futurs cerfs-volants dans une rue d'Ahmedabad.
Le fil utilisé (manjha) est un fil de coton teint et gainé d'une pâte abrasive qui donne la possibilité de couper le fil des autres cerfs-volants. D'éphémères boutiques de cerfs-volants voient le jour tout au long des rues, ainsi que les fabricants de ces bobines de fil tout à fait spéciales appelées phirkis.
lundi 7 décembre 2009
Artisanat du Kutch
Inscription à :
Articles (Atom)