Vilnius, capitale de la Lituanie. Découverte d'une ville inconnue, dans un pays inconnu, avec une langue inconnue. C'est le bonheur quand on a un passeport et un peu d'argent, un hôtel pour la nuit, qu'on est touriste et pas réfugié. Sinon, ce doit être l'angoisse.
Richesse d'une ancienne civilisation, ville belle, propre, tranquille, pleine de parcs où chacun se promène, joue de la musique, boit une bière. Jeu des langues, une vraie tour de Babel, lituanien, letton, polonais et russe, qui serpentent au travers des rues. Avec Béa nous aimons éternuer en lituanien et ça fait plaisir aux gens d'entendre qu'on leur dise merci dans leur langue. Merci se dit atchiou ! facile à dire, facile à retenir.
La majorité des filles (allons-y pour les clichés) sont belles, blondes, aux longues jambes perchées sur des talons hauts, jupe, robe, short mini-mini, à faire tomber un régiment de Sikhs (militaires indiens) mais ici, visiblement, rien de plus normal.Place de la cathédrale et le beffroi
La majorité des filles (allons-y pour les clichés) sont belles, blondes, aux longues jambes perchées sur des talons hauts, jupe, robe, short mini-mini, à faire tomber un régiment de Sikhs (militaires indiens) mais ici, visiblement, rien de plus normal.Place de la cathédrale et le beffroi
La chapelle St Casimir
Le beffroi du XVe siècle devant la cathédrale n'est qu'un vestige des fortifications anciennes. Puis nous allons à l'assaut de la tour de Gediminas, une superbe vue à 360 degrés au sommet : d'une part la vieille ville, la rue piétonne avec ses magasins de lin brodé de colliers d'ambre, son quartier d'artistes un peu "soixante-huitard", qui s'appelle la "République d'Uzupis", ses terrasses bondées d'amateurs de bière, ses églises, catholiques, orthodoxes, ses temples protestants, ses synagogues, et de l'autre les grands immeubles, tours de verre et de béton, les centres commerciaux rutilants, les boutiques mode.L'entrée du théâtre de VilniusL'entrée de la République d'Uzupis, qui signifie "au-delà de la rivière", un quartier de Vilnius bien particulier et l'ange de bronze, créé par le sculpteur Romas Vilciauskas, inauguré en 2002 sur la place centrale d'Uzupis et qui en est devenu le symbole.Du haut de la colline de Gediminas, vue sur la ville nouvelle
De nombreux bus, trolleys, avec un ticket à 2 litas (divisez par 0.3 pour obtenir la somme en euros) si on l'achète au kiosque à journaux, sinon dans le bus c'est 2.5 litas... sillonnent la ville sans gros trafic.
Le beffroi du XVe siècle devant la cathédrale n'est qu'un vestige des fortifications anciennes. Puis nous allons à l'assaut de la tour de Gediminas, une superbe vue à 360 degrés au sommet : d'une part la vieille ville, la rue piétonne avec ses magasins de lin brodé de colliers d'ambre, son quartier d'artistes un peu "soixante-huitard", qui s'appelle la "République d'Uzupis", ses terrasses bondées d'amateurs de bière, ses églises, catholiques, orthodoxes, ses temples protestants, ses synagogues, et de l'autre les grands immeubles, tours de verre et de béton, les centres commerciaux rutilants, les boutiques mode.L'entrée du théâtre de VilniusL'entrée de la République d'Uzupis, qui signifie "au-delà de la rivière", un quartier de Vilnius bien particulier et l'ange de bronze, créé par le sculpteur Romas Vilciauskas, inauguré en 2002 sur la place centrale d'Uzupis et qui en est devenu le symbole.Du haut de la colline de Gediminas, vue sur la ville nouvelle
L'après-midi nous prenons le bus 146 pour aller à l'Europos Parkas, le parc de l'Europe. Il nous dépose devant l'entrée pour 3.60 litas par personne pour 20 km... le coût des transports locaux est vraiment raisonnable.
Ce parc de 55 ha est situé 6 km avant le vrai centre géographique de l'Europe, déterminé en 1989 par l'IGN. Le Centre de l'Europe est aussi un parc agréable à 54 degrés 54 de latitude Nord et 25 degrés 19 de longitude Est.Le monument du centre de l'Europe, sculpture de Gintaras Karosas, (fondateur du Parc) 1993
L'Europos Parkas accueille actuellement 90 sculptures contemporaines qui sont à découvrir derrière les bosquets, dans l'alignement d'une allée de pins, au bord d'une mare avec roseaux et grenouilles.
L'arbre des informations du créateur du Parc, Gintaras Karosas. Cette sculpture composée de postes de télévision symbolise l'absurdité de la propagande soviétique qui a été implantée pendant près d'un demi-siècle dans l'esprit du peuple avec l'aide de la télévision. La statue décapitée au sol est celle de Lénine.
Pyramide negative double de Sol LeWitt (USA) haute de 5 m et large de 12 m est composée de blocs de béton.
L'entrée du parc est à 25 litas, 6 litas pour l'appareil photo et 29 litas pour le livre d'explication sur les sculptures avec biographie des artistes, photo en couleur des oeuvres et leur signification.
Le fauteuil, sculpture de Dennis Oppenheim, pionnier du land-art, est composé de 300 m de tuyaux d'acier.
Le mur, sculpture en métal de Gintaras Karosas, 2009.Toutes les oeuvres ne sont pas sculptées dans le marbre ou le métal, la preuve, ces chats en tissu grimpant aux arbres, avec de belles roses, en tissu également.
Pour le retour le bus 146 est à prendre sur la route principale à 1 km de l'entrée et le passage du dernier bus est a 18 h... Nous avons essayé le stop mais il nous manquait le mini-short et 30 ans de moins...
Ici, très peu de touristes de l'Europe du Sud, surtout des Russes et des Polonais, et quelques Américains en "pèlerinage" sur les lieux de naissance de leurs grand-parents !
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