jeudi 23 décembre 2010
Joyeuses fêtes :)
lundi 20 décembre 2010
La neige est là !
jeudi 9 décembre 2010
Transformation du théâtre des Célestins
Au moyen d'une commande vocale, chacun peut en faisant des sons, faire apparaître de nouvelles lignes épurées, ou faire trembler l'établissement, frissons assurés les premières fois...
Allumage surprise le 8 décembre
Cette année, un allumage surprise était programmé sur la Place Bellecour à 18 heures, appelée "envolée chromatique" !De vaillants jeunes hommes déguisés mi-parachutistes, mi-alpinistes, attendent patiemment dans la descente du parking, avec leur espèce de coussin d'air ventru que le Maire arrive pour faire son discours et donner le signal de la parade.Puis, avec leurs fils, les transforment en sorte de dauphins ou de pingouins à la rencontre de bibendum ventrus et allumés, dansant joyeusement au son d'un accordéon tonique.
Une fée-gymnaste-acrobate nous enchante en s'enroulant et se dévoilant dans de grandes écharpes blanches accrochées à un énorme ballon lumineux, puis cède sa place dans les airs à l'accordéoniste qui fait se trémousser une bonne partie de la foule.
Les oiseaux se promènent, les bibendum aux échasses nous tendent les bras, la grande roue s'arrête un instant pour laisser apparaître des images sur son immense disque, tout chante, tout danse, tout bouge, les gens sont heureux et légers, l'air est doux, le soir est lumineux.
vendredi 26 novembre 2010
J'ai rencontré des fermiers bio heureux !
Bassins utilisés pour bio-dynamiser l'eau d'arrosage, suffisant pour les 40 acres (16 hectares) de la propriété.
Shri Sarvdaman, président de l'OFAI (Organic Farming Association of India) et sa femme Mina Patel : le bonheur est dans le pré !
Après 30 ans de culture "chimique" sur d'autres terrains, une réflexion sur une autre façon de cultiver s'avère indispensable pour ce couple de fermiers, après une attaque de "peste" sur leur maïs, des déficits en zinc et fer sur les terres et les animaux malades d'avaler des céréales traitées, même en laissant un maximum de temps entre le traitement chimique et leur passage dans l'estomac des vaches....
Un essai de culture biologique des bananes en 1995 qui s'avère catastrophique, Mr Patel va voir aux USA comment ça se passe, achète des ouvrages sur l'agriculture biologique, rencontre des gens passionnés et décide en 1999 de commencer l'agriculture non seulement biologique mais bio-dynamique sur un hectare pendant 4 mois.
Depuis, les terres sont passées à 4 hectares, tout est fait à la main, l'eau d'arrosage est bio-dynamisée, les bouses de vache (un cheptel d'une trentaine de betes) sont transformées en bio-gaz et le calendrier lunaire est respecté en fonction du type de plantations.
Au programme : les semences utiles en agriculture biologique, sélection et planification des céréales, la gestion de l'eau, la science des sols, la protection naturelle des plantes, les expérimentations d'agriculteurs biologiques, démonstrations diverses pour mesurer la protection des plantes, de l'eau et des sols, librairie sur l'agriculture biologique, films, programmes culturels (chants et danses) en plus des conférences principales sur l'agriculture et son rôle bénéfique dans les changements climatiques.
Tout le monde est intéressé pour échanger avec d'autres agriculteurs bio d'autres pays... Alors, rendez-vous dans deux ans pour la prochaine biennale, les inscriptions pour celle-ci venant de se clore. Mais tout contact sera apprécié (en anglais, bien sûr).
Cliquez sur le titre pour aller sur leur site !
mercredi 24 novembre 2010
changement climatique au gujarat
samedi 13 novembre 2010
Patola de Patan
Les fils de chaîne et de trame sont colorés selon le principe du "tie and die" et ce processus prend environ deux mois à deux mois et demi. Pour tisser un sari de cinq mètres cinquante il faut le travail de 4 à 5 artisans pendant 4 à 5 mois. Et le coût est bien sûr, proportionnel au temps de travail. Il faut compter environ 350 euros pour un sari.Les couleurs sont naturelles ou chimiques selon la demande du client. Ce sont de riches bourgeoises des grandes métropoles indiennes, femmes d'industriels ou de commercants qui commandent ce genre de sari. Un sari Patola dure entre 80 et 100 ans et sa valeur augmente au fil du temps. Il est considéré comme un vrai trésor pour celles qui peuvent en posséder un.
Le gouvernement indien encourage cet artisanat unique et un timbre de 5 roupies en l'honneur du Patola de Patan a été mis en vente en novembre 2002. Des expositions en Inde et en Grande-Bretagne mettent régulièrement ce tissage exceptionnel à l'honneur.
vendredi 12 novembre 2010
jeudi 11 novembre 2010
Parcours matinal du Patrimoine a Ahmedabad
Départ du temple de Swaminarayan, une secte adoratrice bruyante et fervente de Vishnou. A la fin de la cérémonie tout le monde s'agenouille sur le passage du président de la secte en impeccable turban blanc.
Nous traverserons d'abord les quartiers hindou, puis jain et enfin musulman, la grande mosquée étant le point d'arrivée.
Les différents quartiers sont partagés en "pol" qui sont de petites communautés rassemblant une même caste ou une même grande famille. Dans ce "pol" on retrouve systématiquement un puits pour l'eau potable servant à tous, un tableau noir pour marquer les nouvelles concernant la population locale, un perchoir à oiseaux et des nichoirs à perruches car il a fallu détruire l'ancienne forêt pour créer ces quartiers il y a quelques siècles et il était important que les oiseaux puissent se propager pour manger les insectes.Chaque "pol" communique avec les autres par une porte, qui se fermait auparavant chaque nuit et qui possèdait au-dessus de la porte une guérite de gardien aujourd'hui désertée. De nombreuses "traboules", ruelles minuscules et labyrinthiques, fermées par des portes, protégeaient également cet espace pour la sécurité des habitants.
Nous traversons le quartier hindou en saluant au passage le poete Kavi Dalpatram qui habitait la.
De l'autre côté de l'avenue une étrange sculpture moderne nous intrigue. Quel est l'artiste ? Tout simplement un tremblement de terre, fréquent ici, qui a détruit une coupole dont le dôme s'est effondré...
Tout près, nous trouvons de petites boutiques où chacun peut acheter des petits vêtements, des coiffures, des objets comme coussin, tapis, dessus de lit, pour leur temple personnel et habiller le petit dieu Krishna, comme une petite fille sa poupée Barbie.
Nous passons ensuite devant de belles maison de bois aux montants et balcons délicatement ajourés, ciselés, sculptés magnifiquement.
Le marchand d'épices sur la petite place du marché offre ses domes de couleurs odorantes depuis trois générations et n'hésite pas à nous faire déguster ses spécialités, abricots secs et mangues confites entre autres...
lundi 8 novembre 2010
Devprayag, village himalayen
Solitude himalayenne
lundi 1 novembre 2010
Les visiteurs du matin
Mais cela permet de voir la vue splendide de ma salle de bains, donnant sur un coude du Gange qui descend vers Rishikesh, et sur un joli petit temple qui jouxte l'hôtel et où chaque visiteur fait sonner une belle cloche...
mercredi 27 octobre 2010
Notre mère Gange
Et 6 600 kilomètres plus tard
mardi 19 octobre 2010
Enchantement dans les Bauges.
photos du gîte, site web
Le lendemain, départ pour le Mont Margériaz. Montée rude et raide le long des pistes de ski et à travers les troncs immenses de la forêt, comme de gigantesques piliers de cathédrale à moitié effacés par le brouillard et les bourrasques de petits flocons de neige.
Pour l'ambiance, la photo de la webcam du jour et les flocons de neige sont à rajouter...
Ambiance de décor d’opéra digne de Pelléas et Mélisande, version hiver.
On grimpe toujours, la forêt est remplacée par les pierriers, les feuilles mortes par les graviers. Chutes de pierre, parfois, glissades, souvent, l’attention est sous les pieds car pour la vue on peut repasser… Cela nous évite de voir le vide mais aussi le paysage sensé être superbe. Après deux bonnes heures de grimpette ardue un câble longe la paroi pour nous aider à grimper jusqu’à une échelle de fer, froide, glissante et peu accueillante pour nous ouvrir la porte de ce défilé étroit.
Les rochers et le câble (photo Béa)
Je grimpe, tirée par le haut, poussée par le bas, et un haut couloir pierreux et étroit nous mène au sommet.
Les valeureux grimpeurs à la sortie de l'épreuve de l'échelle...(photo Béa) Le défilé vu du haut. Il faut savoir passer par la voie étroite pour atteindre le sommet (photo Béa)
Le Mont Blanc nous nargue de son absence à travers le brouillard qui nappe tout le paysage. Petite photo souvenir au sommet et hors de question de redescendre par la même voie, qui risque de devenir bien trop rapide pour une descente à glissades intempestives vu la pente et l’humidité ambiante. A moins de jouer à la fête foraine en se croyant sur un toboggan. Tout est trempé et les feuilles mortes forment un matelas doré et luisant, très efficace pour se retrouver le cul par terre. Nous partons vers la droite, toujours à droite professeur comme dirait Tintin. Nous voulons maintenant rejoindre au plus vite notre parking de départ au col de Plainpalais. Au plus vite, avez-vous dit ? Mais la signalétique laisse à désirer dans les Bauges, il paraît que c’est bien connu… et nous perdons les traces.
Et là, plof, plof, plof, comme par enchantement, arrivent une famille de trois lutins, survêtement étanche, bondissant sur les pierres, sautant les racines croche-pieds et qui nous indiquent un chemin de descente vers ce qui devrait être une route, lointaine, mais promise. Mais, trop à gauche vraiment et nous décidons de remonter au Col des Vernes sur la crête pour nous rapprocher du parking attendu, souhaité, désiré, … Une bonne demi-heure de montée encore et au col, plof, plof, plof, comme par enchantement, réapparaissent nos trois lutins sautillants. Ils nous rassurent sur notre volte-face et nous indique le nouveau chemin à suivre et quelques chamois à observer si nous savons marcher comme les Sioux, en silence… Et hop, ils disparaissent de nouveau en bondissant vers la vallée.
Le chemin est looooonnnng… 4 h 45 indique la flèche jaune en direction de la Féclaz. Alors courage, entrons dans la forêt magique. Le ciel est gris et bas, le brouillard est là, tout est nappé de brume, ouaté de blanc. Les écorces des troncs retiennent les flocons et les brins d’herbe plient sous la neige, pas encore givre, mais il fait quand même zéro degré.
C’est une marche enchanteresse qui me dilate le cœur de plaisir, la couleur des feuilles, la douceur du sol herbeux, la puissance des chênes déjà décharnés, l’ambiance hivernale surprenante pour cette mi-octobre, tout concourt à une vision onirique et transfigurée de la nature.
La caravane passe… le temps aussi et de nouveau nous avons perdu les traces.
Et là, plof, plof, plof, comme par enchantement, un lutin costaud et solitaire, sac à dos et mollets sportifs, courant, sautant vient nous remettre dans la bonne direction et disparait en bondissant comme un chamois dans la forêt.
La fin de l’après-midi arrive doucement, mais plus bas, un fermier appelle ses vaches pour la traite. La civilisation n’est pas loin. Une ferme, enfin, et trois chasseurs qui ont terminé leur battue avec leurs chiens. On s’arrête et là, plof, plof, plof, comme par enchantement, un grand lutin bondissant répond à notre interrogation anxieuse : c’est par où ? encore combien de temps ? Non, nous ne pourrons pas arriver avant la nuit, encore deux bonnes heures de marche, plutôt rapide. Mais les chasseurs sont de braves gens (malgré tout) et l’un des trois, après concertation, discussion, réflexion, décide de nous ramener au parking. Tous les sept ? Oui. Dans sa voiture ? Oui. Alors c’est parti, et merci monsieur Patrick !
Nous dégusterons douche chaude et feu de bois dans notre gîte chaleureux avant les spaghettis sauce bolognaise.
Renseignements pratiques :Hébergement :
http://chappiniere.skyrock.com/
Gîte La Chappinière, - 73230 La Féclaz, Tél : 04 79 25 02 72 / 06 85 22 60 92
http://www.dailymotion.com/video/x1ifo4_mont-margeriaz-1845-m_sport
Pour apprécier cette randonnée sous un beau soleil de septembre… les veinards ! et après coup, il fallait être fous pour faire cette sortie sous ce temps !
Le Beaujolais vu d'en haut
Impression de liberté, d'être parmi les nuages, de voler au-dessus des vignes automnales, et d'admirer les superbes châteaux qui émaillent deci delà les champs labourés et les vignobles bien alignés.J'aurais bien voulu faire de belles photos de soleil couchant sur les vignes rougeoyantes, mais le temps était bon, enfin, après plusieurs tentatives, un matin d'octobre à 11 heures... Après dégagement des brumes matinales, comme dit la météo, vol au-dessus de Brouilly, Morgon, Régnié, Chiroubles, Fleurie, avec un peu plus loin, St Amour et Juliénas... Le pilote est de la région et connait bien les caves, au moins du haut, et tous les beaux châteaux alentour et leur jardin à la française. Un régal pour la vue, et même pas peur !Pour cela il suffit d'aller à l'Aérodrome de Pizay , 69220 Saint-Jean-d'Ardières
Tél. 04 74 66 27 44 , http://www.surlairdutemps.com/