lundi 31 décembre 2007
Bonne fin d'année !
Du haut du pont d'un joli bateau de croisière, et en vue des côtes de l'ile de Madère, je vous souhaite une très bonne fin d'année 2007.... Pas de photos pendant quelques temps, il est déja bien confortable de pouvoir écrire sur un ordinateur sur un bateau en pleine mer ! Ce sera donc illustré plus tard. A bientot pour la nouvelle année !
mardi 25 décembre 2007
dimanche 16 décembre 2007
Les nuits aux myrtilles
FESTIVAL DE CANNES - Film d'Ouverture - Compétition
Dans son premier film en langue anglaise, Wong Kar Wai invite le spectateur à parcourir, en un voyage dramatique, la distance qui sépare un chagrin d'amour d'un nouveau départ.
Après une rupture douloureuse, Elizabeth (première apparition à l'écran de la chanteuse Norah Jones) se lance dans un périple à travers l'Amérique, laissant derrière elle une vie de souvenirs, un rêve et un nouvel ami - un émouvant patron de bar (Jude Law) - tout en cherchant de quoi panser son coeur brisé. Occupant sur sa route des emplois de serveuse, Elizabeth se lie d'amitié avec des clients dont les désirs sont plus grands que les siens : un policier tourmenté (David Strathairn) et sa femme qui l'a quitté (Rachel Weisz), une joueuse dans la déveine (Natalie Portman) qui a une affaire à régler.
À travers ces destins individuels, Elizabeth assiste au spectacle du véritable abîme de la solitude et du vide, et commence à comprendre que son propre voyage est le commencement d'une plus profonde exploration d'elle-même.
En sortant du cinéma, où le petit bistrot new yorkais du film avait l'air de servir de très bons steak-purée et une excellente tarte aux myrtilles, j'entends une jeune femme qui sort du métro en disant à son petit garçon : "non, je ne veux pas t'emmener au MacDo tu as été trop vilain !" J'ai eu envie de lui dire qu'au contraire, comme punition c'était une bonne idée...
Ce film est un délice... et les parcours intérieur et extérieur (l'héroïne a quand même fait plus de mille kilomètres avant de comprendre, mais je ne veux pas tout dévoiler... ) des personnages sur le plan sentimental forment une sorte de grand écart, l'une ayant besoin de changement et de kilomètres, l'autre d'ancrage et d'attente. Mais c'est du bonheur de toute façon !
Dans son premier film en langue anglaise, Wong Kar Wai invite le spectateur à parcourir, en un voyage dramatique, la distance qui sépare un chagrin d'amour d'un nouveau départ.
Après une rupture douloureuse, Elizabeth (première apparition à l'écran de la chanteuse Norah Jones) se lance dans un périple à travers l'Amérique, laissant derrière elle une vie de souvenirs, un rêve et un nouvel ami - un émouvant patron de bar (Jude Law) - tout en cherchant de quoi panser son coeur brisé. Occupant sur sa route des emplois de serveuse, Elizabeth se lie d'amitié avec des clients dont les désirs sont plus grands que les siens : un policier tourmenté (David Strathairn) et sa femme qui l'a quitté (Rachel Weisz), une joueuse dans la déveine (Natalie Portman) qui a une affaire à régler.
À travers ces destins individuels, Elizabeth assiste au spectacle du véritable abîme de la solitude et du vide, et commence à comprendre que son propre voyage est le commencement d'une plus profonde exploration d'elle-même.
En sortant du cinéma, où le petit bistrot new yorkais du film avait l'air de servir de très bons steak-purée et une excellente tarte aux myrtilles, j'entends une jeune femme qui sort du métro en disant à son petit garçon : "non, je ne veux pas t'emmener au MacDo tu as été trop vilain !" J'ai eu envie de lui dire qu'au contraire, comme punition c'était une bonne idée...
Ce film est un délice... et les parcours intérieur et extérieur (l'héroïne a quand même fait plus de mille kilomètres avant de comprendre, mais je ne veux pas tout dévoiler... ) des personnages sur le plan sentimental forment une sorte de grand écart, l'une ayant besoin de changement et de kilomètres, l'autre d'ancrage et d'attente. Mais c'est du bonheur de toute façon !
samedi 15 décembre 2007
La Vie parisienne à Lyon
J'ai eu la chance d'assister à la dernière répétition en costumes avant la Générale dimanche, de la Vie Parisienne, à l'Opéra de Lyon. Une vraie chance car il n'y a plus de billets à vendre depuis longtemps... Drôle, enlevé, spectacle plein de trouvailles et qui se situe à notre époque, la troupe de chanteurs et de danseurs semble s'amuser pour notre grand plaisir... Dans la première partie, la caricature de la SNCF est un vrai bonheur !
La Vie parisienne fut créée en octobre 1866, avant d'être remaniée en 1873. Offenbach est au sommet de sa gloire, dans un Paris plus que jamais ville des plaisirs. L'oeuvre se veut comme une caricature de la société de l'époque, alimentée par sa folle poursuite de l'amour, ses fêtes mondaines et son pétillement continu...
Le compositeur
Jacques Offenbach (1819-1880) est un compositeur d'origine allemande, naturalisé français qui a fait carrière à Paris. Il est considéré comme le père fondateur de l'opérette, un genre mitoyen entre l'opéra-bouffe et l'opéra-comique, qui vise le spectacle et le divertissement, jouant sur l'humour, les sentiments et la légereté de l'être. Particulièrement prisés par la bourgeoisie parisienne, les opérettes d'Offenbach ont eu un succès retentissant à travers toute la capitale.
Résumé de l'histoire...
Le baron de Gondremarck vient de débarquer à Paris, il est suédois. C'est froid la Suède, c'est austère et les hivers sont longs. C'est pourquoi le baron veut profiter de son séjour pour rattraper le temps perdu et "s'en fourrer jusque-là". Mais il est accompagné de sa femme, une baronne suédoise... Cette beauté scandinave, le vicomte Raoul de Gardefeu veut la séduire et, si possible, beaucoup plus... Pour y réussir, il s'improvise guide du couple, l'installant dans son hôtel particulier qu'il fait passer pour le Grand Hôtel. Et pour mieux l'avoir elle, pour lui il organise des fêtes en trompe-l'oeil, avec de faux invités en pagaille – veuve de colonel, major, prince, amiral... - et de vraies Parisiennes pour de vraies séductions... Le baron s'en grise.
www.opera-lyon.com/
La Vie parisienne fut créée en octobre 1866, avant d'être remaniée en 1873. Offenbach est au sommet de sa gloire, dans un Paris plus que jamais ville des plaisirs. L'oeuvre se veut comme une caricature de la société de l'époque, alimentée par sa folle poursuite de l'amour, ses fêtes mondaines et son pétillement continu...
Le compositeur
Jacques Offenbach (1819-1880) est un compositeur d'origine allemande, naturalisé français qui a fait carrière à Paris. Il est considéré comme le père fondateur de l'opérette, un genre mitoyen entre l'opéra-bouffe et l'opéra-comique, qui vise le spectacle et le divertissement, jouant sur l'humour, les sentiments et la légereté de l'être. Particulièrement prisés par la bourgeoisie parisienne, les opérettes d'Offenbach ont eu un succès retentissant à travers toute la capitale.
Résumé de l'histoire...
Le baron de Gondremarck vient de débarquer à Paris, il est suédois. C'est froid la Suède, c'est austère et les hivers sont longs. C'est pourquoi le baron veut profiter de son séjour pour rattraper le temps perdu et "s'en fourrer jusque-là". Mais il est accompagné de sa femme, une baronne suédoise... Cette beauté scandinave, le vicomte Raoul de Gardefeu veut la séduire et, si possible, beaucoup plus... Pour y réussir, il s'improvise guide du couple, l'installant dans son hôtel particulier qu'il fait passer pour le Grand Hôtel. Et pour mieux l'avoir elle, pour lui il organise des fêtes en trompe-l'oeil, avec de faux invités en pagaille – veuve de colonel, major, prince, amiral... - et de vraies Parisiennes pour de vraies séductions... Le baron s'en grise.
www.opera-lyon.com/
dimanche 9 décembre 2007
Retour lumineux à la nature
Lorsque la Croix-Rousse menait à la campagne, la montée de la Grande-Côte offrait ses vergers aux voyageurs. Vision surréaliste ou enchanteresse des vergers lumineux guidant le touriste vers le haut de la colline ?
Les vignes de lumière, de l'hiver sous la neige à l'été pour la récolte des grappes mures...
Les photos sont de Laure
Les vignes de lumière, de l'hiver sous la neige à l'été pour la récolte des grappes mures...
Les photos sont de Laure
vendredi 7 décembre 2007
Lyon, ville des lumières
Des lampes fleurs près de la poste principale sont plantées chaque jour, fleurissent, s'épanouissent et se fanent...
Sur les berges du Rhône, variation lumineuse de cubes luminescents.
Après Bénarès, le Gange et Diwali, voici sa soeur jumelle, (toutes deux capitale de la soie), Lyon, le Rhône et la Saône, et le 8 décembre, notre Diwali lyonnais qui, comme la fête indienne, commence avant et finit après !! Du 6 au 9 décembre, les soirées lyonnaises se font foule et brillance, poésie et vibrations, création et chemins de lumières.
A Perrache, le marché de Noël est installé dans un décor de glace et de scintillement...
C'est d'abord une fête religieuse où le 8 la Vierge est remerciée d'avoir protégé Lyon de la peste au XVIIe siècle. Des milliers de lumignons posés sur le rebord des fenêtres symbolisent ferveur, piété et tradition.
A St Jean, des habitants ont apporté des mots, qui auraient dû être accrochés aux ballons, mais qui sont scotchés sur la fontaine face à la cathédrale. Les messages sont lus, inlassablement, alors que les ballons dansent au gré du vent.
Lorsque j'étais enfant, toutes les vitrines des magasins étaient occultées par des papiers journaux une semaine avant et chacun travaillait à une création qui ferait de sa vitrine une petite merveille le soir du 8 décembre. Et chacun de lantibardaner (flâner en lyonnais) en famille, admirant l'habilité du charcutier devant des châteaux féériques en gras de porc ou du patissier mais lui en chocolat et pâte d'amande. On se rincait le corgnolon avec un peu de borjolais et on montait à Fourvière (la colline où se trouve la basilique) avec la ficelle (l'ancêtre de notre métro !).La statue équestre de Louis XIV sur la place Bellecour sous globe. On ne peut pas le retourner, mais la neige tombe quand même ! en arrière plan la basilique de Fourvière en contre-jour.
Aujourd'hui, chacun s'ingénie à mettre en valeur les traboules lyonnaises et les monuments, à créer de la poésie dans le béton ou des parcours imaginaires et lumineux.
Ma fille Laure a capté ces quelques moments de poésie avec son appareil photo...
Sur les berges du Rhône, variation lumineuse de cubes luminescents.
Après Bénarès, le Gange et Diwali, voici sa soeur jumelle, (toutes deux capitale de la soie), Lyon, le Rhône et la Saône, et le 8 décembre, notre Diwali lyonnais qui, comme la fête indienne, commence avant et finit après !! Du 6 au 9 décembre, les soirées lyonnaises se font foule et brillance, poésie et vibrations, création et chemins de lumières.
A Perrache, le marché de Noël est installé dans un décor de glace et de scintillement...
C'est d'abord une fête religieuse où le 8 la Vierge est remerciée d'avoir protégé Lyon de la peste au XVIIe siècle. Des milliers de lumignons posés sur le rebord des fenêtres symbolisent ferveur, piété et tradition.
A St Jean, des habitants ont apporté des mots, qui auraient dû être accrochés aux ballons, mais qui sont scotchés sur la fontaine face à la cathédrale. Les messages sont lus, inlassablement, alors que les ballons dansent au gré du vent.
Lorsque j'étais enfant, toutes les vitrines des magasins étaient occultées par des papiers journaux une semaine avant et chacun travaillait à une création qui ferait de sa vitrine une petite merveille le soir du 8 décembre. Et chacun de lantibardaner (flâner en lyonnais) en famille, admirant l'habilité du charcutier devant des châteaux féériques en gras de porc ou du patissier mais lui en chocolat et pâte d'amande. On se rincait le corgnolon avec un peu de borjolais et on montait à Fourvière (la colline où se trouve la basilique) avec la ficelle (l'ancêtre de notre métro !).La statue équestre de Louis XIV sur la place Bellecour sous globe. On ne peut pas le retourner, mais la neige tombe quand même ! en arrière plan la basilique de Fourvière en contre-jour.
Aujourd'hui, chacun s'ingénie à mettre en valeur les traboules lyonnaises et les monuments, à créer de la poésie dans le béton ou des parcours imaginaires et lumineux.
Ma fille Laure a capté ces quelques moments de poésie avec son appareil photo...
dimanche 2 décembre 2007
Le feu
Ô Feu, mon frère, je te chante un chant de victoire.
Tu es l’image pourpre et brillante, de la terrible liberté.
Tes bras s’élancent vers le ciel, et par tes doigts impétueux, les cordes des harpes sont effleurées.
Magnifique est la musique de ta danse.
Tu es l’image pourpre et brillante, de la terrible liberté.
Tes bras s’élancent vers le ciel, et par tes doigts impétueux, les cordes des harpes sont effleurées.
Magnifique est la musique de ta danse.
Lorsque mes jours seront achevés et que les barrières seront ouvertes, tu brûleras jusqu’aux cendres ces cordes de mes mains et de mes pieds.
Mon corps ne fera plus qu’un avec toi, mon cœur sera saisi dans les tourbillons de ta frénésie, et la brûlante chaleur qui était ma vie, d’un bond jaillira vers toi pour se mêler à ta flamme.
L'offrande du feu sur les bords du Gange à Bénarès
jeudi 29 novembre 2007
Polo pleure
Notre petit Polo aurait bien aimé faire la méharée promise à Jaisalmer, la belle cité au milieu des sables du désert du Thar. Mais notre voyage a été interrompu. Mon père a terminé son voyage sur cette terre et nous devons revenir en France dans les plus brefs délais.
"Ce jour qui se tenait entre toi et moi nous fait son dernier signe d'adieu.
La nuit étend un voile sur son visage et cache la seule lampe qui brûlait dans ma chambre.
Ton sombre serviteur est entré sans bruit ; il étend le tapis nuptial pour que tu viennes y prendre place, seul avec moi dans le calme silence du monde, jusqu'à ce que la nuit s'achève."
Rabindranath Tagore, la corbeille de fruits
"Ce jour qui se tenait entre toi et moi nous fait son dernier signe d'adieu.
La nuit étend un voile sur son visage et cache la seule lampe qui brûlait dans ma chambre.
Ton sombre serviteur est entré sans bruit ; il étend le tapis nuptial pour que tu viennes y prendre place, seul avec moi dans le calme silence du monde, jusqu'à ce que la nuit s'achève."
Rabindranath Tagore, la corbeille de fruits
Mariage à Jodhpur
Pour donner une petite idée des lieux : en noir : la grande marche de Janadesh, de Gwalior à Delhi, 330 km, en kaki : notre tour au Rajasthan : Delhi-Jaipur-Pushkar-Jodhpur. En prévision : Jaisalmer et Udaipur, puis retour sur Delhi et le nord.
Arrivés à Jodhpur dimanche chez mon amie Jayant. Elle m'a dit : tu viens loger chez moi, pas de problème ! Chez elle cela veut dire aussi : son fils de 21 ans, sa belle-mère dont elle s'occupe quotidiennement, le frère cadet de son défunt mari avec sa femme et ses 2 filles, et de temps en temps la soeur de son mari. Ce qu'on appelle en Inde une joined family. La maison est vaste mais en Inde la notion d'intimité n'existe pas. Chacun se sent chez lui partout...
Le soir, toute la famille se prépare à partir à un grand mariage traditionnel et Jayant est ravie de pouvoir nous présenter à ses amies. Deux occidentaux, cela permet de raconter des tas de nouvelles choses... car même s'il y a environ un millier d'invités presque tout le monde se connait. C'est un mariage "arrangé" comme 80 % des mariages indiens. On respecte ainsi la structure des castes, sous-castes et sous-sous-castes ! Il y a bien sûr différents types d'arrangements : depuis celui où les mariés se découvrent le jour des noces et où personne n'a demandé leur avis, jusqu'au mariage quasiment d'amour, que les familles ont favorisé.Dans ce mariage, les traditions de castes (rajpoutes) sont respectées, les parents des deux époux se connaissaient bien (bonne société, universitaires) et les deux intéressés n'ont pas l'air accablés par le choix de leurs parents, même si la mariée, pendant la cérémonie est censée être triste de quitter sa famille. Le brahmane, (prêtre hindou) venu pour orchestrer la cérémonie et dire aux époux leurs droits et leurs devoirs, ne peut s'empêcher de faire des bons mots et toute l'assemblée rit... et pas de complexe, quand son téléphone mobile sonne au beau milieu de la cérémonie, il fait un pas en arrière et discute tranquillement avec l'interlocuteur !
Dans l'assemblée, beaucoup de couleurs, surtout du rouge couleur du mariage. De nombreuses femmes en profitent pour remettre leur sari de cérémonie et tous leurs beaux bijoux. La mariée est couverte d'or et de pierres précieuses (elle en porte entre 20 et 30 mille euros oui ! pas des roupies, des euros) sur elle !
Arrivés à Jodhpur dimanche chez mon amie Jayant. Elle m'a dit : tu viens loger chez moi, pas de problème ! Chez elle cela veut dire aussi : son fils de 21 ans, sa belle-mère dont elle s'occupe quotidiennement, le frère cadet de son défunt mari avec sa femme et ses 2 filles, et de temps en temps la soeur de son mari. Ce qu'on appelle en Inde une joined family. La maison est vaste mais en Inde la notion d'intimité n'existe pas. Chacun se sent chez lui partout...
Le soir, toute la famille se prépare à partir à un grand mariage traditionnel et Jayant est ravie de pouvoir nous présenter à ses amies. Deux occidentaux, cela permet de raconter des tas de nouvelles choses... car même s'il y a environ un millier d'invités presque tout le monde se connait. C'est un mariage "arrangé" comme 80 % des mariages indiens. On respecte ainsi la structure des castes, sous-castes et sous-sous-castes ! Il y a bien sûr différents types d'arrangements : depuis celui où les mariés se découvrent le jour des noces et où personne n'a demandé leur avis, jusqu'au mariage quasiment d'amour, que les familles ont favorisé.Dans ce mariage, les traditions de castes (rajpoutes) sont respectées, les parents des deux époux se connaissaient bien (bonne société, universitaires) et les deux intéressés n'ont pas l'air accablés par le choix de leurs parents, même si la mariée, pendant la cérémonie est censée être triste de quitter sa famille. Le brahmane, (prêtre hindou) venu pour orchestrer la cérémonie et dire aux époux leurs droits et leurs devoirs, ne peut s'empêcher de faire des bons mots et toute l'assemblée rit... et pas de complexe, quand son téléphone mobile sonne au beau milieu de la cérémonie, il fait un pas en arrière et discute tranquillement avec l'interlocuteur !
Dans l'assemblée, beaucoup de couleurs, surtout du rouge couleur du mariage. De nombreuses femmes en profitent pour remettre leur sari de cérémonie et tous leurs beaux bijoux. La mariée est couverte d'or et de pierres précieuses (elle en porte entre 20 et 30 mille euros oui ! pas des roupies, des euros) sur elle !
samedi 24 novembre 2007
Pleine lune à Pushkar
Ce week-end est on ne peut plus bénéfique pour prendre un bain dans le lac sacré de Pushkar ou faire ses dévotions dans un des quatre cents temples de ce petit village ! C'est la pleine lune, Kartik Purnima, et une foule plus que dense a envahi les escaliers des bords du lac.Avec la fin de la foire, des milliers de personnes se pressent de partout, on est bousculé, serré de près, aussi par les pickpockets (mais il y en a un qui a passé un mauvais quart d'heure avec Gilbert qui l'a pris en flagrant délit !), les femmes viennent en foule des villages environnants car si elles viennent prendre un bain, c'est valable aussi pour leur mari et leur famille ! Tous les péchés sont remis et elles font gagner quelques centaines d'années de réincarnation !
vendredi 23 novembre 2007
Polo heureux !
Jai Mataji
Le départ... et la vue à l'arrivée avec sur la gauche la colline et le temple de Gayatri.
Sommeil léger dû au vacarme de la nuit, au tumulte provoqués par les chants et les danses rajasthanis jusqu'à des heures "indues", donc mise à profit d'un réveil matinal pour faire nos dévotions au temple de Savitri cette fois. Départ : 504 m, arrivée : 695 m, 100 m de plus d'escaliers que pour Gayatri hier. Précisions grâce au GPS de Gilbert ! Un monde fou ! Chacun, venant à la foire en profite pour faire le pélerinage. Les vieilles mamies rajasthanies finissent à quatre pattes mais arrivent au sommet aidées par le mantra "jai mataji" !
La foire continue à battre son plein côté boutiques, mais de nombreuses caravanes de dromadaires enrubannés ont déjà repris le chemin du retour.
Demain, dernier jour de festivités, remise des prix, dernière traite des chamelles, derniers concerts...
Quelques images de cette foire incroyablement foisonnante de couleurs, de bruits, d'animaux magnifiques.jeudi 22 novembre 2007
grimpette au temple de Gayatri
Ce matin, plein d'ardeur, nous montons sur la petite colline toute proche de notre hôtel, faire nos dévotions à Gayatri, une femme du dieu Brahma, la seconde, Savitri ayant son temple sur une plus grande colline encore, juste à l'opposé. Belle vue sur le champ de foire et le terrain aux chameaux ainsi que sur tout le village.
Arrivée à Pushkar, Rajasthan
Photo : l'ambiance hier soir sur le champ de foire au coucher du soleil.
Du 18 au 24 novembre (pour la pleine lune) a lieu la grande foire de Pushkar, aux portes du désert du Thar, au Rajasthan. C'est l'occasion d'une extraordinaire foire aux chameaux et aux chevaux, de nombreux tournois et courses (chameaux et chevaux), de jeux comme la course des porteuses d'eau et la présence d'un bazar digne des Mille et Une nuits.... Bijoux clinquants à souhait ou délicats bracelets de cheville en argent, harnais à pompons, tapis de selle brodés, fourches à foin, et tous les éléments pour embellir les chameaux sont là. Une grande fête foraine avec des grandes roues, le "mur de la mort" (avec une moto), des bateaux balançoires comme à la vogue lyonnaise du cours de Verdun à Lyon, où j'allais faire un tour à la sortie du lycée... (souvenirs, souvenirs...)
Bref c'est un spectacle étonnant que de voir tous ces villageois du Rajasthan, les turbans multicolores subtilement enroulés autour de la tête, regarder, se promener avec femmes et enfants, boire un thé dans les échoppes sous tente ou accroupis autour d'un petit feu, fumer le chillum ou une simple cigarette.
mardi 20 novembre 2007
Des éléphants de partout...
L'éléphant, comme le dromadaire, est un élément important de la vie au Rajasthan et est donc pris comme modèle pour les décorations que ce soit en sculpture sur les temples, en dessin dans les miniatures ou sur les tissus. Et les petits de la frise ont ici un air particulièrement sympathiques !
...mais pas forcément roses, bien que parfois dans les rues de Jaipur, on peut se demander si on ne rêve pas...
...mais pas forcément roses, bien que parfois dans les rues de Jaipur, on peut se demander si on ne rêve pas...
L'envers du décor
Nous sommes allés de l'autre côté de la facade du Palais des Vents, grimper les escaliers pour faire comme les femmes du harem autrefois, et regarder la vie grouillante de l'avenue en-dessous.
La vue est superbe lorsqu'on se retourne, sur le Jantar Mantar (observatoire astronomique) et le City Palace, le palais du maharajah où flotte son drapeau, signifiant sa présence dans les lieux.
Jaipur, la ville rose, est aussi la capitale de la taille des pierres précieuses et de la bijouterie. J'ai pu voir chez un bijoutier des blocs d'argent pur (photo). On peut aussi regarder leurs stocks de bagues fabuleuses avec d'énormes pierres de quartz fumé, de citrine ou d'améthyste, les parures de rubis ou d'émeraudes, bref de quoi rêver aux fortunes des maharajahs, après avoir compris ce que peut etre une vie de pauvre. Monde des extrêmes...
La vue est superbe lorsqu'on se retourne, sur le Jantar Mantar (observatoire astronomique) et le City Palace, le palais du maharajah où flotte son drapeau, signifiant sa présence dans les lieux.
Jaipur, la ville rose, est aussi la capitale de la taille des pierres précieuses et de la bijouterie. J'ai pu voir chez un bijoutier des blocs d'argent pur (photo). On peut aussi regarder leurs stocks de bagues fabuleuses avec d'énormes pierres de quartz fumé, de citrine ou d'améthyste, les parures de rubis ou d'émeraudes, bref de quoi rêver aux fortunes des maharajahs, après avoir compris ce que peut etre une vie de pauvre. Monde des extrêmes...
Inscription à :
Articles (Atom)