vendredi 27 mars 2009
Lyon, le retour
Inventaire à la Prévert, alors que bourgeonnent les forsythias, fleurissent les primevères et les coucous, que j'arrive à temps pour voir s'éclorent les magnolias du voisin, alors qu'à Jaisalmer les amis disent que maintenant il fait trop chaud... Et une dernière photo du marché de Vientiane avec tous ces fruits étranges et colorés avant d'éplucher nos petites pommes rouges pour une bonne compote.
Je vais prendre quelques jours de "vacances-blog" en attendant de repartir pour d'autres aventures.
lundi 23 mars 2009
Les jardins associatifs
Grâce à Anne qui fait partie d'un petit jardin associatif, j'ai découvert cette merveille à Paris : pouvoir mettre les mains dans le terreau, cultiver deux ou trois poireaux, bêcher, biner, tirer au cordeau, porter son arrosoir jusqu'au point d'eau et soigneusement dans les carrés regarder pousser les radis.
Discussion autour d'une belle brioche tiède aux pralines : va-t-on acheter un jasmin pour la pergola ? Réunion les samedi et dimanche matins pour discuter jardin et papoter petites graines à planter.
Dans tous les arrondissements de Paris de petits carrés de jardin sont cultivés par les habitants du quartier réunis en association.
De Pondy à Paris
A Paris, je flâne avec Anne et nous nous blôtissons au soleil de mars dans la cour de l'hôtel de Marle, siège de l'institut culturel suédois, pour y déguster une excellente soupe au fenouil, petite salade au saumon et gâteau de courgette au gingembre...
A Delhi après la visite du fort rouge, le métro m'emporte vers la banlieue pour aller dire au revoir à mes amis ; ici on respire un peu mieux...
Au temple de Ganesh à Pondy, le gros éléphant gris, avec sa trompe bénit le petit. La température est de 34°C avec 95 % d'humidité.
Pondy et la France
Pondichéry : symbole de l'influence française en Inde |
Dans le sud de l'Inde, Pondichéry est un cas à part de la francophonie dans le monde. La ville compte environ 10 000 francophones aujourd'hui sur une population de 220 000 habitants. C'est là que l'on retrouve ce qui le mieux a symbolisé l'influence française en Inde.
Construction à la française
L'ancienne Colonie française a repris son caractère indien, néanmoins, les traces de l'influence française à "Pudducheri" comme on l'appelle désormais, se retrouvent dans les képis rouges des policiers, l'orthographe des noms sur les enseignes et panneaux indicateurs, et sur quelques bâtiments et vieilles pierres. Pondichéry, telle qu'elle est connue aujourd'hui trouve sa genèse avec l'arrivée des Français le 4 février 1673. Vingt ans après en 1693, la ville tombe entre les mains des Hollandais avant de revenir à
En 250 ans de présence française, Pondichéry connaîtra deux guerres franco-anglaises. Mais elle est encore française en 1954, quand elle rejoint l'Inde indépendante. La contribution des Indiens Français à
L'héritage français demeure tout en se perdant
Le léger accent français qui teinte le tamul et l'anglais, les langues pratiquées quotidiennement aujourd'hui à Pondichéry, reste un souvenir vivant de cette culture. De même, l'alignement à angle droit des rues est un héritage vivant des bâtisseurs français. Aujourd'hui, près de 20 000 Pondichériens vivent en France et près de 10 000 francophones vivent à Pondichéry sur les 220 000 habitants. L'État de Pondichéry n'a pas de politique linguistique particulière autre que la non-intervention. Les vestiges du français correspondent à une sorte de symbole identitaire dans l'ensemble indien, qui demeure unique en son genre. Évidemment, le Territoire autonome de Pondichéry n'est pas un État francophone, car le français demeure avant tout une langue seconde à valeur identitaire. Ainsi le français se perd doucement.
Article de l’Internaute
mardi 17 mars 2009
Le Fort d'Alamparai
Belles plages de sable absolument désertes... bien différentes de celles de Mamallapuram où il est impossible de rester assis ou allongée plus de cinq minutes sans avoir autour de soi des vendeuses de petits sacs en soie, des gamins qui veulent vous refiler leurs coquillages à tout prix et les regards de tous les hommes qui passent.
jeudi 12 mars 2009
Pondy-plage
mercredi 11 mars 2009
Pondy écologique
Masi Magam
mardi 10 mars 2009
Pondichéry
samedi 7 mars 2009
Le Laos, bijou du Mekong
"Kopchaille", merci le Laos pour cette douceur de vivre et qui m'a donné envie de revenir pour découvrir d'autres paysages, d'autres sensations, d'autres parfums. Ici, c'est la senteur du frangipanier qui embaume...
vendredi 6 mars 2009
Petit bouddha...
Centre de formation professionnelle
Une boutique se trouve également à Vientiane et qui se nomme True Colour. Tous les tissus en laine et en coton sont teints avec des couleurs végétales et nous avons été impressionnés par la qualite des tissages.Les plantes du Laos qui servent à teindre naturellement la laine et le coton utilisés par le centre.
Ce centre propose aux personnes intéressées de découvrir les ateliers en s'initiant au tissage ou à la teinture. Et voila le résultat de nos efforts... Une écharpe en soie qui restera un bon souvenir de ce centre fort accueillant.
jeudi 5 mars 2009
Vientiane, le retour
La colline de Phu Si
mercredi 4 mars 2009
Trekking dans les villages des tribus
Une super belle journée avec deux guides Hmong, la première génération parlant anglais et qui décide de sortir des traditions pour aller en ville et guider les touristes dans les villages des montagnes environnantes pour leur faire apprécier la culture des peuples tribaux.
Au démarrage et pour couper avec la civilisation des boutiques de luxe et des pizzas-coca-cola, un joli petit pont en bois et feuilles de bananiers tressées pour se mettre dans l'ambiance !
La sortie de l'école dans un petit village au bord du Mekong.
Le premier village, plutot bouddhiste, était mixte et plusieurs tribus coexistaient alors que le second était Hmong (ou Mong) et le suivant Khmu. Les traditions sont différentes, (habillement, tissage, nourriture, agriculture), et sont plutot animistes.
Au fil du chemin nous avons rencontré des plantations d'ananas,
qui seront à point en juillet-aout, des plantations de jeunes arbres teck, qui mettent 25 ans pour pousser. Les montagnes sont en cours de brulis pour faire de nouvelles cultures de céréales ou de caoutchouc par exemple. Mais ces petits incendis provoqués pour dégager de nouvelles terres sont progressivement interdits car toute la vallée est polluée par la fumée à partir du mois de février.