Photo du jour

Un peu de fraîcheur et de beauté... une superbe balade en raquettes dans le massif de la Chartreuse avec juste un rayon de soleil dans le vallon du monastère de la Grande Chartreuse, caché dans la forêt.

Que faire ?

« Je suis fatiguée de vivre dans un pays où toutes les décisions prises ces dix dernières années sont motivées par la peur. Peur de ceux qui ont l’air différents. Peur de ceux qui pensent et croient autrement. Peur les uns des autres. Je ne veux pas que mes filles grandissent dans un pays et un monde qui a peur.»

Michèle Obama

Voici une réponse du CICNS, Centre d'Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualités :
Vous pouvez cliquer sur tous les mots soulignés en couleur pour accéder aux pages indiquées.

Nous vous remercions de manifester votre désaccord avec les politiques antisectes françaises. Il aura sans doute fallu un événement comme celui-ci pour que plus de personnes prennent conscience de la nécessité de s'exprimer.

Nous avons publié sur notre site une lettre envoyée au gouvernement. Nous vous encourageons de votre côté (et avec vos proches ou amis) à faire de même, en la prenant pour modèle, ou selon votre propre inspiration (mais en veillant à utiliser des arguments rationnels ou s'inquiétant de la légalité de telles actions).

Les destinataires d'un tel courrier sont le Premier Ministre (qui est en charge de la MIVILUDES, organisme antisectes du gouvernement), le Ministère de l'Intérieur (responsable de la gendarmerie depuis janvier 2009) et du Président de la République (au moins en copie des autres destinataires).

Aux environs du 28 janvier, nous proposerons également sur cette page une action solidaire concertée pour répondre à ces agressions.

Si vous avez d'autres questions à ce sujet, n'hésitez pas à nous interroger.

Bien amicalement,

L'Equipe du CICNS

www.cicns.net

contact@cicns.net

Que dire ?

Il y a des jours où il peut faire gris, mais on sait que le soleil se trouve derrière les nuages. Il y a des matins chagrins où la neige recouvre tout de son enveloppe moëlleuse et douce. En ville, ce n'est pas terrible... Il y a des jours où tout paraît aller de travers et alors on trouve un ami, on boit un thé ou un café avec lui et ça repart.
Mais il y a des moments où l'on se dit... je veux rester cool et dans la non-violence, c'est essentiel pour tout, le salut de mon âme et celui du monde, mais quand on lit ce qui vient de se passer à Terre du Ciel, on peut se dire vraiment plein de choses...
allez donc lire ce qui s'est passé ce 7 janvier, vous serez édifié ! cliquez donc ici !
Les questions que je peux (me) poser : à qui ça profite ? Quand on offre à des centaines de personnes (et même des milliers depuis le temps) des possibilités de lire, parler, d'échanger, d'écouter, sur des thèmes comme la paix (entre les peuples, les religions), l'amour, l'harmonie, l'unité, la responsabilité de l'individu, l'espérance dans le Vivant, devenir des citoyens du monde, encourager la fraternité (grande valeur de la république)... et qu'une intervention policière (demandée par qui ?) vient mettre la tempête, vraiment, je peux me poser des questions...

La Khumbha Mela à Haridwar

L'offrande du feu au bord du Gange à Haridwar, un soir ordinaire.

C'est une grande fête qui a lieu une fois tous les 12 ans dans l'une des quatre grandes villes saintes de l'Inde (Prayag, Nasik, Ujjain et Haridwar). De nombreuses photos montrent les saddhus nus courant pour entrer dans l'eau au moment bénéfique calculé par les astrologues. Plusieurs bains ont lieu de janvier à avril à Haridwar, à une vingtaine de kilomètres de Rishikesh, petite ville considérée comme la Mecque du Yoga. Cette année, les baigneurs vont sérieusement frissonner en prenant leur premier bain le 14 janvier, Makar Sankranti. Cette date est considérée comme particulièrement sacrée, car c'est le jour de l'entrée du soleil dans le Capricorne. Il n'a jamais fait aussi froid depuis plus de vingt ans et l'eau sera à environ 4°C. Il faut savoir grelotter pour se laver de tous ses péchés. Mais les autorités attendent ce jour là cinq millions de pèlerins, la foule ça réchauffe...
Pour les curieux des grandes foules : quelques photos de la grande Khumbha Mela d'Allahabad en 2001 cliquez ici.

Les petits pas des Chinois

Une nouvelle dans le "Times of India" du 10 janvier qui soulève de nombreux commentaires sur la couardise et le laisser-faire des ministres indiens : mine de rien,l'armée chinoise avance petit bout par petit bout sur le territoire indien, chasse les bergers occupant les lieux avec leurs troupeaux dans la haute région du Ladakh et ensuite badigeonne hardiment les rochers de peinture rouge pour marquer la nouvelle frontière... il parait qu'il y a un proverbe chinois bien connu (ici en anglais !) : "better do in inches than in yards", qu'on pourrait traduire par : "mieux vaut y aller par centimètre que par mètre" et il semblerait qu'en une vingtaine d'années, l'avancée sur le territoire indien serait conséquent. L'été dernier les troupes chinoises s'étaient avancées d'1,5 km près du Mont Gya en balisant la nouvelle frontière ! Sans compter les violations du territoire indien par les hélicoptères chinois.
Dans les commentaires il apparaîtrait que l'Inde ferait la même chose avec le territoire népalais. Jeu de pousse-pousse mondial mais la Chine risque bien d'être gagnante sur toute la ligne (de démarcation...). Pousse toi de là que je m'y mette, et les frontières tremblent.

Sanctuarisation

Voilà le nouveau mot à la mode ce jour. Après l’expression « être pris en otage » qui est employé à tort et à travers, dès que nous nous sentons un peu entravé dans notre liberté quotidienne, voici qu’il faut sanctuariser les lieux scolaires… Selon le Larousse, les transformer donc en asiles sacrés et inviolables. On n’a pas fini d’ironiser sur le lien entre le religieux et le profane. Transformer l’école en sanctuaire. Il y a déjà les églises et les chapelles, les mosquées, les temples, les synagogues, maintenant les écoles… Et pour que l’école devienne un sanctuaire, que faut-il faire mes bien chers frères ? mettre des portiques, des détecteurs électroniques, des sonneries automatiques, des cerbères avec des triques et des poulets avec des frites… euh pardon, ça me rend folle ce temps à la neige.

Images égyptiennes

Navigation du soir avec le reflet de la lune dans le fleuve, vu de notre cabine... moment de grâce.
D'un côté des pyramides, Le Caire, sa pollution, son vacarme, sa population démesurée, de l'autre le désert et ses caravanes tranquilles. Seuls quelques petits kilomètres les séparent.
C'est là où l'on se dit que oui, c'est vraiment gigantesques les pyramides !

Petit garçon tout blond, assis devant les colosses de Memnon. Même position, statues de pierre, statue de chair. Statues colossales du roi, seuls vestiges du temple funéraire d'Amenophis III. Et quels vestiges laissera cet enfant (roi ?)

Le grand temple de Louxor, vu la nuit, avec la pleine lune émergeant au-dessus de l'obélisque et la mosquée illuminée d'Abou el-Haggag, construite dans la cour ramesside du temple.

Nous sommes tous des terroristes

Arrêté par le FBI en octobre 2009, l'Américain David Headley est soupçonné d'avoir joué un rôle central dans les attentats de Bombay du 26 novembre 2008.Souvenez-vous, l'hôtel Taj Mahal attaqué, 166 morts...

Il aurait en effet séjourné dans la ville fin novembre et se serait trouvé au Pakistan avec son complice présumé Tawahur Hussain Rana lors de l'attaque terroriste. Plus inquiétant, David Headley aurait effectué pas moins de neuf voyages en Inde avec un visa d'affaires entre 2006 et 2009, période pendant laquelle il se serait rendu a Agra, New Delhi, Ahmedabad, Lucknow et Bombay. Le terroriste présumé se serait déplacé à plusieurs reprises dans la capitale économique indienne quelques mois avant les attentats du 26 novembre, ce qui laisse imaginer, à posteriori, qu'il y effectuait des repérages afin de déterminer des cibles potentielles.

Et bien à cause de ce pakistano-américain, toutes les personnes se trouvant en possession d'un visa indien de cinq ans, ne peuvent plus se rendre en Inde quand elles veulent... Déjà, un séjour maximum de 90 jours était imposé, après cela il faut quitter le territoire indien, et maintenant il faut laisser passer deux mois avant de pouvoir entrer de nouveau en Inde. Décision prise fin novembre 2009 et mise en application dans la foulée... Et quand on accompagne des voyages, on fait comment ? Il y a bien des gens qui sont obligés de se déplacer entre l'Inde et d'autres pays, comment vont-ils faire pour attendre deux mois ? L'an dernier, je suis partie au Laos pendant quinze jours, évitant ainsi le dépassement des 90 jours, partant d'Inde et y revenant ensuite. Cette année ce serait impossible. A moins que... si les gouvernements étrangers rouspètent un peu fort, peut-être que l'Inde changera d'attitude. Et ce serait bien si elle se décidait vite... sinon j'ai un groupe qui va être obligé de se passer d'accompagnatrice...

Le Caire au quotidien

Le Caire est la plus grande mégapole d'Afrique. La population du Caire a pratiquement doublé en 30 ans et, de 6,4 millions d'habitants en 1975, est passée en 2005 à 11,1 millions, puis à plus de 16 millions en 2009. Plus de 35 mille habitants au mètre carré, c'est la plus forte densité de population au monde. Une particularité : la Cité des Morts, un gigantesque cimetière, est habité, face à la crise du logement et aux coûts des appartements, et de nombreuses familles habitent dans les chapelles funéraires.

Les toits du quartier autour de la mosquée d'Ibn-Tulun dans le vieux Caire.

Le Caire est une ville à la croissance rapide, ce qui a soulevé un certain nombre de problèmes environnementaux. La pollution atmosphérique au Caire est un sujet préoccupant. Des tests concernant la qualité de l'air au Caire ont également enregistré des niveaux dangereux de plomb, de dioxyde de carbone, de dioxyde de soufre et de particules en suspension ; ceci est dû à plusieurs décennies d'absence totale de régulation concernant les émissions polluantes des véhicules, les industries urbaines, et les déchets. On compte actuellement plus de deux millions de voitures au Caire, dont 60% ont plus de dix ans et sont par conséquent dépourvus d'équipements modernes, comme les pots catalytiques.

Une grande avenue dans le quartier d'Heliopolis.

Il y a également de nombreuses fonderies de plomb et de fer qui sont non déclarées, et polluent fortement la ville. En conséquence, on peut voir en permanence un brouillard flotter au-dessus du Caire. Selon des estimations, entre dix mille et vingt-cinq mille Cairotes décèdent chaque année à cause de la pollution atmosphérique du Caire. En 1995, les premières lois environnementales ont été votées, et la situation a depuis été améliorée.

Au coucher du soleil, le nuage de pollution sur le Vieux Caire

La ville souffre également d'un niveau élevé de pollution au sol. Chaque année, Le Caire émet dix mille tonnes de déchets, dont quatre mille ne sont ni collectées ni prises en charge. Cela constitue un risque majeur pour la santé, et le gouvernement égyptien recherche donc des moyens pour le combattre.

Enfin, la pollution de l'eau est un problème très important au Caire ; en effet, les égouts sont souvent défaillants et se déversent dans les rues. Un nouveau système de tout-à-l'égout, développé par l'Union Européenne, est censé répondre à ce risque. L'eau municipale est également contaminée par du mercure, ce qui entraîne des risques sanitaires importants.

Il ne s'agit pas de faire une belle omelette en loupant le trottoir...

Une bonne odeur de pain chaud et frais, au milieu de la rue...

Là, ce sont des pommes de terre au four qui cuisent dans ce gros tonneau de ferraille, pendant que le commerçant lit les dernières nouvelles sportives.