Petit tour de la journee en quelques photosun concert de musique classique, avec entre autres Mendelsohn au programme, ou se relaient dix chefs d orchestre ! dans l eglise baroque Ste Elizabeth construite dans les annees 1744-1747 de Parnu, petite cite balneaire plutot familiale.
Grande promenade sur la tres longue jetee et jeux de lumiere sur la mer Baltique. Une heure aller-retour a sauter sur les cailloux, tres bon pour l equilibre !Les menus cette fois sont en euros (enfin finies les conversions en litas ou en lats !) et en trois langues estonien, anglais et finnois Attablees au restaurant, avec la vue des clochers de l eglise orthodoxe, erigee en 1904, en aperitif...
Vous pouvez cliquer pour agrandir les photos *en principe !
dimanche 31 juillet 2011
L'ancien Observatoire astronomique de Tartu (Estonie)
L observatoire de Tartu
Fonde en 1810 ce batiment jaune coiffe d'une tourelle est situe sur une colline de Tartu auquel on accede par le Pont des Anges. On est deja dans les etoiles... malgre un ciel souvent couvert et gris, sauf les nuits d hiver qui offrent par - 20 un ciel etoile et profond. Un des responsables de l'Observatoire, Friedrich Georg Wilhem von Struve (1793-1864) mesura la courbe du meridien dans la zone des pays baltes. Entre 1816 et 1855 il construisit une chaine geodesique de triangulation composee de 258 triangles et 265 points fixes. 34 points fixes dans 10 pays sont classes au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2005 et sont marques soit par un obelisque , un trou dans une roche... Aux amateurs passionnes a les trouver tels les cailloux du Petit Poucet
Cet arc de 2800 km allant de la Mer Noire a Hammerfest en Norvege marqua une etape importante dans les techniques de cartographie, en aidant a determiner la taille et la forme de la terre.maquette au 1/10 du telescope Toravere 1974
Dans l'observatoire on trouve entre autres un theodolite astronomique, un globe celeste arabe du 14e siecle, une horloge pendulaire de Loebner qui donna l'heure officielle a l'Estonie entre 1920 et 1940, le grand Fraunhofer Refractor qui arriva a Tartu en 1824 et qui fut utilise pour les mesures servant a determiner la distance entre le systeme solaire et une etoile pour la 1re fois dans l'histoire de l'astronomie.Cadran solaire F. Lembke, Perm, 1er tiers du 19e siecle.
On accede a de tres anciens documents par des ecrans tactiles en particulier de tres vieilles gravures des signes zodiaquaux.On peut aussi s'amuser a compter des etoiles filantes ou recomposer la voute celeste decoupee en puzzle, et lire les nombreux panneaux explicatifs, enfin quelques uns en anglais ! en plus du russe, de l'estonien, du letton et du lituanien. Vive l'esperanto :)
Fonde en 1810 ce batiment jaune coiffe d'une tourelle est situe sur une colline de Tartu auquel on accede par le Pont des Anges. On est deja dans les etoiles... malgre un ciel souvent couvert et gris, sauf les nuits d hiver qui offrent par - 20 un ciel etoile et profond. Un des responsables de l'Observatoire, Friedrich Georg Wilhem von Struve (1793-1864) mesura la courbe du meridien dans la zone des pays baltes. Entre 1816 et 1855 il construisit une chaine geodesique de triangulation composee de 258 triangles et 265 points fixes. 34 points fixes dans 10 pays sont classes au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2005 et sont marques soit par un obelisque , un trou dans une roche... Aux amateurs passionnes a les trouver tels les cailloux du Petit Poucet
Cet arc de 2800 km allant de la Mer Noire a Hammerfest en Norvege marqua une etape importante dans les techniques de cartographie, en aidant a determiner la taille et la forme de la terre.maquette au 1/10 du telescope Toravere 1974
Dans l'observatoire on trouve entre autres un theodolite astronomique, un globe celeste arabe du 14e siecle, une horloge pendulaire de Loebner qui donna l'heure officielle a l'Estonie entre 1920 et 1940, le grand Fraunhofer Refractor qui arriva a Tartu en 1824 et qui fut utilise pour les mesures servant a determiner la distance entre le systeme solaire et une etoile pour la 1re fois dans l'histoire de l'astronomie.Cadran solaire F. Lembke, Perm, 1er tiers du 19e siecle.
On accede a de tres anciens documents par des ecrans tactiles en particulier de tres vieilles gravures des signes zodiaquaux.On peut aussi s'amuser a compter des etoiles filantes ou recomposer la voute celeste decoupee en puzzle, et lire les nombreux panneaux explicatifs, enfin quelques uns en anglais ! en plus du russe, de l'estonien, du letton et du lituanien. Vive l'esperanto :)
samedi 30 juillet 2011
Uzredzesanos Latvija ! au revoir la Lettonie !
La petite gare de Sigulda en Lettonie
Nous quittons la Lettonie par le train jusqu'à Valga la frontière, puis un autre train dans la foulée, estonien celui-ci, juste sur le quai en face, pour Tartu. Cette fois aucun contrôle pour passer en Estonie.
Nous quittons la Lettonie par le train jusqu'à Valga la frontière, puis un autre train dans la foulée, estonien celui-ci, juste sur le quai en face, pour Tartu. Cette fois aucun contrôle pour passer en Estonie.
Paldies (merci) la Lettonie pour les belles forêts, 44 % du territoire, ses 2256 lacs, l'architecture parfois un peu folle des villes, que ce soit les immeubles Art Nouveau de Riga, les masures de Bauska, le château de Pilsrundale ou ceux abandonnés de Sigulda.Dans la ville moderne, un bel immeuble Art Nouveau à Riga.
Les vieilles maisons traditionnelles en bois de Bauska commencent à tomber en ruines.
Le superbe palais de Pilsrundale près de Bauska, entièrement rénové.
Le château abandonné de Krimulda dans le parc national de la Gauja "la Suisse lettone", près de Sigulda. On y accède par des sentiers et des escaliers à travers la forêt, pour les piétons, et gare aux moustiques...
J'ai un peu moins aimé d'avoir à déchiffrer le letton, le lituanien ou l'estonien, au mieux le russe pour apprécier les beautés touristiques ou les informations dans les circuits nature... Visiblement un effort reste à faire si ce petit pays veut s'intégrer dans l'Europe et, je rajouterai suite à quelque commentaire obligeant, que nous devons aussi faire quelques efforts pour apprendre les langues étrangères... Mais quand on est dans un pays où on ne sait pas quelle langue on entend : estonien, letton, lituanien, russe, polonais, finnois... il y a de quoi se casser la tête pour en apprendre une !
La population la plus agée nous a fait parfois la tête comme si on venait manger leur pain. Les boulangeries il est vrai regorge de bons pains variés, au sésame, pain noir aux carottes, aux graines de pavot, seigle au cumin et les gâteaux proches de la tradition allemande sont fourrés aux cerises confites, au fromage sucre, au chocolat, à la cannelle...les bons pains de Riga, les prix sont en lats, il faut multiplier par 1.43 pour avoir les euros, ce qui reste pas cher du tout ! On pourra comprendre notre gourmandise quotidienne...
Les jeunes par contre semblent plus ouverts à l'anglais et un peu plus aux étrangers mais ne semblent aucunement curieux. Contrairement aux Indiens (j'ai les réferences que je peux !) qui veulent tout savoir sur vous.
Que ce soit en Lituanie ou en Lettonie, sauf dans les capitales, le touriste des pays du Sud semble encore être une bête curieuse et encore plus des femmes avec un sac à dos...
Le temps en Lettonie a été plutôt chaud et humide, bien des averses dans la journée entrecoupées par des éclats de soleil ou un ciel gris mais jamais froid. Les gens semblent habitués à cette alternative et n'ont souvent même pas de parapluie. Les jeunes filles restent en short et largement décolletées, quel que soit le temps !
Les mots magiques qui éclairent les visages sont comme partout "bonjour" et "merci" dans la langue du pays... à apprendre en passant la frontière. Comme disait ma grand-mère : ça coûte pas cher et ça fait plaisir !
Et nous voila à Tartu en Estonie.En soirée, visite du centre ville, de la place de l'hôtel de ville (édifié en 1789), harmonieuse et qui descend vers la rivière Emajogi. Une statue, célèbre ici : le baiser des étudiants (1998) est devenue l'emblème de cette ville universitaire.
Le clavier estonien est eštonnänt... et ne permet pas grand chose pour les accents... Mais ça y est, j'ai corrigé au retour...
Les vieilles maisons traditionnelles en bois de Bauska commencent à tomber en ruines.
Le superbe palais de Pilsrundale près de Bauska, entièrement rénové.
Le château abandonné de Krimulda dans le parc national de la Gauja "la Suisse lettone", près de Sigulda. On y accède par des sentiers et des escaliers à travers la forêt, pour les piétons, et gare aux moustiques...
J'ai un peu moins aimé d'avoir à déchiffrer le letton, le lituanien ou l'estonien, au mieux le russe pour apprécier les beautés touristiques ou les informations dans les circuits nature... Visiblement un effort reste à faire si ce petit pays veut s'intégrer dans l'Europe et, je rajouterai suite à quelque commentaire obligeant, que nous devons aussi faire quelques efforts pour apprendre les langues étrangères... Mais quand on est dans un pays où on ne sait pas quelle langue on entend : estonien, letton, lituanien, russe, polonais, finnois... il y a de quoi se casser la tête pour en apprendre une !
La population la plus agée nous a fait parfois la tête comme si on venait manger leur pain. Les boulangeries il est vrai regorge de bons pains variés, au sésame, pain noir aux carottes, aux graines de pavot, seigle au cumin et les gâteaux proches de la tradition allemande sont fourrés aux cerises confites, au fromage sucre, au chocolat, à la cannelle...les bons pains de Riga, les prix sont en lats, il faut multiplier par 1.43 pour avoir les euros, ce qui reste pas cher du tout ! On pourra comprendre notre gourmandise quotidienne...
Les jeunes par contre semblent plus ouverts à l'anglais et un peu plus aux étrangers mais ne semblent aucunement curieux. Contrairement aux Indiens (j'ai les réferences que je peux !) qui veulent tout savoir sur vous.
Que ce soit en Lituanie ou en Lettonie, sauf dans les capitales, le touriste des pays du Sud semble encore être une bête curieuse et encore plus des femmes avec un sac à dos...
Le temps en Lettonie a été plutôt chaud et humide, bien des averses dans la journée entrecoupées par des éclats de soleil ou un ciel gris mais jamais froid. Les gens semblent habitués à cette alternative et n'ont souvent même pas de parapluie. Les jeunes filles restent en short et largement décolletées, quel que soit le temps !
Les mots magiques qui éclairent les visages sont comme partout "bonjour" et "merci" dans la langue du pays... à apprendre en passant la frontière. Comme disait ma grand-mère : ça coûte pas cher et ça fait plaisir !
Et nous voila à Tartu en Estonie.En soirée, visite du centre ville, de la place de l'hôtel de ville (édifié en 1789), harmonieuse et qui descend vers la rivière Emajogi. Une statue, célèbre ici : le baiser des étudiants (1998) est devenue l'emblème de cette ville universitaire.
Le clavier estonien est eštonnänt... et ne permet pas grand chose pour les accents... Mais ça y est, j'ai corrigé au retour...
lundi 25 juillet 2011
Riga
Arrivées à Riga, la capitale lettone sous un soleil splendide et une chaleur de Côte d'Azur... avec l'ambiance du Nord, les maisons de bois qui font penser à la Norvège, les petits déjeuners avec les tomates et les cornichons, la charcuterie et les petites crêpes au fromage...Les gurki, gros cornichons ou petits concombres, qu'on mange ici... comme des petits pains !
Dans la ville moderne, à côté de la gare des bus, nous nous aventurons dans le grand marché central (Centraltirgus) qui occupe cinq anciens hangars à zeppelins. Le grand marché central de Vilnius à côté de la gare.
Nous nous faisons quelques "copines" : une mère et sa fille, tricoteuses émérites, qui vendent leurs très jolies moufles du bébé à l'adulte, en laine, ou angora, de toutes les couleurs, des chaussons, des mitaines, des bonnets... et puis Nathalie à qui nous avons acheté des myrtilles et nous les avons mangé sur place en l'écoutant raconter les messages de son ange posé sur son épaule... Mise en confiance par l'attention accordée, elle nous a raconté qu'elle avait des dons de voyance découverts après un coma de quatre jours suite à un grave accident de voiture, et elle a prouvé ses dons de divinations pour le moins étonnants et vrais ! Puis la sympathique marchande de fromages qui nous fait goûter la spécialité du pays une sorte de fromage blanc granuleux à seulement 2 % de matières grasses, à mélanger avec tout : farcir des crêpes, avec de la confiture, en salade avec les fameux "gurki", gros cornichons-concombres qu'on mange du matin au soir. Partages avec quelques mots d'anglais, des sourires, de l'intérêt, des regards sympathiques.Les beaux étalages du marché couvert et les marchandes sympas qui n'hésitent pas à faire déguster leurs produits devant nos mines gourmandes.
Puis c'est la découverte de la vieille ville de Riga, la place de l'hôtel de ville (Ratslaukums), bel ensemble de maisons anciennes détruites par les bombes en 1941, rasées par les Soviétiques puis reconstruites à l'identique : la Maison des Têtes Noires, la maison Schwab.Le musée, fait pour glorifier les fusiliers "rouges" et construit en 1970, défigure un peu par son gros rectangle gris-noir la beauté classique de la place. Il accueille aujourd'hui tout ce qui concerne les occupations successives qu'a dû subir la Lettonie entre 1940 et 1991, en faisant des milliers de morts.Le musée de l'occupation, avec de nombreux documents, images, vidéos, objets de l'époque.
Les nombreuses églises se signalent par leur beffroi, leur clocher, leurs bulbes, leurs tours, selon la religion.
Dans la ville moderne, à côté de la gare des bus, nous nous aventurons dans le grand marché central (Centraltirgus) qui occupe cinq anciens hangars à zeppelins. Le grand marché central de Vilnius à côté de la gare.
Nous nous faisons quelques "copines" : une mère et sa fille, tricoteuses émérites, qui vendent leurs très jolies moufles du bébé à l'adulte, en laine, ou angora, de toutes les couleurs, des chaussons, des mitaines, des bonnets... et puis Nathalie à qui nous avons acheté des myrtilles et nous les avons mangé sur place en l'écoutant raconter les messages de son ange posé sur son épaule... Mise en confiance par l'attention accordée, elle nous a raconté qu'elle avait des dons de voyance découverts après un coma de quatre jours suite à un grave accident de voiture, et elle a prouvé ses dons de divinations pour le moins étonnants et vrais ! Puis la sympathique marchande de fromages qui nous fait goûter la spécialité du pays une sorte de fromage blanc granuleux à seulement 2 % de matières grasses, à mélanger avec tout : farcir des crêpes, avec de la confiture, en salade avec les fameux "gurki", gros cornichons-concombres qu'on mange du matin au soir. Partages avec quelques mots d'anglais, des sourires, de l'intérêt, des regards sympathiques.Les beaux étalages du marché couvert et les marchandes sympas qui n'hésitent pas à faire déguster leurs produits devant nos mines gourmandes.
Puis c'est la découverte de la vieille ville de Riga, la place de l'hôtel de ville (Ratslaukums), bel ensemble de maisons anciennes détruites par les bombes en 1941, rasées par les Soviétiques puis reconstruites à l'identique : la Maison des Têtes Noires, la maison Schwab.Le musée, fait pour glorifier les fusiliers "rouges" et construit en 1970, défigure un peu par son gros rectangle gris-noir la beauté classique de la place. Il accueille aujourd'hui tout ce qui concerne les occupations successives qu'a dû subir la Lettonie entre 1940 et 1991, en faisant des milliers de morts.Le musée de l'occupation, avec de nombreux documents, images, vidéos, objets de l'époque.
Les nombreuses églises se signalent par leur beffroi, leur clocher, leurs bulbes, leurs tours, selon la religion.
dimanche 24 juillet 2011
La colline des sorcières à Juodkrantē (Lituanie)
Il y a quelques jours nous avons découvert l'isthme de Courlande, étroite langue de sable qui forme presque un pont entre la ville de Klaipeda en Lituanie et Kaliningrad en Russie. Son nom est aussi Neringa du nom de la géante bienfaitrice qui a créé cette protection de sable pour protéger le château de son fiancé d'une énorme tempête.
Dans la 2e ville de l'isthme, Juodkrante, une cinquantaine d'artistes ont déposé sur un chemin sinueux d'une colline de grandes sculptures en chêne, toutes inspirées du folklore local, des traditions et des légendes du lieu.Lucifer et les portes de l'enfer, sculptures de Raimondas et Anitas Puskoriai, 1979
Presque au sommet, apparaît soudainement Lucifer et la porte de l'enfer... Dans ce lieu de la forêt, il fait toujours sombre, et la pente est raide par derrière. L'arche est composée de différentes têtes de sorcières pas très avenantes. Derrière la porte se trouve le maître de l'enfer qui surgit de l'abîme, grimaçant méchamment. Il vient prendre possession de l'âme qui lui a été promise il y a 18 ans par un pauvre pêcheur. Lucifer, en échange de pêche miraculeuse quotidienne lui demanda de lui donner ce qu'il n'avait pas quand il quitta son logis le matin. Or le pêcheur ne savait pas que sa femme venait d'accoucher d'un fils... Mais trop tard, la promesse était faite. Le pêcheur sera-t-il assez habile pour sauver l'âme de son fils ?
Quant à Nounours, va-t-il pouvoir porter secours à la jeune fille en-dessous ?
Celle qui attend, sculpture de Stasys Karanauskas, 1981
La femme du pêcheur attend pour l'éternité ceux qui sont partis en mer. Peut-être une tourmente les a-t-elle emporté dans des contrées lointaines ou les a envoyé par le fond ? Bangputys, dieu du vent de la baie de Courlande a soufflé la tempête. Il sera peut-être apaisé par des offrandes ? Il pourra calmer alors les eaux et autoriser les pêcheurs à rejoindre leur port d'attache. La femme croit qu'ils reviendront, elle monte sur la colline de Naglis et sa lanterne montre la voie du rivage...La brume, sculpture de Alfonsas Skiesgilas, 1980
Souvent, matin ou soir, on peut rencontrer la brume rampant près du sol, étirant ses grands bras et attirant les gens dans la forêt profonde. Elle apporte la crainte dans le coeur des ramasseurs de champignons, qui, enchantés de leurs trouvailles, ne s'aperçoivent pas qu'ils se font encercler par le brouillard. Les pêcheurs aussi se font surprendre et qui, entourés d'un mur impénétrable et gris, perdent le sens de l'orientation... Mais n'est-elle mignonne cette jolie petite brume qui semble bien inoffensive ?Ce circuit dans la forêt est aussi merveilleux pour les enfants. Non seulement chaque sculpture raconte une histoire concernant la région, les dieux, les sorcières, mais ce sont aussi des jeux sur lesquels on peut grimper, s'amuser... Ici, personne n'interdit de toucher, bien au contraire !
Après notre tour de forêt, petit tour de vélo pour terminer la journée et rêver au bord de la baie tranquille avant de rejoindre le bac qui nous ramènera à Klaipéda.
Dans la 2e ville de l'isthme, Juodkrante, une cinquantaine d'artistes ont déposé sur un chemin sinueux d'une colline de grandes sculptures en chêne, toutes inspirées du folklore local, des traditions et des légendes du lieu.Lucifer et les portes de l'enfer, sculptures de Raimondas et Anitas Puskoriai, 1979
Presque au sommet, apparaît soudainement Lucifer et la porte de l'enfer... Dans ce lieu de la forêt, il fait toujours sombre, et la pente est raide par derrière. L'arche est composée de différentes têtes de sorcières pas très avenantes. Derrière la porte se trouve le maître de l'enfer qui surgit de l'abîme, grimaçant méchamment. Il vient prendre possession de l'âme qui lui a été promise il y a 18 ans par un pauvre pêcheur. Lucifer, en échange de pêche miraculeuse quotidienne lui demanda de lui donner ce qu'il n'avait pas quand il quitta son logis le matin. Or le pêcheur ne savait pas que sa femme venait d'accoucher d'un fils... Mais trop tard, la promesse était faite. Le pêcheur sera-t-il assez habile pour sauver l'âme de son fils ?
Quant à Nounours, va-t-il pouvoir porter secours à la jeune fille en-dessous ?
Celle qui attend, sculpture de Stasys Karanauskas, 1981
La femme du pêcheur attend pour l'éternité ceux qui sont partis en mer. Peut-être une tourmente les a-t-elle emporté dans des contrées lointaines ou les a envoyé par le fond ? Bangputys, dieu du vent de la baie de Courlande a soufflé la tempête. Il sera peut-être apaisé par des offrandes ? Il pourra calmer alors les eaux et autoriser les pêcheurs à rejoindre leur port d'attache. La femme croit qu'ils reviendront, elle monte sur la colline de Naglis et sa lanterne montre la voie du rivage...La brume, sculpture de Alfonsas Skiesgilas, 1980
Souvent, matin ou soir, on peut rencontrer la brume rampant près du sol, étirant ses grands bras et attirant les gens dans la forêt profonde. Elle apporte la crainte dans le coeur des ramasseurs de champignons, qui, enchantés de leurs trouvailles, ne s'aperçoivent pas qu'ils se font encercler par le brouillard. Les pêcheurs aussi se font surprendre et qui, entourés d'un mur impénétrable et gris, perdent le sens de l'orientation... Mais n'est-elle mignonne cette jolie petite brume qui semble bien inoffensive ?Ce circuit dans la forêt est aussi merveilleux pour les enfants. Non seulement chaque sculpture raconte une histoire concernant la région, les dieux, les sorcières, mais ce sont aussi des jeux sur lesquels on peut grimper, s'amuser... Ici, personne n'interdit de toucher, bien au contraire !
Après notre tour de forêt, petit tour de vélo pour terminer la journée et rêver au bord de la baie tranquille avant de rejoindre le bac qui nous ramènera à Klaipéda.
La vie de chateaux... (suite)
Et voila, je n'ai pas fini de raconter la Lituanie que nous sommes en Lettonie. Passage de frontiere rapide mais avec controle des passeports dans l'autobus quand meme. A peine un coup d'oeil sur les notres, par contre l'homme devant nous a vu sa carte d'identite epluchee a la loupe binoculaire specialement tiree de son etui par le douanier... il n'avait pourtant pas la tete d'un Russe mafieux. A chaque pays son delit de facies...Arret a Bauska, petite ville tranquille, avec son chateau construit au 15e siecle pour controler la route de Riga. Avec ses murailles et ses tours, le chateau garde une allure medievale. Une restauration interieure importante permet d'apprecier un petit musee historique et a l'exterieur une grande partie reste encore en ruines. Petite sieste dans la presqu'ile ou se trouve ce chateau au confluent de la Memele et de la Musa, a profiter du soleil et du chant des bergeronnettes. Les rivieres claires et propres abritent quantites de poissons, mollusques et sont protegees.A une quinzaine de km de la, un autre chateau, plutot palais, celui de Rundale, est l'un des monuments architecturaux de style Baroque et Rococo les plus remarquables de Lettonie.Construit entre 1736 et 1740 sur les plans de l'architecte de la cour de Russie Bartolomeo Rastrelli, il etait la residence d'ete du duc de Courlande Ernst Johann Biron, favori de l'imperatrice de Russie Anna Yoanovna. Nous avons donc pu admirer la splendide renovation de ce monument et les 48 salles decorees avec soin, avec de magnifiques collections.La salle Doree (salle du trone), comme les autres pieces d'apparat est situee dans l'aile Est.Le cabinet d'audienceLe cabinet de toilette de la duchesse de Courlande, entierement renove en 2003.
Dans la partie sud du palais s'etend un parc a la francaise toujours en reconstruction, reamenage selon les dessins originaux de l'architecte italien Rastrelli. Le ciel de Lettonie changeant a toute allure nous permet d'apprecier des ciels d'orage fantastiques, sans pour autant se faire mouiller... (mais pas toujours).dans les jardins du palais, l'ancienne maison du jardinier presente une exposition sur la reconstitution des jardins a Rundāle. Et le ciel, lui, presente des signes d'orage certains.
Dans la partie sud du palais s'etend un parc a la francaise toujours en reconstruction, reamenage selon les dessins originaux de l'architecte italien Rastrelli. Le ciel de Lettonie changeant a toute allure nous permet d'apprecier des ciels d'orage fantastiques, sans pour autant se faire mouiller... (mais pas toujours).dans les jardins du palais, l'ancienne maison du jardinier presente une exposition sur la reconstitution des jardins a Rundāle. Et le ciel, lui, presente des signes d'orage certains.
vendredi 22 juillet 2011
La colline des croix
Je saute un peu des etapes, mais promis ce sera fait au moins a mon retour en France, mais aujourd'hui, nous sommes a Siaulai, situe a l'extreme Est de la region de la Zemaitija (hier nous avons visite le parc national, 25 km a velo ! avec de nombreux lacs, des gens qui se baignent partout, des campings tres bien amenages dans la foret). La Lituanie fait tres attention a la sauvegarde de ses lieux naturels, a la conservation de son patrimoine culturel et folklorique.Et oui, on avait oublie les maillots de bain a l'hotel, pas de chance, car on a bigrement transpire sur les pistes, mais Bea (l'ombre de gauche !) a mouille le pantalon quand meme !
Siaulai, ville commercante, avec un centre commercial enorme et rutilant et... oui ! enfin, un cyber cafe !
Une vue d'ensemble a l'arrivee vers la colline des croix.
Aux alentours, un site a voir et qui ne laisse pas indifferent : la colline des croix (Kryziu Kalnas) a une douzaine de km de cette 4e ville du pays. Il s'agit d'un tertre, peut-etre l'emplacement d'un ancien chateau lituanien, qui est aujourd'hui une sorte de sanctuaire pour quantite de catholiques. Jean-Paul II y est venu et a plante sa croix ici en 1993.
Des escaliers qui montent sur le tertre sont envahis des deux cotes par les croix de toutes sortes.
Les croix "piquees" sur la colline sont mentionnees pour la 1re fois dans des ecrits en 1850, bien que leur apparition soit liee a l'ecrasement et aux repressions tsaristes de l'insurrection de 1831. En 1961, les autorites sovietiques ont commence a detruire la colline des croix mais sans succes.
Polo aurait pris peur en voyant un de ses copains, une croix autour du cou et Nounours s'est vite cache dans mon sac de peur que je le laisse sur la colline !
Aujourd'hui plus d'une centaine de milliers de croix de presque toutes les regions du monde, petites ou enormes, en bois ou en metal, ornent cette colline. Et cette apres-midi entre deux averses, meme une noce est venue se faire photographier ici !En parlant d'averse, une vraie trombe d'eau s'est deverse sur Siaulai en quelques minutes et nous avons ete largement arrosees sur le trottoir par certains qui se croyaient dans un hors-bord...Mais non ce n'est pas une peniche qui passe dans la rue !
Siaulai, ville commercante, avec un centre commercial enorme et rutilant et... oui ! enfin, un cyber cafe !
Une vue d'ensemble a l'arrivee vers la colline des croix.
Aux alentours, un site a voir et qui ne laisse pas indifferent : la colline des croix (Kryziu Kalnas) a une douzaine de km de cette 4e ville du pays. Il s'agit d'un tertre, peut-etre l'emplacement d'un ancien chateau lituanien, qui est aujourd'hui une sorte de sanctuaire pour quantite de catholiques. Jean-Paul II y est venu et a plante sa croix ici en 1993.
Des escaliers qui montent sur le tertre sont envahis des deux cotes par les croix de toutes sortes.
Les croix "piquees" sur la colline sont mentionnees pour la 1re fois dans des ecrits en 1850, bien que leur apparition soit liee a l'ecrasement et aux repressions tsaristes de l'insurrection de 1831. En 1961, les autorites sovietiques ont commence a detruire la colline des croix mais sans succes.
Polo aurait pris peur en voyant un de ses copains, une croix autour du cou et Nounours s'est vite cache dans mon sac de peur que je le laisse sur la colline !
Aujourd'hui plus d'une centaine de milliers de croix de presque toutes les regions du monde, petites ou enormes, en bois ou en metal, ornent cette colline. Et cette apres-midi entre deux averses, meme une noce est venue se faire photographier ici !En parlant d'averse, une vraie trombe d'eau s'est deverse sur Siaulai en quelques minutes et nous avons ete largement arrosees sur le trottoir par certains qui se croyaient dans un hors-bord...Mais non ce n'est pas une peniche qui passe dans la rue !
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