Bénarès la sainte, Kachi la vénérée, Banaras, l'ancienne... nous y sommes au coeur de cette ville qui fait rêver tous les mourants, les malades en fin de vie, les clochards célestes et les autres, les sadhus, les pèlerins de tous bords, hindouistes, jaïns, bouddhistes... Une petite barque fantomatique nous fait glisser de palais fantôme en bûcher de crémation, noussommes dans le silence du brouillard, juste le son des petites clochettes sur le bord des escaliers pour signaler que le brahmane fait l'offrande du feu au fleuve. Nous plaçons délicatement nos coupelles de feuilles emplies d'oeillets piqués d'une bougie allumée sur l'eau le long de la barque pour le bonheur de tous les êtres, la générosité c'est ça ! et nous regardons avec curiosité ces barques emplies de Japonais baillonnés qui flashent tous azimuts à travers la brume.
Le jour est là, les dobhis, les machines humaines à laver et à battre le linge sont dans l'eau jusqu'aux genoux, à lancer leur drap avec force sur leur pierre.
Aujourd'hui il semblerait que l'hôpital du coin ait donné tout son linge et nous espérons qu'après avoir fait sécher les blouses vertes des chirurgiens au-dessus du grand égout collecteur, tout sera passé à l'autoclave pour une stérilisation qu'on imagine effective mais on peut tout imaginer.
Après un délicieux petit déjeuner dans une "german bakery" où certaines craquent pour une, non deux crêpes au chocolat, ou une autre à la banane, avec un super bon pain aux céréales, du beurre, du café et du thé, nous filons en rickshaw dans la poussière et le bruit (mais peut-il en être autrement ici ?) sur Sarnath, le lieu où Bouddha fit son premier sermon et annonça les quatre nobles vérités.
L'énorme Dhamekh stupa serait le lieu même de ce sermon rappelé par des statues non loin de là près du temple.
Le musée où il est maintenant interdit de prendre des photos nous offre une statuaire magnifique, bien organisée, avec des informations faciles à trouver même en français sur un ordinateur à écran tactile placé dans chaque salle. Là aussi il y a eu modernisation et c'est tant mieux pour apprécier toutes ces beautés du passé.
Il y aura aussi une visite à la BHU l'énorme université-ville de Bénarès, son musée sympathique avec quelques belles miniatures... photos à venir très bientôt !
Le jour est là, les dobhis, les machines humaines à laver et à battre le linge sont dans l'eau jusqu'aux genoux, à lancer leur drap avec force sur leur pierre.
Aujourd'hui il semblerait que l'hôpital du coin ait donné tout son linge et nous espérons qu'après avoir fait sécher les blouses vertes des chirurgiens au-dessus du grand égout collecteur, tout sera passé à l'autoclave pour une stérilisation qu'on imagine effective mais on peut tout imaginer.
Draps, serviettes, vêtements chirurgicaux, tout est nettoyé et purifié par le fleuve sacré... |
L'énorme Dhamekh stupa serait le lieu même de ce sermon rappelé par des statues non loin de là près du temple.
Le musée où il est maintenant interdit de prendre des photos nous offre une statuaire magnifique, bien organisée, avec des informations faciles à trouver même en français sur un ordinateur à écran tactile placé dans chaque salle. Là aussi il y a eu modernisation et c'est tant mieux pour apprécier toutes ces beautés du passé.
Il y aura aussi une visite à la BHU l'énorme université-ville de Bénarès, son musée sympathique avec quelques belles miniatures... photos à venir très bientôt !
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