Le 9 novembre, notre bel oiseau gigantesque le A380, 600 passagers, arrive avec un peu de retard sur la piste de Roissy pour oser espérer partir à l'heure. Faire le ménage, embarquer la nourriture, charger les bagages, et nous partons avec une bonne heure et demie de retard pour Dubai. Et là, comme le créneau horaire d'atterrissage n'était plus disponible, encore 45 minutes à tourner au-dessus de l'aéroport des Emirats Arabes Unis. Arrivée sympathique mais un peu anxieuse, allons nous avoir notre
correspondance pour Calcutta ? Malgré l'assurance de notre steward, nous
héritons d'un bon d'échange pour une nuit d'hôtel très confortable et
d'un petit déjeuner-buffet fort copieux..
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A quand un aéroport français avec des horloges Rolex ? |
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La chambre, confortable. |
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Les immenses couloirs de l'hôtel de l'aéroport de Dubai où on ne peut même pas faire du patin à roulettes. |
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on se réveille à Calcutta ? Non, toujours à Dubai avec des constructions de partout |
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La pub pour Dubai, ses marinas pied dans l'eau, son terrain de tennis en haut d'une tour, le gratte-ciel le plus haut du monde... |
Finalement la nuit à l'hôtel plutôt que dans l'avion ce n'est pas mal, mais il faut gérer ensuite les 12 heures de retard pris sur l'emploi du temps !
Le 11 novembre nous voici à pied d'oeuvre pour découvrir de bonne heure le marché aux poulets. Traités comme de vulgaires cailloux, ils sont pris dans les paniers, on leur attache les pattes puis sont balancés dans un autre panier où on va les rassembler en "bouquets" de quelques poulets pour être vendus et suspendus ensuite à quelque guidon de bicyclette pour aller finir leur vie dans un restaurant de quartier. Ecoeurés par le traitement, personne ne mangera de poulet le soir au restaurant !
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Le marché aux poulets à Calcutta |
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Les poissons sur le trottoir c'est pas mal aussi ! Mais avec l'oeil brillant et tout frais. |
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Oeillets, d'Inde bien sûr, jasmin, tout est prêt pour faire une offrande au temple à côté. |
La petite boutique du vendeur de chaï (thé indien) vient à point pour nous réconforter et c'est la première initiation à la dégustation traditionnelle d'un thé brûlant et délicieusement parfumé dans de petites coupes en terre qu'on jette ensuite dans le caniveau quand on est bien élevé.
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A votre santé ! |
Deuxième initiation : la noix de coco ! Le sommet taillé à coup de serpe d'un coup sec, une paille en plastique glissée dans l'ouverture et on se régale de cette eau qui désaltère avant d'atteindre l'Esplanade, grande place centrale de Calcutta pour passer à la troisième initiation : les gâteaux !
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Plein de sucre mais accompagné de lassi (yaourt battu à boire) |
Superbe pâtisserie, très propre, type salon de thé mais où l'on ne sert pas de thé, que des gâteaux fabriqués à base de lait et de sucre : à la noix de coco, au chocolat, parfumé à la mangue, à la framboise, des gulab jamun, patisserie faite avec lait, farine, sucre et beurre, frite puis mise dans un sirop de sucre parfumé. Difficile de terminer l'assiette composée que j'avais préparée pour le groupe, vite écoeuré par tout ce sucre ! Mais après on sait à quoi on s'attend quand on voit ces beaux gâteaux.
Et nous n'en étions qu'en milieu de matinée...
La circulation commençait à être bruyante et assez dense, les vieux tramways brinquebalants donnaient envie de monter dedans pour découvrir la ville comme si on faisait un tour de manège, le marchand de journaux offrait les titres aux écritures si différentes pour bien prouver que Calcutta était une vraie capitale, où se côtoient l'anglais, l'hindi, le bengali, l'urdu...
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des titres à faire pâlir d'envie un calligraphe... |
1 commentaire:
je découvre ton blog très sympa (tiens j'ai choisi le même papier peint pour un des miens).
Nous partons en février pour l'Inde : Delhi Rajasthan.Je suis noyée dans les listes de lectures peux-tu m'aider à faire un tri?
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