Ouf ! il fait beau ce matin ! Car c'est la fameuse étape du balcon du Mont-Blanc que nous attendons depuis le début. Descente du refuge Elisabetta sous un beau soleil et ciel bleu.
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Le soleil et le ciel bleu intense comme on n'aurait pas pu le rêver |
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Le refuge et les casemates abandonnées. |
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Le vallon de la Lée Blanche en contre-jour vu du refuge. |
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et ensuite sur le terrain ! |
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la partie du lac de Combal |
Nous voyons dans le Vallon de la Lée Blanche le long chemin tout plat (enfin du plat !) qui file le long du torrent avec une grande partie marécageuse comportant une flore alpestre variée. Cette partie est aussi appelée lac de Combal, même si nous n'y voyons pas de lac.
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Un petit chalet bien situé ! |
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l'immense moraine du glacier du Miage. |
La vallée est fermée en aval par l'immense moraine issue du glacier du Miage et que nous verrons très bien d'en haut. Quand nous nous retournons une dernière fois avant de monter "sur le balcon", nous voyons le refuge tout là-bas au fond, et puis la crête sur laquelle nous avons tant peiné hier après-midi et le col des Pyramides Calcaires avec le souvenir des névés en pente.
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Dernier clin d'oeil au refuge et nos exploits d'hier après-midi aux Pyramides Calcaires ! |
Nous allons passer dans un autre lieu et finie la plaisanterie, ça grimpe, ça monte dur sur la droite, ça chemine, ça se tortille, le chemin disparaît derrière les hautes herbes, escalade les buttes, contourne les rochers, traverse les torrents, et il faut toujours monter, tourner, avancer sur cette pente raide pour atteindre les bergeries de l'Arp Vieille inférieure et supérieure à 2303 m.
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Et c'est parti pour monter, tourner, grimper... |
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on traverse les torrents, et on continue à monter... |
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les vieilles bergeries |
Je suis toujours la dernière et je pensais que le groupe se serait arrêté là, mais non, il y a déjà un groupe de pipelettes en débardeurs qui se badigeonnent de crème solaire. Je continue donc en regardant la flore et les couleurs étonnantes, jamais vu de bleu aussi phosphorescent ! Le torrent est superbe aussi avec les étincelles de soleil qui jouent avec l'eau. Un vrai bonheur...
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Un bleu fabuleux |
Et puis, enfin, après des tours et des détours, j'arrive au lieu magique où tout le monde s'arrête pour regarder le Mont-Blanc de Courmayeur et toute la chaîne, les Grandes Jorasses, la Dent du Géant... Juste se poser et regarder sans rien dire. Le panorama est sublime et aucune photo ne rendra cette impression.
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petit panorama devant le Mont Blanc de Courmayeur |
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allez ! pour une fois, il faut immortaliser ce moment ! |
Puis le chemin se poursuit plus tranquillement, maintenant nous longeons toute cette chaîne, bien en face, mais à l'horizontale, c'est le fameux "balcon".
Nous descendons jusqu'au lac Chécrouit où nous pique-niquons à 2165 m. Les télésièges sont là au-dessus, en-dessous, à côté, la civilisation des loisirs nous environne de ses câbles, remontées mécaniques et gares métalliques.
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panorama au lac Chécrouit |
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et sieste à l'ombre chiche des pins |
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Après le lac, le chemin est confortable et verdoyant. |
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Le Col Chécrouit |
Après le lac, le col Chécrouit, avec un refuge, mais nous descendons jusqu'à Pra Neyron pour aller au refuge Le Randonneur, très coquet, tout neuf, qui a 16 places confortables, deux grandes salles de bains.
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Descente sur Pra Neyron avec en plongée Courmayeur, mille mètres plus bas. |
Nous sommes tous les sept dans un dortoir mignon comme tout et l'accueil de la famille, qui tient un restaurant à cinquante mètres est chaleureux. La nourriture délicieuse et oui, nous avons des pâtes et du tiramisu ! Yes ! euh... Si ! Cette fois c'est avec un bon petit vin blanc frais que nous fêtons cette belle réussite et que nous remercions Hélène de son organisation parfaite !
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