le glacier Nordenskiold (1 050 m) près de Pyramiden
Le temps est gris et froid (trois degrés) ce matin. Je dois souvent mettre mes mains au chaud entre les prises de vues. Un pâle rayon arrive juste pour redonner le moral sur le front du glacier avec un beau reflet doré sur l'eau à trois degrés aussi.
Nous repartons pour un nouveau fjord, Barentsburgfjord, et voir une petite ville minière soviétique nommée Barentsburg. Ici le sol est en multipropriété et chaque pays peut venir exploiter les mines (charbon essentiellement).
(Deux clauses du traité du Svalbard, signé en 1920, prévoient l'internationalisation et la démilitarisation de ce territoire d'outre-mer. En clair, la Norvège reçoit la souveraineté. Mais les nations signataires, dont la France, peuvent, sous certaines conditions, en extraire du minerai ou y mener des recherches scientifiques).
Nous sommes déjà passés devant une première ville minière, Pyramiden, au nord du premier fjord, mais qui est une ville abandonnée maintenant.
(Deux clauses du traité du Svalbard, signé en 1920, prévoient l'internationalisation et la démilitarisation de ce territoire d'outre-mer. En clair, la Norvège reçoit la souveraineté. Mais les nations signataires, dont la France, peuvent, sous certaines conditions, en extraire du minerai ou y mener des recherches scientifiques).
Nous sommes déjà passés devant une première ville minière, Pyramiden, au nord du premier fjord, mais qui est une ville abandonnée maintenant.
Barentsburg est une minuscule ville (environ 500 habitants) avec quelques immeubles à la russe, un hôpital.
Les mineurs sont obligés de travailler couchés dans les filons par des températures de moins quatre degrés. Ils vivent sous un régime collectiviste et sont nourris et logés, payés (s'ils s'en sortent vivants et s'ils rentrent en Russie un jour) lorsqu'ils reviendront au pays. Mais il parait que ceux qui vivent ici se trouvent encore mieux au Spitzberg qu'en Ukraine dont ils sont originaires. A voir, car les conditions de vie, ou de survie sont déplorables.
Un coup de grisou a fait 24 morts en 1997 et l'avion qui ramenait les enfants de vacances en Russie s'est écrasé en 1996 près de la piste de l'aéroport de Longyearbyen (1) où nous étions hier. Ce qui fait qu'il y a maintenant un grand nombre de femmes seules. Aujourd'hui tout est gris, les maisons, la mine et la poussière de charbon. Quelle vie...
Les mineurs sont obligés de travailler couchés dans les filons par des températures de moins quatre degrés. Ils vivent sous un régime collectiviste et sont nourris et logés, payés (s'ils s'en sortent vivants et s'ils rentrent en Russie un jour) lorsqu'ils reviendront au pays. Mais il parait que ceux qui vivent ici se trouvent encore mieux au Spitzberg qu'en Ukraine dont ils sont originaires. A voir, car les conditions de vie, ou de survie sont déplorables.
Un coup de grisou a fait 24 morts en 1997 et l'avion qui ramenait les enfants de vacances en Russie s'est écrasé en 1996 près de la piste de l'aéroport de Longyearbyen (1) où nous étions hier. Ce qui fait qu'il y a maintenant un grand nombre de femmes seules. Aujourd'hui tout est gris, les maisons, la mine et la poussière de charbon. Quelle vie...
(1) Le Vol 2801 de Vnukovo Airlines
Le Vol 2801 de Vnukovo Airlines était un vol charter de la compagnie Russe Vnukovo qui s'est écrasé le 29 août 1996 sur Operafjellet à 907 m d'altitude à 14 km de l'aéroport de Longyearbyen, tuant ses 147 passagers.
Cette catastrophe a eu un impact profond sur les petites communautés minières Russes du Svalbard, Barentsburg et Pyramiden et a peut-être accéléré l'abandon par les Russes de la ville de Pyramiden.
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