Partis le 11 juillet de Paris sous un orage du tonnerre, arrivés toujours sous la pluie en Norvège à l'aéroport de Narvick, nous filons en autocar prendre notre paquebot à Harstad. Petit tour en ville, prendre la température (11 degrés !) et voir l'ambiance. Dans l'épicerie/bureau de tabac/presse ça sent bon les saucisses chaudes que les jeunes du quartier viennent demander comme un carembar chez nous. Nous arpentons le ponton le long du port qui fait le tour de la petite baie en faisant du lèche-vitrines, sans risque pour la carte bleue, les magasins fermant entre 16 et 17 heures ! Un rayon de soleil joue le projecteur de cinéma en illuminant une belle maison de bois jaune puis la petite place où un énorme morse en bronze montre ses défenses. Sur l'avancée de bois, une musique africaine avive la mélancolie de deux immigrés affalés sur un banc. Que font-ils dans ce bout du monde si froid ?
Nous larguons les amarres pour Tromso où nous arrivons le lendemain matin sous un ciel gris et pluvieux. Long trajet pédestre avec l'amie Mu sur un chemin mouillé pour nous assurer un pied marin les jours suivants. Mais pour Mu ca n'a pas marché... Visite du centre touristique Polaria avec film 180 degrés sur le Spitzberg pour nous mettre dans l'ambiance. Les fleurs au printemps, les nids et les oeufs de tous les oiseaux, la banquise (eau de mer qui gèle à moins deux degrés), survol des glaciers comme dans les jeux video, à toute allure du haut, à vous donner -déja- le mal de mer que vous aurez pour atteindre ces terres lointaines. Belle expositions sur la nature et l'environnement pollué, même ici, rennes morts par Tchernobyl, pollution petrolière... aquarium géant où filent les phoques le long d'une banquise en ciment blanc, explication de la toundra et du permafrost qu'on nous prie de tester sur deux mètres carrés pour sentir l'impression de marcher sur du caoutchouc mou.
Nous quittons Tromso, son musée polaire, son église en forme d'iceberg et le passage du Cap Nord est annoncé pour 23 h. Le commandant arrête le bateau au pied de la fameuse falaise du bout du monde européen et la conférencière commente pour les courageux massés sur les coursives (il fait froid !!)
Nous larguons les amarres pour Tromso où nous arrivons le lendemain matin sous un ciel gris et pluvieux. Long trajet pédestre avec l'amie Mu sur un chemin mouillé pour nous assurer un pied marin les jours suivants. Mais pour Mu ca n'a pas marché... Visite du centre touristique Polaria avec film 180 degrés sur le Spitzberg pour nous mettre dans l'ambiance. Les fleurs au printemps, les nids et les oeufs de tous les oiseaux, la banquise (eau de mer qui gèle à moins deux degrés), survol des glaciers comme dans les jeux video, à toute allure du haut, à vous donner -déja- le mal de mer que vous aurez pour atteindre ces terres lointaines. Belle expositions sur la nature et l'environnement pollué, même ici, rennes morts par Tchernobyl, pollution petrolière... aquarium géant où filent les phoques le long d'une banquise en ciment blanc, explication de la toundra et du permafrost qu'on nous prie de tester sur deux mètres carrés pour sentir l'impression de marcher sur du caoutchouc mou.
Nous quittons Tromso, son musée polaire, son église en forme d'iceberg et le passage du Cap Nord est annoncé pour 23 h. Le commandant arrête le bateau au pied de la fameuse falaise du bout du monde européen et la conférencière commente pour les courageux massés sur les coursives (il fait froid !!)
Si l'an dernier du haut de la falaise je n'avais pu voir la mer à cause du brouillard, cette année, de la mer, on distingue le globe planté au sommet et les installations touristiques. Les flashes des photographes du sommet lancent quelques éclairs dans le ciel gris.
Même sans soleil, il fait grand jour, nous sommes au temps du soleil de minuit et nous continuons notre navigation pour traverser la mer de Barents. Quelques rennes le long des falaises ponctuent de blanc les roches moussues.
La traversée de la mer de Barents s'annonce houleuse jusqu'à ce jour, 14 juillet. Nous passons devant l'ile de l'Ours (Bjornoya), facilement reconnaissable grâce à sa corne de rhinocéros, où seuls sont assez fous pour s'y promener ou s'y installer quelques ornithologues et météorologues.
La traversée de la mer de Barents s'annonce houleuse jusqu'à ce jour, 14 juillet. Nous passons devant l'ile de l'Ours (Bjornoya), facilement reconnaissable grâce à sa corne de rhinocéros, où seuls sont assez fous pour s'y promener ou s'y installer quelques ornithologues et météorologues.
Arrivée prévue au Spitzberg demain midi...
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