Nous arrivons ensuite à la gare, traversons le passage à niveau et entrons dans la "ville noire", celle des pauvres en majorité. Tout est plus sale, les routes moins entretenues, le canal transformé en égout.
Et puis, il y a tous les boiteux, les mendiants, les bigleux, les claudiquants. Une femme sur le trottoir vivant sur son mètre carré avec ses deux garçons s'enroule dans son beau sari du dimanche. Une autre, accroupie, fait bouillir une marmite entre deux briques. Et celle-la vautrée sur son tas de sable qui me fixe d'un air hagard...
Tout ce peuple de la rue qui survit à quelques centaines de mètres des boutiques de luxe, des supermarchés offrant du chocolat Lindt et des crèmes de beauté ayurvédiques, des connexions haut débit, des restaurants qui servent des filets de boeuf et de la crème caramel.
Tous ceux là ne se promènent pas le soir sur la promenade du front de mer et leurs gamins mangent la brioche restée au fond de notre sac et pas les barbes à papa d'un rose fuschia emballées sous plastique !
Et puis youpii ! j'ai trouvé un clavier français chez Flo notre copine de Pondy !
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